Actualités de l'épargne - Fortuny https://fortunyconseil.fr/cat/gestion-de-patrimoine/epargne/ Gestion de patrimoine Thu, 18 Sep 2025 06:28:02 +0000 fr-FR hourly 1 Investir dans les matières premières : guide complet pour débuter https://fortunyconseil.fr/blog/investir-matieres-premieres/ Thu, 18 Sep 2025 06:28:02 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8832 Les matières premières représentent une classe d'actifs attractive pour diversifier son portefeuille d'investissement. Ce guide complet vous explique tout ce que vous devez savoir pour investir dans les matières premières de manière éclairée.

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Qu’est-ce qu’une matière première ?

Une matière première est une ressource naturelle collectée par l’homme et utilisée comme telle ou transformée pour fabriquer d’autres produits.

Les matières premières constituent les fondements de l’économie mondiale. Essentielles au fonctionnement de nombreuses industries, leur importance se traduit par un commerce international de grande ampleur.

On distingue plusieurs catégories de matières premières :

  • Matières premières énergétiques : pétrole, charbon, gaz. Elles alimentent notamment l’industrie et les transports mondiaux.
  • Métaux précieux : or, argent, palladium, etc. Traditionnellement considérés comme des valeurs refuges, ils attirent les investisseurs, notamment en période d’incertitude économique.
  • Métaux industriels : fer, cuivre, zinc, aluminium, nickel, cobalt, acier, plomb. Leur demande dépend en grande partie de l’activité économique mondiale et du développement des infrastructures.
  • Matières premières agricoles et forestières : céréales (blé, maïs, soja), coton, sucre, café, cacao, bois. Leurs prix varient entre autres selon les conditions climatiques, les récoltes et la demande alimentaire mondiale.

Pourquoi investir dans les matières premières ?

Investir dans les matières premières présente plusieurs avantages stratégiques pour optimiser la performance et améliorer la répartition des risques dans un portefeuille d’investissement :

  • Diversification du portefeuille : les matières premières évoluent souvent de manière décorrélée par rapport à d’autres classes d’actifs plus classiques comme les actions et les obligations. Cette faible corrélation permet d’atténuer le risque global du portefeuille.
  • Protection contre l’inflation : historiquement, certaines matières premières sont considérées comme des valeurs refuges, préservant ainsi le pouvoir d’achat des investisseurs en période d’inflation. C’est notamment le cas de l’or. Attention néanmoins, investir dans l’or ou dans une autre matière première ne garantit pas une protection complète contre l’inflation. Puis, cela ne génère pas de revenus réguliers mais uniquement une plus-value éventuelle à la revente.
  • Exposition à la croissance mondiale : les matières premières offrent une exposition directe à la croissance économique mondiale. L’expansion des pays émergents, l’urbanisation croissante et le développement des infrastructures stimulent la demande en métaux industriels, en énergie et en produits agricoles.

D’autre part, les cycles économiques influencent positivement certaines matières premières. En phase de reprise économique, la demande industrielle pousse généralement à la hausse les prix des métaux et de l’énergie. Les investisseurs peuvent ainsi potentiellement profiter de ces cycles pour optimiser leurs rendements.

Enfin, la rareté grandissante de certaines ressources naturelles (pétrole ou lithium par exemple), combinée à une demande constante ou croissante, crée un potentiel d’augmentation des prix.

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Comment investir dans les matières premières ?

Il existe plusieurs moyens d’investir dans les matières premières, selon votre profil de risque, vos objectifs et votre horizon de placement notamment. La plupart de ces supports sont accessibles au sein d’un contrat d’assurance vie, d’un compte-titres ou d’un PEA (plan d’épargne en actions).

En direct

Investir dans une matière première en direct consiste à l’acheter physiquement, la stocker puis la revendre au moment opportun. Cette solution reste limitée aux métaux précieux pour les particuliers, principalement l’or et l’argent sous forme de pièces ou de lingots.

Le stockage représente un défi majeur de l’investissement physique. Pour stocker de l’or ou de l’argent, il est possible d’opter pour un coffre-fort, à la banque ou à domicile, ou les services de stockage spécialisés. Chaque solution implique cependant des coûts et des considérations de sécurité spécifiques.

Les autres matières premières, comme le pétrole, le cuivre ou le blé par exemple, se prêtent beaucoup moins à l’investissement direct pour les particuliers en raison des contraintes logistiques et de stockage.

ETF matières premières

Les ETF (ou trackers) représentent une des méthodes les plus accessibles pour investir dans les matières premières. Ces fonds négociés en Bourse répliquent la performance d’indices de référence constitués de matières premières.

En plus d’être assez accessibles, les ETF sont des supports diversifiés. Notons tout de même que le degré de diversification dépend du type d’ETF acheté. Certains se concentrent sur une seule matière première tandis que d’autres en incluent un large éventail.

ETC (Exchange Traded Community)

Les ETC sont des titres négociés en Bourse qui répliquent directement la variation des cours des matières premières.

Actions de sociétés liées aux matières premières

L’investissement dans les actions d’entreprises liées aux matières premières offre une exposition indirecte aux matières premières tout en bénéficiant des dividendes et de la croissance potentiels des sociétés.

Concrètement, cela consiste à investir en Bourse, dans des entreprises qui sont impliquées dans la production, l’exploitation, la transformation ou la commercialisation de matières premières. Par exemple, vous pouvez acheter des actions de Total Energies si vous souhaitez investir dans le pétrole ou des actions d’Engie pour investir dans le gaz.

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OPCVM traditionnels

Les OPCVM (organismes de placement collectif en valeurs mobilières) sont des fonds qui permettent d’accéder à une gestion professionnelle et à une diversification au sein de multiples entreprises pour investir dans les matières premières.

Il existe des fonds thématiques, qui se concentrent sur un secteur spécifique. Par exemple, les fonds miniers investissent dans les actions de sociétés extractives, tandis que les fonds énergétiques ciblent les entreprises pétrolières ou gazières. À titre d’illustration, le fonds BlackRock World Gold Fund A2 investit en majorité dans des actions de sociétés minières aurifères.

Les OPCVM diversifiés combinent quant à eux plusieurs approches d’investissement dans les matières premières. Ils peuvent par exemple détenir des actions de producteurs, des ETF sectoriels et des produits dérivés pour optimiser l’exposition aux matières premières.

Produits dérivés

Un produit dérivé est un contrat financier dont la valeur dépend du prix d’un sous-jacent, comme l’or, le pétrole ou le blé. En quelque sorte, c’est un outil qui permet de parier sur l’évolution future du prix d’une matière première sans avoir besoin de la posséder physiquement.

Les produits dérivés permettent d’investir dans les matières premières, souvent avec un effet de levier, mais nécessitent une expertise technique approfondie. Il s’agit effectivement de produits d’investissement complexes et très risqués.

Plusieurs types de produits dérivés permettent d’investir dans les matières premières :

  • Les options : contrats qui donnent le droit d’acheter ou de vendre des matières premières à un prix fixé à l’avance, dans un certain délai ;
  • Les turbos : produits qui permettent de miser sur la hausse ou la baisse du prix d’une matière première avec un effet de levier, donc un potentiel de gain (ou de perte) amplifié ;
  • Les contrats à terme, aussi appelés futures : produits qui prévoient l’achat ou la vente d’une matière première à une date et à un prix fixés à l’avance. Ils sont souvent utilisés pour spéculer sur l’évolution des prix.

Inconvénients et risques de l’investissement dans des matières premières

Investir dans les matières premières comporte plusieurs risques et inconvénients qu’il convient de bien comprendre avant de s’engager.

  • Risque de perte en capital

Le capital investi dans les matières premières n’est pas garanti. Ce risque est plus ou moins important en fonction des supports d’investissement sélectionnés.

  • Volatilité élevée

Le prix des matières premières peut fortement évoluer, en fonction notamment de l’offre et de la demande. Plusieurs paramètres difficiles à anticiper peuvent également avoir un impact sur les prix :

    • Les incertitudes géopolitiques ;
    • Les conditions météorologiques (particulièrement dans le secteur agricole) ;
    • Les politiques monétaires (évolution des taux de change, variation des taxes sur l’exportation ou l’importation) ;
    • Les crises sanitaires.

Avec cette forte volatilité, l’évolution des prix des matières premières est difficile à anticiper, rendant la spéculation encore plus risquée.

  • Un fonctionnement complexe

Les matières premières représentent une classe d’actifs relativement complexe. Chaque matière première présente des spécificités. De plus, il est nécessaire de bien comprendre les enjeux autour de ce secteur ainsi que le fonctionnement des supports d’investissement choisis.

Investir dans les matières premières nécessite une approche réfléchie et diversifiée. Bien qu’elles offrent des opportunités de diversification, ces investissements comportent des risques spécifiques qui doivent être soigneusement évalués en fonction de votre profil d’investisseur et de vos objectifs financiers.

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Combien d’argent faudrait-il pour vivre sans travailler ? https://fortunyconseil.fr/blog/combien-argent-pour-vivre-sans-travailler/ Tue, 02 Sep 2025 06:49:39 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8734 Pouvoir subvenir à ses besoins sans dépendre d'un emploi représente le rêve de nombreux Français. Mais combien d'argent faut-il réellement pour vivre sans travailler ? Entre les différentes méthodes de calcul, les variables personnelles et les stratégies d'investissement, découvrez tout ce qu'il faut savoir pour évaluer le capital nécessaire à votre projet de vie.

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Déterminer vos besoins financiers pour vivre sans travailler

Déterminer la somme exacte nécessaire pour vivre sans travailler nécessite une analyse personnalisée de votre situation et de vos objectifs.

Analysez votre situation actuelle

Avant de déterminer le montant nécessaire pour vivre sans travailler, il est essentiel de dresser un bilan complet de votre situation personnelle. Cette évaluation détermine à la fois le capital à réunir et la stratégie pour y parvenir.

  • Votre âge influence directement la durée sur laquelle vous devrez faire fructifier votre capital.
  • La composition de votre foyer modifie radicalement vos besoins. Une personne seule nécessite moins de ressources qu’une famille avec enfants.
  • Le lieu de résidence impacte significativement le budget requis. Vivre sans travailler à Paris nécessitera un capital bien supérieur à celui requis dans une ville en province.
  • Vos revenus actuels, qui déterminent votre capacité d’épargne mensuelle, et votre patrimoine existant constituent le point de départ de votre stratégie.
  • Votre profil de risque influence les rendements potentiels de vos investissements et donc le capital dont vous avez besoin pour vivre sans travailler.

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Estimez vos besoins futurs

Déterminer précisément vos besoins financiers mensuels s’avère essentiel. Selon l’INSEE, le niveau de vie médian en France s’élève à environ 2 028 € par mois pour une personne seule en 2022. Cependant, ce montant varie considérablement selon votre situation personnelle.

