Actualités des placements en Bourse - Fortuny https://fortunyconseil.fr/cat/financier/bourse/ Gestion de patrimoine Tue, 30 Sep 2025 06:38:46 +0000 fr-FR hourly 1 Gestion indicielle : l’essentiel à savoir https://fortunyconseil.fr/blog/gestion-indicielle/ Tue, 30 Sep 2025 06:38:46 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8928 La gestion indicielle consiste à reproduire la performance d’un indice boursier via des fonds indiciels ou des ETF. Elle séduit par sa simplicité, ses frais réduits et sa transparence mais présente également certaines limites. Découvrez dans ce guide complet ce qu’est la gestion indicielle, ses avantages, ses inconvénients et les étapes clés pour investir efficacement.

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Qu’est-ce que la gestion indicielle ?

La gestion indicielle, également appelée gestion passive, consiste à répliquer les performances d