Pour établir votre budget mensuel idéal, prenez en compte :

  • Vos charges fixes (logement, assurances, abonnements) ;
  • Vos dépenses courantes (alimentation, transport, loisirs) ;
  • Vos projets futurs (voyages, achats importants) ;
  • Une marge pour les dépenses imprévues (santé, réparations).

Déterminez également la durée de vie à financer, en fonction de l’âge auquel vous espérez arrêter de travailler. Toujours selon l’INSEE, l’espérance de vie en France atteint en moyenne 85,6 ans pour les femmes et 80,0 ans pour les hommes (chiffres à fin 2024). Ainsi, si vous envisagez de cesser de travailler à 40 ans, vous devrez potentiellement financer 40 à 45 années de vie uniquement avec vos rentes.

Cette projection doit aussi tenir compte de vos objectifs personnels. Par exemple, vous devez vous demander si vous prévoyez de léguer un patrimoine à vos héritiers ou si vous souhaitez consommer entièrement votre capital.

Prendre en compte les aléas extérieurs

Même si vous parvenez à évaluer vos besoins futurs, un certain nombre d’éléments restent incertains.

L’inflation représente le principal ennemi de l’indépendance financière. Estimée en moyenne à 2 % par an, elle érode le pouvoir d’achat au fil du temps. Votre capital doit donc générer des rendements supérieurs à l’inflation pour préserver votre niveau de vie.

Les crises économiques, les variations des marchés financiers, les évolutions fiscales et les changements de situation personnelle (maladie, divorce) constituent autant d’aléas difficiles à anticiper. Pour cela, il est recommandé de prévoir une marge de sécurité de l’ordre de 10 à 20 % minimum dans vos estimations.

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Les méthodes pour calculer la somme nécessaire pour vivre sans travailler

Plusieurs approches permettent de calculer précisément le montant à épargner pour vivre de ses rentes.

La règle des 4 %

La règle des 4 % a été popularisée par les adeptes du mouvement FIRE, qui signifie Financial Independence Retire Early, ou Indépendance financière retraite précoce en français.

Cette règle repose sur un principe simple : vous pouvez retirer chaque année 4 % de votre patrimoine investi sans épuiser votre capital sur le long terme. Pour appliquer cette règle, il faut diviser vos besoins annuels par 0,04. Ainsi, si vous voulez pouvoir retirer 30 000 € par an (2 500 € par mois), vous devez constituer un capital de 750 000 € (30 000 ÷ 0,04).

Vivre uniquement des revenus de son capital pour préserver sa richesse

Découvrez dans le tableau ci-dessous le capital nécessaire pour vivre de vos rentes, selon le montant que vous souhaitez percevoir chaque mois et le taux de rendement de votre épargne. Il illustre les montants nécessaires pour vivre en conservant votre capital et en dépensant uniquement les intérêts, dividendes et loyers générés par votre patrimoine.

Rendement1 000 €/mois2 000 €/mois3 500 €/mois5 000 €/mois
2 %600 000 €1 200 000 €2 100 000 €3 000 000 €
5 %240 000 €480 000 €840 000 €1 200 000 €
7 %171 429 €342 857 €600 000 €857 143 €
10 %120 000 €240 000 €420 000 €600 000 €

Lecture du tableau : Pour percevoir une rente de 1 000 € par mois avec une épargne qui rapporte 2 % par an, il faut détenir un capital de 600 000 €. Si cette épargne est placée au taux de 5 %, 240 000 € suffisent.

Attention, des rendements élevés s’accompagnent de risques élevés. De plus, le taux de rémunération peut évoluer de manière plus ou moins importante d’une année à l’autre selon la volatilité du placement. Les chiffres sont bruts de fiscalité.

Vivre en entamant progressivement son capital

Il est également envisageable de devenir rentier en touchant à votre capital. Il convient alors de se demander pendant combien de temps vous pouvez piocher dans votre capital avant qu’il ne s’épuise. On suppose que cet argent est placé et rapporte des intérêts. La réponse varie alors notamment en fonction de la somme disponible, du taux de rendement et de la somme retirée chaque mois.

Dans le tableau ci-dessous, découvrez plusieurs exemples pour un capital initial de 100 000 €.

RendementRetrait de 1 000 €/moisRetrait de 2 000 €/moisRetrait de 3 500 €/mois
5 %11 ans4 ans et 9 mois2 ans et 6 mois
7 %12 ans et 10 mois5 ans et 1 mois2 ans et 7 mois
10 %18 ans et 8 mois5 ans et 7 mois2 ans et 9 mois

Lecture du tableau : Un capital de 100 000 € qui rapporte 5 % par an sera totalement épuisé après 11 ans si vous retirez 1 000 € par mois.

Voici d’autres exemples :

  • Un capital de 500 000 € placé à 7 % par an sera épuisé au bout de 26 ans et 5 mois si vous retirez 3 500 € chaque mois. Néanmoins, si votre train de vie est plus élevé et que vous retirez 5 000 € par mois, votre épargne sera épuisée après 12 ans seulement.
  • Avec un capital de départ d’un million d’euros placé à 7 % par an, vous pouvez retirer 5 000 € par mois pour une durée indéfinie car les gains sont supérieurs aux retraits.

Cette approche nécessite donc une gestion rigoureuse pour éviter l’épuisement prématuré du capital.

Où investir son argent pour vivre sans travailler ?

Le choix des placements détermine directement votre capacité à générer les revenus nécessaires pour vivre sans travailler. Les meilleures solutions d’investissement pour ce type de projet sont habituellement celles qui génèrent des revenus passifs. Voici une liste non-exhaustive :

  • Investir en Bourse, via des actions ou des ETF par exemple, pour profiter de leur potentiel de croissance sur le long terme ;
  • La rente viagère de l’assurance vie ou du PER (plan épargne retraite) pour percevoir des revenus passifs à vie ;
  • Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) pour investir dans l’immobilier sans souci de gestion ;
  • L’immobilier locatif en délégant la gestion à une agence spécialisée ;
  • Le staking de cryptomonnaies pour accumuler automatiquement des récompenses, à l’image des intérêts d’un compte épargne.
Livrets réglementés

Les livrets d’épargne réglementée (livret A, LDDS, PEL) sécurisent une partie de votre capital mais leurs rendements généralement faibles en font de mauvais outils d’indépendance financière. Notez également que ces livrets sont plafonnés. Il est préférable de les utiliser en priorité pour votre épargne de précaution.

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Fermeture automatique du PEL : 5 alternatives pour optimiser votre épargne https://fortunyconseil.fr/blog/fermeture-automatique-pel-5-alternatives-pour-optimiser-votre-epargne/ Tue, 19 Aug 2025 07:01:26 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8662 Dès 2026, une vague massive de fermetures automatiques va toucher les plans épargne logement (PEL) ouverts depuis 2011. Si vous possédez l'un de ces produits d'épargne, il est temps d'anticiper cette échéance et de choisir la meilleure alternative pour votre argent.

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Ce qu’il faut savoir sur la fin programmée de votre PEL

Depuis le 1er mars 2011, les PEL (plans épargne logement) ont une durée de vie limitée. En effet, au bout de 15 ans de détention, ils sont automatiquement clôturés.

Les premiers PEL concernés par cette fermeture automatique sont ceux ouverts à partir du 1er mars 2011. Cela signifie que dès mars 2026, des millions d’épargnants français verront leur plan se clôturer automatiquement, sans possibilité de contestation auprès de la banque ou de prolongation.

PEL ouverts avant 2011

Les plans épargne logement ouverts avant le 1er mars 2011 peuvent être conservés sans limite de durée.

Lors de la fermeture automatique de votre PEL, vos fonds sont transférés sur un compte sur livret ordinaire de votre banque, généralement moins rémunérateur. Ainsi, vous perdez le taux d’intérêt de votre PEL ainsi que les droits à prêt immobilier. En revanche, vos fonds acquièrent une liquidité immédiate et deviennent disponibles sans pénalité suite à la clôture du PEL.

Ce livret de remplacement rapportant peu de manière générale, il convient de se demander où placer au mieux l’épargne constituée sur votre PEL après sa fermeture.

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Où placer l’argent du PEL clôturé ?

Face à cette fermeture automatique du PEL, il est crucial d’anticiper et de comparer les alternatives disponibles. Le choix dépendra de vos objectifs patrimoniaux, de votre appétence au risque et de votre horizon d’investissement.

Faut-il ouvrir un nouveau PEL ?

Ouvrir un nouveau PEL après la fermeture de l’ancien reste possible. Néanmoins, le taux d’intérêt pour un plan épargne logement ouvert en 2025 s’élève à 1,75 % brut de fiscalité, ce qui est peu avantageux. D’autant plus que ce taux reste identique sur toute la durée de détention.

Par ailleurs, les nouveaux PEL conservent un plafond de versement fixé à 61 200 €, montant qui peut toutefois être dépassé par la capitalisation des intérêts au fil des années. Puis, comme leurs prédécesseurs, ils restent soumis à une durée limitée de 15 ans et imposent une obligation de versement minimum de 540 € par an.

En outre, la fiscalité du PEL est moins attractive qu’avant. Les plans ouverts avant 2018 bénéficiaient effectivement d’une fiscalité plus avantageuse. Pendant les 12 premières années, les intérêts étaient exonérés d’impôt sur le revenu. Ils étaient seulement assujettis aux prélèvements sociaux au taux de 17,2 %.

Ce régime fiscal attractif n’existe plus aujourd’hui. Les intérêts sont soumis au PFU (prélèvement forfaitaire unique) de 30 % ou au barème progressif de l’impôt sur le revenu dès la première année de détention.

Une épargne logement ?

En termes d’aide à l’acquisition d’un logement, le but premier du PEL à l’origine, celui-ci n’est pas aussi avantageux qu’avant. Les épargnants ayant ouvert un plan épargne logement après 2018 ne bénéficient plus de la prime d’Etat, autrefois versée à ceux qui utilisaient leur épargne pour obtenir un prêt immobilier.

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Autres livrets réglementés (livret A, LDDS)

Les livrets réglementés constituent une alternative naturelle pour accueillir une partie des fonds issus de votre PEL clôturé. Le livret A et le LDDS (livret de développement durable et solidaire) affichent un taux de rémunération de 1,7 % depuis le 1er août 2025.

L’un des principaux atouts de ces livrets réside dans leur traitement fiscal puisque les intérêts sont totalement exonérés d’impôt sur le revenu et de prélèvements sociaux. La disponibilité constitue un autre avantage majeur avec une liquidité immédiate sans frais ni pénalités, contrairement à de nombreux autres placements. Enfin, la sécurité du capital garanti offre une tranquillité d’esprit totale aux épargnants les plus prudents.

Le livret A propose un plafond de 22 950 € de versement tandis que le LDDS permet de placer jusqu’à 12 000 € supplémentaires aux mêmes conditions.

Malgré leurs qualités, les livrets réglementés présentent certaines limitations qu’il convient de considérer. Les plafonds relativement bas peuvent s’avérer insuffisants pour accueillir l’intégralité des fonds d’un PEL bien alimenté au fil des années. Le rendement reste plafonné par la réglementation, ce qui limite le potentiel de performance.

Ces livrets réglementés conviennent aux épargnants privilégiant avant tout la sécurité et souhaitant constituer une épargne de précaution facilement mobilisable ou financer des projets à court terme.

Assurance vie

L’assurance vie en fonds euros représente une alternative sécurisée pour les épargnants souhaitant préserver leur capital après la clôture du PEL. En effet, le capital investi en fonds euros est garanti.

Cette sécurité s’accompagne d’un rendement variable selon les fonds. Pour illustrer le potentiel de performance, le meilleur taux servi au titre de 2024 a atteint 4,65 % pour le contrat CORUM Life. Son fonds euros est accessible à 25 % maximum des versements. Plus globalement, le rendement moyen des fonds euros s’est établi à 2,6 % en 2024 selon France Assureurs (net de frais, avant fiscalité).

Au-delà de la sécurité du capital, l’assurance vie permet de diversifier au mieux son épargne avec les unités de compte. Celles-ci sont très variées (actions, obligations, SCPI, ETF, etc.) et visent généralement un rendement potentiel supérieur. Les unités de compte présentent toutefois un risque de perte en capital contrairement aux fonds euros.

Par ailleurs, l’assurance vie affiche une fiscalité attractive sur les retraits. Après 8 ans de détention, les épargnants bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € sur les gains pour une personne seule, montant qui double à 9 200 € pour un couple marié ou pacsé.

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SCPI

Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) présentent plusieurs attraits pour les investisseurs en quête de diversification.

Le rendement constitue l’argument principal avec des distributions pouvant dépasser 6 % bruts par an pour les SCPI les plus performantes, un niveau bien supérieur à celui des placements garantis.

Ces véhicules d’investissement permettent également une diversification patrimoniale en accédant à un parc d’actifs immobiliers avec un ticket d’entrée modéré, bien inférieur à celui nécessaire pour un investissement immobilier direct.

La gestion déléguée représente un autre avantage appréciable puisque les porteurs de parts n’ont aucune gestion locative à assurer, contrairement à l’investissement locatif traditionnel.

L’investissement en SCPI comporte néanmoins des risques qu’il convient d’évaluer attentivement. Tout d’abord, les investisseurs s’exposent à un risque de perte en capital.

Puis, la liquidité à la revente est parfois limitée, selon les conditions du marché. Enfin, les performances peuvent varier à la hausse comme à la baisse en fonction des évolutions des marchés immobiliers notamment. Notons que les SCPI s’adressent aux investisseurs disposant d’un horizon de placement long, de 8 à 10 ans minimum.

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PER

Le PER (plan épargne retraite) permet de se constituer un complément de retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux immédiats. Il peut également être adapté pour placer les fonds épargnés sur votre PEL clôturé.

Au même titre que l’assurance vie, le plan épargne retraite permet d’investir en fonds euros à capital garanti et en unités de compte variées.

D’autre part, les versements effectués sur un PER sont déductibles du revenu imposable, permettant de réduire immédiatement l’impôt sur le revenu. Pendant la phase d’épargne, les plus-values réalisées au sein du plan ne sont pas imposées, favorisant ainsi la capitalisation des gains. À la sortie, les épargnants peuvent choisir de récupérer leur épargne sous forme de rente viagère ou de capital selon leurs besoins.

Le PER impose néanmoins des contraintes importantes qu’il faut bien mesurer avant d’y placer les fonds d’un PEL clôturé. L’épargne investie dans un PER demeure indisponible jusqu’à la retraite, sauf dans certains cas de déblocage anticipé strictement encadrés par la réglementation (accidents de la vie et achat de la résidence principale). Cette contrainte de liquidité peut s’avérer problématique pour des épargnants ayant des besoins de trésorerie à moyen terme.

Par ailleurs, à la sortie du plan, les sommes récupérées sont imposées plus lourdement en contrepartie de l’avantage fiscal à l’entrée. Le capital est en effet fiscalisé, en plus des intérêts.

Le PER convient particulièrement aux épargnants qui disposent déjà d’une épargne de précaution suffisante par ailleurs et qui recherchent avant tout une optimisation fiscale immédiate. Il s’adresse également à ceux dont l’objectif principal est la préparation de la retraite et qui n’anticipent pas de besoins de liquidité à court ou moyen terme.

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Tableau comparatif des alternatives au PEL

Découvrez ci-dessous un tableau comparatif des différentes alternatives au PEL développées précédemment.

PlacementRendementPlafondFiscalitéRisque de perte en capitalLiquidité
Nouveau PEL1,75 % pour un PEL ouvert en 202561 200 €Intérêts soumis au PFU chaque année pour les PEL ouverts après 2018Aucun- Pénalité en cas de retrait avant 4 ans

- Tout retrait avant son échéance entraîne sa fermeture
Livret A1,7 % depuis le 1er août 202522 950 €AucuneAucunImmédiate
LDDS1,7 % depuis le 1er août 202512 000 €AucuneAucunImmédiate
Fonds euros de l'assurance vie2,6 % en moyenne en 2024Aucun- Retrait avant 8 ans : PFU

- Retrait après 8 ans : abattement de 4 600 ou 9 200 €
AucunImmédiate
SCPI4,72 % en moyenne en 2024AucunFiscalité des revenus fonciers ou SCPI européennesModéréPotentiellement limitée
PER- Fonds euros : environ 2,6 % en moyenne en 2024

- Unités de compte : variable selon les supports
Aucun- Déduction fiscale des versements

- Capital imposé à la sortie en contrepartie
- Fonds euros : aucun

- Unités de compte : variable
Capital bloqué jusqu’à la retraite hors cas particuliers

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Combien épargner chaque mois ? Méthodes et placements à étudier https://fortunyconseil.fr/blog/combien-epargner-chaque-mois/ Thu, 31 Jul 2025 07:10:19 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8639 Comment s’y prendre pour mettre de l’argent de côté régulièrement ? Découvrez des méthodes et informations utiles pour savoir combien épargner chaque mois.

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La règle des 50 / 30 / 20 pour savoir combien épargner chaque mois

Afin de déterminer combien épargner chaque mois, vous pouvez utiliser différentes méthodes. L’une d’entre elles est la règle des 50 / 30 / 20. Elle se présente comme suit :

  • 50 % de vos revenus pour couvrir les dépenses courantes

Les dépenses courantes (logement, alimentation, assurances, transports, etc.) représentent une partie incontournable de votre budget mensuel. Si certaines d’entre elles s’avèrent difficilement compressibles, la règle 50 / 30 / 20 suggère de limiter leur poids à 50 % de vos revenus. De la sorte, vous pouvez plus facilement mettre de l’argent de côté.

  • 30 % de votre budget pour les loisirs

Sorties au restaurant, abonnement Netflix ou Spotify, cadeaux divers, vacances… Sans maîtrise, l’argent que vous consacrez à vos loisirs peut vite atteindre des montants élevés. Pour éviter les abus qui limiteraient votre capacité à épargner, la méthode recommande un budget loisir de 30 % maximum.

Notez qu’il est plus facile de diminuer ce budget afin d’économiser davantage. C’est notamment sur ce type de fondement que se base le mouvement financier Fire, visant l’indépendance financière et une retraite anticipée. Adopter le frugalisme permet également d’économiser davantage sur ce poste de dépenses.

  • 20 % pour l’épargne

Dans une démarche 50 / 30 / 20, les 20 % restants sont orientés vers l’épargne. En fonction de votre situation et de vos besoins, vous pouvez prioriser l’épargne de précaution ou privilégier des investissements de plus long terme.

Une règle générale et imparfaite

Notez que si la règle des 50 / 30 / 20 s’avère plutôt simple et facile à comprendre, elle ne s’adapte pas parfaitement à la situation de chacun. Par exemple, elle ne fait pas de distinction selon votre situation familiale ou votre niveau de revenus.

Combien épargner chaque mois en fonction de son salaire

Si vous souhaitez adapter votre effort à votre niveau de revenus réel pour savoir combien épargner chaque mois, vous pouvez le faire assez facilement. En toute logique, plus vos revenus augmentent, plus vous pouvez mettre de l’argent de côté.

Le tableau suivant vous donne une indication générale de la part de vos revenus que vous pouvez consacrer à l’épargne chaque mois, en fonction de votre salaire :

Salaire mensuel netTaux d'épargneÉpargne mensuelle
1 500 € ou moins5 à 10 %75 à 150 €
1 500 à 2 000 €10 à 15 %150 à 300 €
2 000 à 3 000 €15 à 25 %300 à 750 €
3 000 à 5 000 €25 à 30 %750 à 1 500 €
Plus de 5 000 €Plus de 30 %1 500 € minimum

Au-delà de ce tableau indicatif, il faut également :

  • Ajuster votre effort d’épargne à vos objectifs. Il peut s’agir aussi bien d’un objectif de court terme (financer vos prochaines vacances) ou d’un projet de long terme (apport personnel pour l’achat de la résidence principale).
  • Prendre en compte votre situation familiale, et les dépenses supplémentaires associées à celle-ci.
  • Prendre en compte l’évolution de vos revenus. Les primes exceptionnelles ou rémunérations variables doivent être intégrées à vos calculs pour savoir combien épargner.

À nouveau, ces indications ne prennent pas en compte les particularités de votre situation individuelle qui peuvent impacter combien vous pouvez épargner chaque mois.

Quel taux d’épargne moyen pour les Français ?

À fin 2024, l’Insee estime que le taux d’épargne moyen des ménages français atteint 18,2 %. Le taux d’épargne financière, qui exclut l’épargne consacrée à l’immobilier (remboursement d’un emprunt par exemple), se situe à 9 %.

Combien mettre de côté pour son épargne de précaution

Lorsque vous commencez à épargner, il convient de débuter par la constitution de votre épargne de précaution. En quelques mots, il s’agit d’un matelas de sécurité, pour faire face à une dépense imprévue potentiellement coûteuse, comme la réparation d’un véhicule ou le remplacement d’un appareil électroménager.

Avoir une épargne de précaution à disposition vous aide à régler une telle dépense, sans nécessairement impacter votre niveau de vie habituel. Vos économies peuvent également vous soutenir, autant que faire se peut, en cas de perte de votre emploi.

Il n’est cependant pas recommandé de constituer une épargne de précaution trop importante. Passé un certain point, cela devient inefficient, car cet argent serait mieux placé s’il était dédié à des investissements de plus long terme.

Par convention, on estime qu’il faut consacrer 3 à 6 mois de dépenses courantes à son épargne de précaution. Après quoi, il est préférable d’investir cette épargne afin de faire fructifier votre argent.

Comment épargner chaque mois ?

En plus d’identifier combien épargner chaque mois, vous devez aussi choisir comment épargner chaque mois.

Les livrets pour l’épargne de précaution

Les livrets d’épargne réglementés (livret A, LDDS) trouvent pleinement leur utilité pour constituer une épargne de précaution. Ils ne présentent aucun risque de perte en capital et votre argent reste disponible à tout moment. En revanche, leur rendement (1,7 % à compter du 1er août 2025) reste limité. De plus, ils sont plafonnés, à 22 950 € de versements pour le livret A et 12 000 € pour le LDDS.

L’assurance vie, un placement flexible multiprojets

Grâce à sa flexibilité, l’assurance vie se prête parfaitement à l’investissement de vos économies. Cette enveloppe fiscale à versements et retraits libres vous permet de placer votre argent comme bon vous semble, d’autant qu’il n’y a pas de plafond sur l’assurance vie. Vous pouvez notamment mettre en place des versements programmés mensuels, pour épargner chaque mois sur votre contrat.

Au sein de celui-ci, vous pouvez orienter votre épargne vers un fonds euros à capital garanti ou des unités de compte. Investies sur les marchés financiers (Bourse, obligations notamment), en immobilier ou encore en Private Equity, elles jouent un rôle important dans la diversification de votre épargne, tout en cherchant des rendements potentiellement plus élevés. Elles présentent toutefois des niveaux de risque variables et un horizon de placement recommandé à prendre en compte.

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Le PER, pour la préparation de la retraite

Dans un autre registre, le plan d’épargne retraite (PER) vise, comme son nom l’indique, la préparation de la retraite. Comme l’assurance vie, le PER comporte un fonds euros et des unités de compte diversifiées. Vous pouvez également épargner chaque mois sur votre plan si vous le souhaitez.

Ces versements peuvent être déduits de votre revenu imposable, pour générer une économie d’impôt. En contrepartie, la fiscalité du PER est durcie au déblocage de l’épargne, qui se fait uniquement à la retraite, hors cas particuliers (accidents de la vie notamment).

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Les SCPI, une épargne immobilière

Accessibles dès quelques centaines d’euros, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) vous aident à investir votre épargne dans un patrimoine d’immobilier d’entreprise. En contrepartie, vous percevez les loyers sous forme de dividendes, tous les mois ou tous les trimestres. Investir en SCPI avec des versements programmés contribue à placer votre épargne tous les mois dans l’immobilier. Notez que les rendements ne sont pas garantis et que ce placement présente un risque de perte en capital.

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La Bourse, hauts rendements et hauts risques

Pour placer tout ou partie de votre épargne chaque mois, vous pouvez également vous intéresser à la Bourse. Avec un compte-titres ordinaire (CTO) ou un plan d’épargne en actions (PEA), vous pouvez investir en Bourse et viser des rendements élevés, en contrepartie d’une prise de risque élevée elle aussi. Là encore, ces enveloppes fiscales vous permettent d’épargner chaque mois à votre rythme, de façon très flexible.

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Le tableau comparatif Assurance vie / PER https://fortunyconseil.fr/blog/tableau-comparatif-assurance-vie-per/ Tue, 29 Jul 2025 06:41:19 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8626 Découvrez le tableau comparatif entre assurance vie et PER, pour mieux comprendre les points communs et différences de ces deux placements et savoir lequel choisir.

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Tableau comparatif : assurance vie ou PER

Ce tableau comparatif de l’assurance vie et du PER (plan d’épargne retraite) récapitule l’essentiel à savoir sur le fonctionnement de l’un et de l’autre.

CatégorieAssurance viePER
Horizon de placementMoyen à long terme
8 ans minimum recommandés
Placement dédié
à la préparation de la retraite
Supports d'investissementFonds euros à capital garanti

Unités de compte diverses (Bourse, obligations, immobilier, etc.)
Fonds euros à capital garanti

Unités de compte diverses (Bourse, obligations, immobilier, etc.)
FraisFrais sur versements (réductibles à 0 %)
Frais d'arbitrage (réductibles à 0 %)
Frais de gestion
Frais sur versements (réductibles à 0 %)
Frais d'arbitrage (réductibles à 0 %)
Frais de gestion
Frais d'arrérage sur rente (le cas échéant)
VersementsLibres, sans plafond

Des limites peuvent exister sur certains supports selon les contrats
Libres, sans plafond

Des limites peuvent exister sur certains supports selon les contrats

Versements déductibles dans la limite du plafond d'épargne retraite
RetraitsLibres, à tout momentPas de retrait avant l'âge légal de départ à la retraite

Exceptions en cas d'accident de la vie
ou pour financer l'achat de la résidence principale

Déblocage en capital et/ou en rente viagère
Avantages fiscauxAucune fiscalité en l'absence de rachat

Abattement annuel sur les intérêts rachetés après 8 ans de détention du contrat
(4 600 ou 9 200 €)

Abattement sur la succession
(152 500 / 30 500 € selon la date des versements)
Déduction fiscale des versements
dans la limite du plafond d'épargne retraite

Exonération d'impôt sur la fortune immobilière en phase d'épargne

Aucune fiscalité en l'absence de rachat

Abattement sur la succession
(152 500 / 30 500 € selon la date du décès)
SuccessionChoix libre du ou des bénéficiaires

Exonération totale pour le conjoint survivant/partenaire de Pacs

Abattement sur la succession
Choix libre du ou des bénéficiaires

Exonération totale pour le conjoint survivant/partenaire de Pacs

Abattement sur la succession

Pour approfondir votre comparatif de l’assurance vie et du PER, et identifier les meilleurs contrats pour investir votre argent, nous vous recommandons de prendre rendez-vous avec un conseiller en gestion de patrimoine de Fortuny. Spécialiste de l’épargne depuis plus de 10 ans, le cabinet Fortuny vous propose un accompagnement sur mesure et l’accès aux meilleurs placements.

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Les points communs à retenir du tableau comparatif assurance vie PER

Plusieurs points communs notables ressortent de notre tableau comparatif entre assurance vie et PER.

Fonds euros et unités de compte

Les supports d’investissements proposés dans un contrat d’assurance vie ou un plan d’épargne retraite s’avèrent très proches. La plupart des PER sur le marché sont des PER assurance, par opposition aux PER compte-titres, beaucoup plus rares.

Comme leur nom le suggère, les PER assurance sont proposés par des assureurs, qui répliquent régulièrement un de leurs contrats d’assurance vie sous forme de PER. Ce faisant, ils proposent tous deux une offre financière très proche, avec au moins :

  • Un fonds euros à capital garanti ;
  • Et une sélection d’unités de compte. Ces dernières, qui comportent une prise de risque de perte en capital, peuvent être investies aussi bien sur les marchés financiers (actions, obligations) qu’en immobilier (SCPI, SCI).

Versements libres

Sur un PER comme sur une assurance vie, il n’existe pas de plafond d’investissement. Les versements sont libres et peuvent être effectués à tout moment. Les deux enveloppes acceptent également la mise en place de versements programmés, tous les mois par exemple.

En ce qui concerne les versements sur un PER, il est toutefois recommandé de prendre en considération le plafond d’épargne retraite. Celui-ci détermine le montant que vous pouvez verser sur votre plan en bénéficiant de la déduction fiscale vous permettant de profiter de la réduction d’impôt du PER. Notez néanmoins qu’il ne s’agit pas d’un plafond de versement à proprement parler.

Des frais comparables

Autre similarité entre assurance vie et PER, la structure de frais des deux placements se montre essentiellement identique. Chaque enveloppe peut intégrer :

  • Des frais d’entrée à l’ouverture du contrat et des frais sur versements, ces deux charges pouvant être réduites à 0 % ;
  • Des frais de gestion au titre du contrat, sur le fonds euros et les unités de compte, en sachant que chaque unité de compte individuelle peut prévoir des frais de gestion propres qui impactent la performance servie ;
  • Des frais d’arbitrage, qui peuvent être réduits à 0 %.

D’autres frais annexes peuvent également entrer en jeu, comme les frais d’arrérage sur rente, en cas de déblocage d’un PER ou d’une assurance vie sous forme de rente viagère.

Pour plus de détails, retrouvez notre analyse détaillée :

La clause bénéficiaire pour la succession

Au décès du souscripteur, les sommes placées sur un contrat d’assurance vie peuvent être transmises selon les choix du défunt. Pour cela, il doit remplir la clause bénéficiaire du contrat, en indiquant l’identité des bénéficiaires et les modalités d’attribution des fonds.

Le PER, dans sa version assurance, comprend lui aussi une clause bénéficiaire fonctionnant de la même façon. En revanche, les deux enveloppes ne suivent pas tout à fait les mêmes règles sur le plan fiscal (voir plus loin).

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Comparatif assurance vie / PER : les différences à connaître

Zoom sur les différences fondamentales entre les deux placements.

Liquidité et blocage de l’épargne

L’argent placé sur une assurance vie reste disponible à tout moment. Même s’il est recommandé de conserver son contrat pendant au moins 8 ans, pour profiter d’une fiscalité plus douce sur les retraits, cela n’empêche pas de demander un rachat de tout ou partie de son épargne.

À l’inverse, le plan d’épargne retraite restreint considérablement les possibilités de retrait. Comme son nom l’indique, il est dédié à la préparation de la retraite. En conséquence, le déblocage du PER n’est possible qu’à partir du départ à la retraite du souscripteur.

Il existe deux exceptions à cette règle :

Un avantage fiscal à l’entrée pour le PER…

Le PER se présente comme un produit dédié à la préparation de la retraite mais aussi comme une solution de défiscalisation à court terme. En effet, les versements effectués sur le plan peuvent être déduits du revenu imposable.

De la sorte, votre épargne retraite génère une réduction d’impôt. Son montant dépend de votre situation fiscale. Par exemple, 1 000 € investis sur un PER produisent une économie d’impôt de 300 € si vous êtes dans le taux marginal d’imposition (TMI) à 30 % du barème de l’impôt sur le revenu.

L’assurance vie, pour sa part, ne bénéficie pas d’un avantage fiscal à l’entrée. En revanche, elle se rattrape avec une imposition beaucoup moins lourde sur les rachats.

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…Moins d’impôt à la sortie pour l’assurance vie

À compter du 8ème anniversaire du contrat, l’assurance vie ouvre droit à un abattement fiscal annuel sur les rachats effectués. Plus précisément, cela concerne la part des gains (intérêts et plus-values) rachetés sur le contrat. Le capital, soit le cumul des versements effectués depuis la souscription, n’est jamais imposé.

L’abattement s’élève à :

  • 4 600 € pour une personne seule ;
  • 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune.

Notez que l’abattement porte uniquement sur le calcul de l’impôt sur le revenu (au taux de 7,5 ou 12,8 %). Les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.

Côté PER, il n’existe pas d’abattement fiscal équivalent au moment de débloquer le plan. Surtout, le capital est soumis au barème de l’impôt sur le revenu, en plus des gains taxés au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Pour une sortie en rente viagère, celle-ci est imposée comme une pension de retraite.

Ainsi, l’économie d’impôt générée par les versements sur le PER est en quelque sorte récupérée à la sortie, avec une fiscalité plus lourde. À TMI équivalent, le PER offre donc un report d’imposition plutôt qu’une réduction d’impôt.

Idéalement, le souscripteur du PER subira un TMI plus élevé au moment des versements qu’au déblocage de l’épargne, ce décalage lui permettant de concrétiser une économie d’impôt.

Sur la fiscalité de la succession, la règle des 70 ans n’est pas la même

Assurance vie et PER permettent au souscripteur de choisir à qui reviendront les fonds après son décès, comme évoqué plus haut. La fiscalité de cette transmission varie cependant d’un produit à l’autre, sauf pour le conjoint survivant, systématiquement exonéré d’impôt.

L’âge de 70 ans reste un paramètre crucial dans les deux cas, mais pas pour les mêmes raisons.

Du côté de l’assurance vie, on retient un abattement fiscal de 152 500 € pour chaque bénéficiaire désigné, en ce qui concerne la part du contrat constituée par les versements réalisés avant 70 ans. Après quoi, un impôt de 20 % s’applique sur les 700 000 premiers euros (31,25 % au-delà).

Pour celle constituée des versements actés après 70 ans, on applique un abattement de 30 500 € à partager entre les bénéficiaires, avant d’appliquer les droits de succession. À cela s’ajoute une exonération fiscale des intérêts produits par ces versements.

En ce qui concerne le PER, c’est l’âge du souscripteur au moment du décès qui détermine l’abattement applicable :

  • Décès avant 70 ans : abattement de 152 500 € par bénéficiaire, puis taxation à 20 % (puis 31,25 %, le cas échéant) ;
  • Décès après 70 ans : abattement de 30 500 € à partager entre les bénéficiaires, avant application des droits de succession.

Notez que les abattements de 152 500 et 30 500 € sont communs aux deux placements. Un même bénéficiaire ne peut profiter qu’une seule fois de l’abattement de 152 500 € au titre des contrats d’assurance vie et PER dont il est désigné bénéficiaire, par exemple.

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PER ou PEA, quel plan d’épargne choisir ? https://fortunyconseil.fr/blog/per-ou-pea/ Thu, 17 Jul 2025 06:50:06 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8503 Découvrez notre comparatif complet pour choisir entre PER ou PEA pour investir votre épargne.

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Qu’est-ce qu’un PER ?

Pour commencer le comparatif PER ou PEA, débutons avec une rapide présentation du plan d’épargne retraite.

Définition et fonctionnement du PER

Comme son nom l’indique, le PER est un placement dédié à la préparation de la retraite. Vous placez votre argent dans une enveloppe fiscale vous permettant d’investir dans un fonds euros sécurisé ou des unités de compte diverses (immobilier, actions, obligations, etc.), sans garantie du capital. Une fois placé, cet argent n’est déblocable qu’à la retraite, en dehors de cas particuliers (accidents de la vie, achat de la résidence principale).

Vos versements sur le PER vous donnent droit à un avantage fiscal. La déductibilité des versements vous permet en effet de réduire votre impôt sur le revenu dans l’immédiat. En revanche, la fiscalité sera alourdie à la sortie : le capital est soumis au barème de l’impôt, tandis que les intérêts sont imposés à la flat tax de 30 %.

Un PER, trois compartiments

Le plan d’épargne retraite comporte trois compartiments distincts, pour l’épargne individuelle, l’épargne collective et l’épargne obligatoire d’entreprise. Nous nous concentrons ici sur le PER individuel.

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Avantages et inconvénients du PER

Voici un récapitulatif rapide des avantages et inconvénients du plan d’épargne retraite :

Avantages

  • Déductibilité fiscale des versements sur le PER.

  • Épargne disponible à la retraite sous forme de capital, de rente viagère ou d'une combinaison des deux.

  • Transférabilité facilitée pour les anciens plans d'épargne retraite (PERP, Madelin) ou un autre PER.

Inconvénients

  • Blocage de l'épargne jusqu'à la retraite, hors cas particuliers.

  • Impôt rehaussé à la sortie en cas d'avantage fiscal à l'entrée.

  • La performance de votre épargne varie selon la qualité des supports d'investissement mis à disposition et de votre allocation.

Qu’est-ce qu’un PEA ?

Pour continuer le comparatif PER ou PEA, voici les éléments clés à retenir sur le plan d’épargne en actions.

Définition et fonctionnement du PEA

Le PEA est dédié à l’investissement en Bourse, et plus particulièrement dans des actions françaises et européennes. Les actions non-européennes sont effectivement non éligibles. De même, il n’est pas possible de diversifier votre épargne en dehors des marchés financiers, ni d’accéder à un support à capital garanti pour sécuriser votre argent.

Votre plan vous permet d’acquérir des titres de Bourse dans la limite de 150 000 € de versements. Le plafond du PEA peut être relevé à 225 000 € en optant pour un PEA-PME, qui implique davantage de restrictions dans la sélection des actions.

L’achat et la revente de titres sont possibles à tout moment. Attention néanmoins, les retraits avant le 5ème anniversaire du PEA sont sanctionnés par la fermeture automatique du plan.

Le délai de 5 ans est également retenu pour l’activation de l’avantage fiscal du PEA. En effet, les rachats sur le plan après 5 ans profitent d’une exonération totale d’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus sur les gains rachetés.

Avantages et inconvénients du PEA

Voici l’essentiel à retenir sur les avantages et inconvénients du PEA :

Avantages

  • Investissement en actions françaises et européennes.

  • Gains exonérés d'impôt sur le revenu après 5 ans.

  • Transferts possibles, avec maintien de l'antériorité fiscale.

Inconvénients

  • Plafond de 150 000 € par PEA, avec un PEA uniquement par personne.

  • Fermeture du plan en cas de retrait avant 5 ans, sans avantage fiscal sur les gains.

  • Risque de perte en capital important (investissement en Bourse).

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PER ou PEA, quelles différences ?

Zoom sur les différences notables qui peuvent vous aider à choisir entre PER ou PEA.

Des frais différents

PEA et PER présentent des structures de frais différentes. Vous pouvez consulter le détail des frais du PER sur notre site, ainsi qu’une page dédiée aux frais du PEA.

Les supports d’investissement

Entre un PER ou un PEA, vous n’investissez pas votre argent de la même façon.

Avec le PER, vous pouvez allouer votre épargne à une variété de supports d’investissement, comme :

  • Le fonds euros à capital garanti ;
  • Les unités de compte investies dans l’immobilier (SCPI, SCI, OPCI) ;
  • Les unités de compte en actions (OPCVM, ETF, produits structurés, voire actions en direct appelées titres vifs) ;
  • Les fonds obligataires (obligations d’Etat et/ou d’entreprise) ;
  • Les fonds de Private Equity.

L’offre de supports varie d’un plan à un autre, selon les fonds référencés par l’assureur. De même, les conditions d’investissement liées à chacun ne sont pas nécessairement les mêmes en fonction du PER choisi.

En ce qui concerne le PEA, les supports d’investissement se limitent principalement aux actions de sociétés françaises et européennes au sens de la zone euro. D’autres supports (OPCVM, ETF) sont également accessibles, sous réserve d’être investis à au moins 75 % dans des actions européennes.

Les plafonds

Lorsque vous souscrivez un plan d’épargne en actions, vous êtes soumis à un plafond de versement de 150 000 € (225 000 € pour un PEA-PME). Chaque plan est individuel et il n’est pas possible d’en détenir plus d’un par personne.

Le PER, quant à lui, ne prévoit ni plafond de versement ni limite particulière quant au nombre de plans détenus. En revanche, il existe ce que l’on appelle le plafond d’épargne retraite. Ce plafond vise spécifiquement les versements pouvant être déduits du revenu imposable. Son montant varie d’un contribuable à un autre. Vous pouvez retrouver votre plafond d’épargne retraite sur votre dernier avis d’imposition ou votre dernière déclaration de revenus.

Dans les faits, si vous souhaitez exploiter au mieux l’avantage fiscal à l’entrée du PER, dépasser le plafond d’épargne retraite n’est pas conseillé. Pour l’optimiser pleinement, il peut être judicieux de verser jusqu’à ce que vous sortiez de votre taux marginal d’imposition (30, 41 ou 45 %), de façon à retirer le meilleur rendement fiscal immédiat de votre placement.

La disponibilité de l’épargne et l’horizon d’investissement

Une autre différence fondamentale entre PER et PEA repose sur la disponibilité de votre épargne, une fois placée. Avec un PER, le déblocage de l’épargne peut se faire une fois que vous avez atteint l’âge légal de départ à la retraite.

Avant cette échéance, seuls deux cas de figure autorisent un rachat sur le plan d’épargne retraite :

  • Un accident de la vie (décès du conjoint, invalidité dans le foyer, surendettement, perte des droits au chômage, entre autres) ;
  • Le financement de l’achat de la résidence principale, pour la part de l’apport personnel.

En ce qui concerne le PEA, les retraits sont possibles à tout moment. Avec une nuance de taille toutefois, puisque les rachats avant 5 ans entraînent la clôture du plan.

Les différences entre PER et PEA sur le plan de la liquidité expliquent en quoi les deux plans correspondent à des horizons de placement distincts :

  • Horizon d’investissement de long terme pour le PER (objectif retraite) ;
  • Horizon de moyen terme ou plus long terme pour le PEA (5 ans minimum recommandés).

La fiscalité à l’entrée et à la sortie

PER et PEA se distinguent de façon notable sur le plan de la fiscalité.

  • Côté plan d’épargne retraite :
    • Le PER propose un avantage fiscal à l’entrée en optant pour la déductibilité des versements sur le plan.
    • Si l’avantage fiscal a été obtenu à l’entrée, la fiscalité à la sortie est durcie (taxation du capital et des intérêts).
    • Dans sa globalité, l’avantage fiscal du PER fonctionne davantage comme un report d’imposition et vous n’avez pas de garantie de réaliser une économie d’impôt.
  • Pour le plan d’épargne en actions :
    • Aucun avantage fiscal à l’entrée.
    • En cas de retrait avant 5 ans, les gains sont taxés à 30 % et le plan est automatiquement clôturé.
    • Après 5 ans, l’exonération d’impôt ramène la fiscalité à 17,2 % (prélèvements sociaux) et les rachats sont possibles à tout moment.

Quels sont les placements adaptés à votre situation ?

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Tableau comparatif PEA / PER

PERPEA
ObjectifPréparation de la retraiteInvestissement en Bourse
Plafond de versementAucun

Plafond d'épargne retraite
pour la déduction fiscale des versements
150 000 € de versements

225 000 € pour un PEA-PME
Supports d'investissementFonds euros sans risque

Unités de compte (actions, immobilier, etc.)
Actions françaises et européennes

OPCVM et ETF
Disponibilité de l'épargneDéblocage à la retraite uniquement

Hors accidents de la vie
et achat de la RP sur option
Retraits possibles à tout moment

Retraits < 5 ans = fermeture du plan
Fiscalité à l'entréeDéduction fiscale des versements
Avantage fiscal proportionnel au TMI

Possibilité de renoncer à l'avantage fiscal
Pas d'avantage fiscal
Fiscalité sur les rachatsCapital soumis au barème de l'impôt
Gains taxés à 30 %

Si pas d'avantage fiscal à l'entrée,
exonération d'impôt sur le capital
Retraits < 5 ans = 30 %

Retraits > 5 ans = 17,2 %

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Quel est le meilleur placement pour un senior ? https://fortunyconseil.fr/blog/meilleur-placement-pour-un-senior/ Thu, 10 Jul 2025 07:49:53 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8475 Choisir le meilleur placement pour un senior représente un défi majeur pour sécuriser son avenir financier et préparer sa succession. Entre protection du capital, génération de revenus complémentaires et optimisation fiscale, découvrez les solutions de placement les plus adaptées au profil d'investisseur senior.

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Les objectifs spécifiques des placements pour seniors

Les meilleurs placements pour un senior doivent répondre à des critères particuliers. Après 70 ans, les priorités en matière d’investissement ne sont pas les mêmes qu’à 30 ans par exemple.

Sécurité du capital

Une des priorités absolues pour la majorité des seniors repose sur la protection de leur capital. En effet, contrairement à un jeune investisseur qui peut se permettre de prendre des risques sur le long terme, les seniors privilégient généralement la stabilité.

Cette approche prudente s’explique par un horizon de placement plus court et une capacité de récupération limitée en cas de perte. Il faut donc privilégier les supports garantis ou à faible volatilité pour la part principale du patrimoine.

Revenus complémentaires

La recherche de revenus réguliers constitue un enjeu crucial pour les seniors. Avec la baisse de revenus au passage à la retraite, générer des revenus complémentaires devient indispensable pour maintenir son niveau de vie. Au-delà de la partie sécurisée du patrimoine, les meilleurs placements pour un senior doivent donc offrir des rendements attractifs réguliers ou permettre la mise en place de rachats partiels programmés ou une sortie en rente viagère.

Simplicité de gestion

Les seniors recherchent généralement des placements simples à comprendre, et surtout à gérer. La complexité des produits financiers peut constituer un frein. Les solutions de placement doivent ainsi être transparentes, avec des frais clairement identifiés et des modalités de fonctionnement accessibles.

Les solutions privilégiant la gestion déléguée (SCPI, autres types de fonds) ainsi que l’automatisation des versements et des rachats par exemple, permettent d’éviter une gestion active contraignante.

Fiscalité optimisée

L’optimisation fiscale revêt une importance particulière pour les seniors, qui disposent souvent de revenus plus faibles qu’en période d’activité. Choisir des placements bénéficiant d’avantages fiscaux permet de maximiser les gains nets et d’optimiser son patrimoine.

Les enveloppes comme l’assurance-vie après 8 ans, le PER (plan épargne retraite) ou le PEA (plan d’épargne en actions) après 5 ans offrent des avantages fiscaux significatifs qui peuvent faire la différence sur le rendement final des placements.

Quels sont les placements adapté à votre situation ?

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Horizon de placement

L’horizon de placement d’un senior diffère fondamentalement de celui d’un jeune investisseur. Généralement situé entre 5 et 15 ans, cet horizon impose de privilégier des placements à court et moyen terme plutôt que des investissements de long terme. Cette contrainte temporelle influence directement le choix des supports d’investissement et la répartition des actifs dans le portefeuille.

Avant 70 ans, une diversification équilibrée reste possible avec une prise de risque mesurée. Après 70 ans, il convient de privilégier la sécurité et la liquidité des placements. Après 80 ans, l’accent est mis sur la transmission patrimoniale et la simplicité de gestion.

Transmission patrimoniale

La préparation de la transmission de patrimoine constitue souvent un objectif majeur pour les seniors. Les placements choisis doivent faciliter la transmission aux héritiers tout en optimisant les droits de succession.

Certains supports, comme l’assurance vie, offrent des avantages successoraux significatifs qui peuvent réduire le coût fiscal de la transmission. Vous pouvez également envisager la donation en nue-propriété de votre patrimoine immobilier.

Les placements sécurisés et liquides pour un senior

Zoom sur les placements garantis à privilégier pour un investisseur senior.

Livrets d’épargne réglementés

Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) constituent les placements sécurisés de référence pour les seniors. Ces supports garantissent la protection totale du capital avec une disponibilité immédiate des fonds. Les retraits sont donc possibles à tout moment. Le tout dans un cadre d’exonération fiscale complète et avec une simplicité de gestion maximale.

Cependant, leur rendement reste limité, avec des plafonds restrictifs de 22 950 € pour le Livret A et 12 000 € pour le LDDS. Pour les seniors aux revenus modestes, le livret d’épargne populaire (LEP) peut offrir des taux plus attractifs. Ces livrets constituent une réserve de précaution indispensable.

Compte à terme

Le compte à terme séduit les seniors par sa simplicité et sa prévisibilité. Ce placement consiste à bloquer une somme d’argent pendant une durée définie, généralement entre 1 mois et 5 ans, en échange d’un taux d’intérêt garanti fixé à l’avance.

Sa durée et son montant sont modulables selon les besoins spécifiques du senior. D’autre part, les gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Cette solution convient particulièrement aux seniors disposant d’une épargne de précaution importante et n’ayant pas besoin d’une liquidité immédiate.

L’assurance vie, placement incontournable pour les seniors

L’assurance vie demeure un des meilleurs placements pour les seniors. Elle combine en effet flexibilité, fiscalité avantageuse et facilité de transmission.

Ce placement polyvalent offre une diversification entre fonds euros sécurisés et unités de compte plus dynamiques. Ces dernières visent un rendement potentiel supérieur en contrepartie d’un risque de perte en capital.

À la sortie, l’investisseur peut opter pour des rachats partiels programmés afin de compléter les pensions de retraite. Notons que la sortie en rente viagère est également possible, permettant de percevoir une rente régulière jusqu’au décès.

La fiscalité avantageuse de l’assurance vie constitue un de ses atouts majeurs. Après 8 ans de détention, l’assuré bénéficie d’un abattement fiscal annuel de 4 600 € (personne seule) ou de 9 200 € (couple) sur les gains rachetés. Cet avantage fiscal peut représenter une économie substantielle pour les seniors.

En termes de succession de l’assurance vie, il est toutefois préférable d’ouvrir son contrat avant 70 ans. En effet, la part des versements effectuée avant 70 ans ouvre droit à un abattement fiscal de 152 500 € par bénéficiaire. Quant aux versements effectués après 70 ans, ils bénéficient d’un abattement réduit à 30 500 € à partager entre les bénéficiaires. Les plus-values restent néanmoins totalement exonérées d’impôt lors de la transmission. L’assurance vie constitue donc un outil privilégié pour la transmission patrimoniale.

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Le PER pour anticiper la retraite et la succession

Le PER (plan épargne retraite) présente des avantages spécifiques pour les seniors, même déjà retraités. Ce dispositif permet de se constituer un complément de revenus à la retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants.

Les versements sur un PER sont déductibles des revenus imposables, ce qui peut réduire significativement l’impôt sur le revenu. Pour un senior disposant encore de revenus d’activité ou de revenus patrimoniaux importants, cette déduction peut représenter une économie substantielle.

À la sortie, le PER offre une flexibilité intéressante avec la possibilité de récupérer les fonds sous forme de rente viagère, de capital ou un mix des deux. Attention toutefois, en cas d’option pour la déduction des versements, le capital et les intérêts sont imposés à la sortie.

Souscrire un PER avant 70 ans

Notons que certains assureurs bloquent les souscriptions après 70 ans. Il est donc préférable d’anticiper et d’ouvrir un plan avant cet âge.

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La SCPI pour investir dans l’immobilier sans souci de gestion

Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) représentent une solution attractive pour les seniors souhaitant investir dans l’immobilier sans les contraintes de gestion. En effet, contrairement à l’investissement locatif traditionnel, l’investisseur est entièrement déchargé des contraintes locatives : recherche de locataires, gestion des impayés, travaux d’entretien, etc. Cette simplicité de gestion correspond pleinement aux attentes des seniors qui souhaitent vivre une retraite tranquille.

Par ailleurs, les SCPI permettent d’accéder à un patrimoine immobilier diversifié avec un ticket d’entrée abordable de l’ordre de quelques centaines d’euros. En termes de performances, elles distribuent des rendements de l’ordre de 4 à 5 % en moyenne sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels. Ces revenus potentiels réguliers constituent un complément de revenus appréciable pour les seniors.

Attention, les rendements ne sont pas garantis et il existe un risque de perte en capital. Notons également qu’il s’agit d’un placement de long terme (8 à 10 ans minimum). Cela peut représenter une contrainte pour un investisseur senior. Il est donc plus intéressant d’investir plus tôt afin de profiter au mieux de la rentabilité de la pierre papier.

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Les placements boursiers sont-ils adaptés aux seniors ?

Investir en Bourse suscite souvent des interrogations chez les seniors en raison de la volatilité des actions. Cependant, une exposition mesurée aux marchés financiers peut s’avérer pertinente dans le cadre d’un portefeuille diversifié.

Une approche possible pour un senior consiste à privilégier les actions à dividendes, dans le but de percevoir des revenus complémentaires réguliers. Attention, ces derniers ne sont pas garantis.

À l’inverse, une stratégie axée uniquement sur les plus-values présente des inconvénients pour les seniors. Cette approche nécessite un horizon de placement plus long et une expertise technique que peu de personnes maîtrisent. Le trading à court terme, en particulier, s’avère inadapté à un large public de seniors. Il exige une disponibilité constante, une connaissance approfondie des marchés et une capacité à supporter le stress des fluctuations quotidiennes. S’improviser trader après 60 ans représente généralement plus un risque qu’une opportunité.

L’allocation en actions recommandée pour les seniors reste généralement limitée à 20-30 % du portefeuille global, privilégiant toujours la sécurité du capital.

Le viager, une bonne idée ?

Le viager peut constituer une solution intéressante pour les seniors propriétaires de leur résidence principale. Il permet de céder son bien immobilier tout en conservant le droit d’y habiter à vie. De plus, vous percevez une rente viagère régulière jusqu’à votre décès.

Le viager occupé offre ainsi un complément de revenus pour compléter sa retraite, calculé en fonction de l’âge du vendeur et de la valeur du bien. Cette solution peut s’avérer particulièrement attractive pour les seniors disposant d’un patrimoine immobilier important mais de faibles revenus.

Cependant, le viager nécessite une analyse approfondie des conditions proposées et fait appel à des calculs actuariels complexes. La vente en viager va également avoir un impact sur la succession des héritiers. L’accompagnement par un notaire spécialisé s’avère indispensable pour sécuriser l’opération.

Le démembrement de propriété

Le démembrement de propriété, via la donation de la nue-propriété à ses enfants, est une autre stratégie particulièrement intéressante pour les seniors qui souhaitent préparer la transmission de leur patrimoine tout en conservant l’usage de leur bien.

Conseils pratiques et points de vigilance

Découvrez les points d’attention à prendre en compte pour optimiser son patrimoine en tant qu’investisseur senior.

Diversifier ses placements

La diversification constitue la règle d’or de tout portefeuille pour un senior. Répartir ses investissements sur différents supports permet de réduire les risques. Par exemple, une allocation équilibrée peut comprendre :

  • 40 % en placements sécurisés ;
  • 30 % en assurance vie multisupport ;
  • 20 % en SCPI ;
  • 10 % en placements plus dynamiques comme les actions.

Cette répartition doit être adaptée à la situation personnelle de chaque senior, en prenant en compte ses objectifs, son profil de risque et son horizon de placement.

Vigilance sur les placements très risqués

Les seniors doivent faire preuve de prudence face aux placements promettant des rendements exceptionnels. Les produits structurés complexes, les investissements dans des start-up ou les placements atypiques peuvent présenter un risque de perte en capital incompatible avec les objectifs d’un senior.

Il convient par ailleurs de rester vigilant face aux démarchages téléphoniques ou aux propositions d’investissement trop attractives. Un rendement élevé s’accompagne toujours d’un risque important de perte en capital. Assurez-vous de passer par un conseiller agréé pour souscrire vos placements.

Garder des liquidités en cas d’urgence

Maintenir une réserve de liquidités représente une nécessité absolue pour les seniors. Cette épargne de précaution, placée sur des supports liquides comme les livrets réglementés et le fonds euros, doit représenter au minimum 6 mois de charges courantes.

Cette réserve permet de faire face aux dépenses imprévues, comme les frais de santé ou l’adaptation du logement pour le maintien à domicile, sans avoir à débloquer prématurément des placements à plus long terme.

Faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine

Il est recommandé de faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine pour trouver les meilleurs placements pour un senior. Cet accompagnement professionnel est indispensable pour analyser sa situation patrimoniale globale, optimiser la fiscalité selon sa situation personnelle, planifier efficacement la transmission et réviser régulièrement la stratégie d’investissement.

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Versements programmés : une méthode d’épargne aux multiples avantages https://fortunyconseil.fr/blog/versements-programmes/ Tue, 17 Jun 2025 07:02:15 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8350 Mettre en place des versements programmés vous permet d’épargner progressivement au fil du temps. Zoom sur les avantages de cette méthode et les placements adaptés à l’épargne progressive.

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Les avantages des versements programmés

Les versements programmés pour votre épargne présentent quatre avantages principaux.

Épargner sans y penser

En mettant en place des versements programmés, vous automatisez votre effort d’épargne. De la sorte, vous ne risquez pas d’oublier ou de négliger votre investissement.

Par exemple, votre investissement progressif vous permet d’être sûr que vous placez 100 € par mois sur votre contrat d’assurance vie. À l’inverse, si vous comptez sur des versements complémentaires à réaliser chaque mois, vous risquez de ne pas y penser ou de dédier cette somme à une dépense ponctuelle.

Ainsi, les versements programmés vous aident à mettre en place une discipline d’épargne. Et ce, sans y penser puisque l’investissement est automatisé.

Simplicité et flexibilité des versements programmés

Autre atout indéniable des versements programmés : ils sont faciles à mettre en place. Il vous suffit d’indiquer :

  • La fréquence des versements (mensuelle, trimestrielle, semestrielle, annuelle) ;
  • Le montant que vous souhaitez placer.

Les démarches administratives à accomplir pour instaurer des versements programmés s’avèrent aussi simples que celles requises pour effectuer un versement libre complémentaire.

De plus, dans la plupart des cas, vous gardez la main sur votre épargne progressive. Vous pouvez modifier le montant ou la fréquence des versements à tout moment. De même, vous pouvez les suspendre en cas de besoin.

Notez que ces différentes opérations n’incluent pas de frais supplémentaires par rapport à un réinvestissement ponctuel.

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Lisser les risques en multipliant les points d’entrée

Dans le cadre d’un investissement dans des actifs financiers (actions, OPCVM, unités de compte), placer le même montant à un rythme régulier représente une bonne manière d’entrer sur les marchés. Cela vous permet de lisser la prise de risque sur différents points d’entrée.

Concrètement, cela signifie que lorsque les marchés sont plus chers, vous achetez moins. Vous limitez ainsi votre exposition à un risque de baisse considéré plus important.

Dans le sens inverse, quand les marchés baissent, vous achetez davantage pour le même montant. Vous profitez alors d’un meilleur potentiel de hausse.

Cette méthode d’investissement DCA (dollar cost average) s’avère pertinente lorsque vous investissez sur les marchés financiers, sans nécessairement avoir une expertise très développée. Elle est recommandée pour la plupart des épargnants, plutôt que de prendre le risque d’essayer d’identifier “LE” meilleur moment pour investir.

Pour autant, les versements programmés, en Bourse ou en immobilier, ne permettent pas d’éliminer le risque de perte en capital.

Booster le mécanisme des intérêts composés

Lorsque vous épargnez sur le long terme, vous pouvez bénéficier de la capitalisation des intérêts composés. En quelques mots, vos intérêts sont réinvestis et produisent à leur tour des intérêts par la suite. Vous bénéficiez donc d’un effet “boule de neige”, grâce auquel le montant de vos intérêts augmente au fil du temps, dans un scénario positif.

Mettre en place des versements progressifs permet de booster ce mécanisme. En effet, ils contribuent à produire davantage d’intérêts dans le temps. Vous réinvestissez donc plus (versements programmés + intérêts capitalisés) et profitez d’un effet boule de neige de plus en plus conséquent.

Pour illustrer ce phénomène, voici un exemple simplifié :

  • En investissant 15 000 € en une seule fois à un taux de 5 %, vous obtenez 31 183 € au bout de 15 ans.
  • Avec un placement initial de 15 000 € et des versements programmés de 100 € par mois, dans les mêmes conditions (5 % par an sur 15 ans), votre épargne finale s’élève à 57 779 €.
  • Notez que vous avez investi un total de 33 000 € (15 000 € + 100 € par mois pendant 15 ans). Vos versements réguliers vous ont donc aidé à investir davantage, avec un effort d’épargne réparti dans le temps, et à produire davantage d’intérêts.

Avec quels placements mettre en place des versements programmés ?

Investir avec des versements programmés peut s’envisager au travers de différents placements, ainsi que dans l’immobilier.

Assurance vie et PER

L’assurance vie se prête parfaitement à la mise en place de versements programmés. Vous pouvez alimenter votre contrat au fil du temps, et ce dès 50 € par mois avec un contrat comme CORUM Life, qui figure dans la sélection de Fortuny.

Vos versements peuvent être orientés vers des unités de compte, sans garantie du capital, ou un fonds euros, potentiellement moins rémunérateur mais sans risque. Notez cependant que les conditions varient selon les contrats. Par exemple, CORUM Life plafonne les versements sur le fonds euros à 25 % du montant investi. Autre exemple, l’assureur peut exclure certaines unités de compte des versements programmés.

Il est également possible de mettre en place des versements programmés sur un PER. Les modalités sont essentiellement identiques à celles de l’assurance vie, puisque les deux placements comportent des fonds euros et unités de compte. Rappelons en revanche que l’épargne placée sur un PER est bloquée jusqu’à la retraite (hors cas particulier).

Comme le PER se présente comme un placement de long terme pour la retraite, l’investissement progressif s’avère particulièrement pertinent.

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SCPI

Pour investir dans l’immobilier en achetant un bien, il faut prévoir un budget pour l’apport personnel et, surtout, bénéficier de la capacité d’emprunt nécessaire au financement. En l’absence de capacité d’endettement, l’achat immobilier est généralement inaccessible.

Pour autant, il reste possible d’investir dans l’immobilier avec des versements programmés dans des SCPI. De nombreuses sociétés civiles de placement immobilier proposent en effet un investissement progressif, dès 50 € par mois pour les plus accessibles.

De plus, le minimum requis pour une première souscription dépasse rarement 5 000 € et peut même se chiffrer en centaines d’euros. L’investissement SCPI s’avère donc plus accessible que l’immobilier physique, en s’adaptant mieux à votre budget.

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Investissement en Bourse

Comme évoqué plus haut, investir en Bourse avec des versements programmés constitue une bonne manière de se placer sur les marchés financiers. Vous évitez ainsi les aléas liés au “market timing”, qui posent des difficultés aux amateurs comme aux professionnels aguerris. En investissant progressivement la même somme chaque mois, par exemple, vous lissez votre prise de risque.

Pour investir en Bourse de cette façon, vous pouvez vous orienter vers un compte-titres ordinaire (CTO) ou un plan d’épargne en actions (PEA). Ces deux enveloppes dédiées à l’investissement boursier présentent des particularités distinctes mais proposent chacune la mise en place de versements programmés, selon des modalités propres aux conditions générales du contrat.

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Pyramide de Ponzi : tout savoir sur cette arnaque et comment l’éviter https://fortunyconseil.fr/blog/pyramide-de-ponzi-tout-savoir-sur-cette-arnaque-et-comment-leviter/ Thu, 12 Jun 2025 07:36:19 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8316 Attention aux fraudes de type pyramide de Ponzi, une arnaque financière qui se base sur la distribution de faux rendements provenant des nouveaux investissements. Découvrez en détail comment fonctionne ce type d’escroquerie et comment les repérer pour ne pas tomber dans le piège.

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Comment fonctionne une pyramide de Ponzi ?

La pyramide de Ponzi est une des arnaques financières les plus connues. Ce système tire son nom de Charles Ponzi, un immigré italien aux Etats-Unis qui a lancé une vaste fraude financière dans les années 1920.

Le principe de la pyramide de Ponzi est simple : rémunérer les premiers investisseurs avec l’argent collecté auprès des suivants. L’argent confié n’est ainsi pas investi comme indiqué préalablement.

Concrètement, la fraude de Ponzi consiste tout d’abord à attirer des investisseurs grâce à des promesses de rendements élevés et rapides. Les investisseurs croient placer leur argent sur des actifs divers (cryptomonnaies, actions, matières premières, etc.). En réalité, le capital n’est pas investi. Il est collecté par l’initiateur de la pyramide, qui invite ensuite ses clients à recruter de nouveaux membres. Grâce aux contributions des nouveaux entrants, les investisseurs perçoivent un rendement régulier, renforçant leur confiance.

Néanmoins, à mesure que la vente pyramidale se développe, il devient de plus en plus difficile de trouver de nouveaux membres. Le système s’effondre alors lorsque les nouveaux investissements ne suffisent plus à compenser le rendement servi aux autres investisseurs. L’afflux permanent d’argent est effectivement indispensable pour qu’une pyramide de Ponzi continue de fonctionner. Si les intérêts ne sont plus versés, les clients finissent par se plaindre et alertent la justice.

Dans le schéma de Ponzi, l’escroc peut gagner de l’argent de différentes façons. Par exemple, il peut encaisser des commissions à chaque nouvel entrant. Il peut aussi “partir avec la caisse” une fois les premiers doutes levés.

Bien que la pyramide de Ponzi puisse sembler séduisante au premier abord, elle conduit inévitablement à des pertes financières pour la majorité des participants.

Notons que cette arnaque continue d’être utilisée, bien après l’époque de Charles Ponzi. Elle a d’ailleurs été popularisée par Bernard Madoff, un des escrocs les plus connus, en 2008.

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L’exemple de Bernard Madoff

L’homme d’affaires Bernard Madoff est l’auteur de la plus grande pyramide de Ponzi de l’histoire à date. Il promettait des rendements réguliers de l’ordre de 11 % par an à toute personne qui plaçait de l’argent dans son fonds d’investissement.

Pour respecter sa promesse, il piochait dans le capital des nouveaux investisseurs pour distribuer les gains à ses clients. Ce système de vases communicants lui permettait d’entretenir l’illusion de performances régulières quelles que soient les conditions de marché.

La pyramide de Ponzi mise en place par Madoff s’est effondrée en 2008 lorsque son fonds d’investissement a fait face à des demandes de retraits massives dans le contexte de la crise des subprimes. Il n’était pas en mesure de rembourser tous ses clients et a alors été rapidement arrêté. Celui qu’on surnomme “l’escroc du siècle” a été condamné à 150 ans de prison, où il est décédé en 2021.

Madoff a pu dissimuler sa fraude aux yeux de tous notamment grâce à son image (homme d’affaires connu et respecté) et à sa connaissance des marchés financiers. Il a escroqué des particuliers et des organisations, y compris des banques et des associations caritatives par exemple. Avec son arnaque, il aurait détourné 65 milliards de dollars. Selon le ministère de la Justice américain, le montant moyen des pertes s’élevait à 250 000 dollars par victime.

Autres exemples récents de pyramides de Ponzi

En 2014, la femme d’affaires bulgare Ruja Ignatova lance le OneCoin. Cette cryptomonnaie s’avère finalement n’être qu’une arnaque pyramidale qui aura permis de détourner plus de 4 milliards de dollars. Un autre exemple de fraude de Ponzi est l’affaire RR crypto en France en 2021, une association dijonnaise qui aurait perdu plus de 40 millions d’euros, qu’elle gérait pour le compte de ses adhérents.

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Comment détecter une Pyramide de Ponzi pour éviter de tomber dans le piège ?

Certaines caractéristiques permettent de détecter une possible fraude de type Ponzi :

  • Des rendements réguliers, élevés et garantis

Les investissements légitimes visant un rendement élevé (Bourse, Private Equity) comportent nécessairement un risque de perte en capital. Notons aussi que ni le rendement ni sa régularité ne sont garantis.

  • Un investissement sans risque

Aucun investissement n’est sans risque, hors livret A et autres livrets à capital garanti. Plus le rendement visé est élevé, plus le risque de perte est important. Tout placement qui vous est inconnu avec la promesse d’un rendement très élevé mais sans risque doit être considéré comme une escroquerie.

  • Un système de revenus basé sur le recrutement de membres

Le fonctionnement d’une pyramide de Ponzi requiert le recrutement fréquent de nouveaux investisseurs. Il est primordial de se méfier des schémas qui obligent les investisseurs à recruter de nouveaux membres.

  • Une pression pour investir rapidement

Les escrocs essaient souvent de vous presser, pour limiter votre temps de réflexion et jouer sur la peur de rater une opportunité (FOMO). Pour ce faire, ils utilisent l’argument de l’offre à durée limitée ou indiquent que le rendement sera moindre si vous ne vous engagez pas dans un certain délai.

  • Un manque de transparence sur l’utilisation des fonds

Les arnaques de type Ponzi restent généralement assez floues quant à la manière dont les fonds investis sont utilisés. De plus, l’investissement présenté vise un actif extrêmement peu connu ou exotique. Assurez-vous de bien comprendre dans quoi votre argent est investi avant de vous engager.

Nos experts vous aident à détecter les fraudes

En tant que cabinet en gestion de patrimoine, nous aidons nos clients à détecter les arnaques et à savoir où et comment placer leur argent. En cas de doute, pensez à vérifier que la personne ou la société qui vous propose d’investir est inscrite auprès de l’AMF (Autorité des marchés financiers).

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Quels sont les placements préférés des Français ? https://fortunyconseil.fr/blog/quels-sont-les-placements-preferes-des-francais/ Wed, 28 May 2025 13:52:25 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8204 Découvrez les placements préférés des Français selon la dernière étude de l’INSEE. Livrets bancaires, assurance vie, épargne retraite, immobilier… quels sont les produits d'épargne les plus détenus par les ménages français ?

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Le top 3 des placements préférés des Français

Découvrez les trois placements préférés des Français, c’est-à-dire les placements les plus détenus par les ménages, selon l’étude de l’INSEE La détention de patrimoine des ménages en 2024 publiée le 14 mai 2025.

Tendance globale en termes de placements financiers

9 Français sur 10 détiennent au moins un placement financier, avec une nette préférence pour les livrets d’épargne défiscalisés. En effet, 86,9 % des personnes interrogées ont au moins un livret.

Le livret A toujours en tête

Sans surprise, le livret A demeure le placement préféré des Français. 78,1 % des ménages détiennent au moins un livret A en début d’année 2024.

Cela est dû à ses nombreux avantages :

  • Accessible à tous, majeurs comme mineurs, à partir de 10 € de versement auprès de sa banque de détail ;
  • Flexible avec des versements et retraits libres, en respectant le plafond de 22 950 € ;
  • Capital garanti ;
  • Non fiscalisé.

L’assurance vie sur une bonne dynamique

Début 2024, l’assurance vie est le deuxième placement préféré des Français. À cette date, 41,7 % des ménages détiennent au moins un contrat d’assurance vie. Le taux de détention est d’ailleurs en hausse régulière depuis 20 ans, avec une progression de 15,8 points de pourcentage entre 2004 et 2024. Il s’agit de l’augmentation la plus importante sur la période.

On remarque par ailleurs que les contrats monosupports, disposant uniquement d’un fonds euros à capital garanti, restent plus appréciés que les contrats multisupports, qui permettent d’investir en fonds euros et en unités de compte. 26,1 % des ménages détiennent au moins un contrat monosupport et 19,5 % possèdent au moins un contrat multisupport. Rappelons qu’il est possible de souscrire plusieurs contrats d’assurance vie.

On observe également que le taux de détention de l’assurance vie augmente avec l’âge :

  • Moins de 30 ans : 25,7 % ;
  • Entre 30 et 39 ans : 34,2 % ;
  • Entre 40 et 49 ans : 40 % ;
  • Entre 50 et 59 ans : 42,7 % ;
  • Entre 60 et 69 ans : 45 % ;
  • 70 ans ou plus : 50,8 %.

Cela est notamment lié aux avantages à la succession de l’assurance vie. Cette dernière facilite effectivement la transmission de patrimoine et offre un cadre fiscal avantageux grâce à de puissants abattements.

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Le LDDS complète le podium

Le LDDS (livret de développement durable et solidaire) est le troisième placement préféré des Français. 39,7 % des ménages disposent de ce livret d’épargne défiscalisé en 2024.

Les épargnants sont séduits par son fonctionnement, très proche de celui du livret A. Les versements et les retraits sont libres, il n’y a pas de fiscalité, et le taux d’intérêt est le même que celui du livret A. Une des différences principales entre les deux livrets repose sur le plafond, fixé à 12 000 € pour le LDDS.

Découvrez dans le tableau ci-dessous la liste complète des placements financiers classés selon leur taux de détention.

Le taux de détention des différents placements financiers

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Les tendances en termes d’évolution du patrimoine des Français en 2024

L’étude de l’INSEE fait ressortir des tendances particulières concernant les placements préférés des Français en 2024.

Épargne retraite en hausse

Le taux de détention de produits d’épargne retraite atteint des records en 2024, avec 19,1 % des ménages concernés. Ce chiffre augmente particulièrement depuis 2021. Cela s’explique très probablement par la création des différents plans épargne retraite (PER) par la loi Pacte en octobre 2019. Ces supports sont plus attractifs que les anciens dispositifs, avec notamment des conditions plus souples et une fiscalité plus avantageuse.

À noter que la possession d’un plan d’épargne retraite augmente avec l’âge, jusqu’à une décroissance nette à partir de 60 ans. En 2024, 29,5 % des ménages de 50-59 ans en ont au moins un, contre 11,1 % pour les 70 ans ou plus.

D’autre part, on constate que les ménages dont la personne de référence est cadre, exploitant agricole ou profession libérale s’intéressent beaucoup plus à l’épargne retraite que l’ensemble des ménages en moyenne (19,1 %).

  • Cadres : 40,6 % ;
  • Exploitants agricoles : 44,8 % ;
  • Professions libérales : 58,1 %.

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Épargne logement en baisse

De moins en moins de personnes possèdent un placement dédié à l’épargne logement, qu’il s’agisse du PEL (plan épargne logement) ou du CEL (compte épargne logement).

En effet, seulement 27 % des ménages sont concernés en 2024, contre 40,9 % vingt ans plus tôt. Cela est notamment dû au faible taux de rendement de ces produits. Le PEL distribuait un rendement de 2,25 % en 2024 (1,75 % en 2025) et le taux du CEL était de 2 % en 2024 et est fixé à 1,5 % depuis février 2025.

Découvrez dans le tableau ci-dessous l’évolution du taux de détention par types d’actifs entre 2010 et 2024.

Quel est le taux de détention selon le type d'actif ?

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Qu’en est-il du patrimoine immobilier des Français ?

Début 2024, 61,2 % des ménages français détiennent au moins un bien immobilier selon l’INSEE.

En ce qui concerne la résidence principale, 57,2 % des ménages en sont propriétaires, ce qui représente une proportion quasi stable depuis 1998. Logiquement, ce chiffre est beaucoup plus élevé chez les personnes âgées que chez les jeunes. 71,3 % des 70 ans ou plus sont propriétaires de leur résidence principale, contre 17,2 % des moins de 30 ans.

En outre, 20,5 % des Français possèdent un logement autre que leur résidence principale (résidence secondaire, investissement locatif, logement vacant, etc.).

L’étude de l’INSEE relève également le taux d’endettement des personnes interrogées. La moitié des épargnants de 30 à 49 ans ont un crédit immobilier à rembourser, contre seulement 6,1 % des plus de 70 ans. Acheter un bien immobilier suppose donc le plus souvent d’avoir un emprunt en cours, et ce particulièrement avant 50 ans.

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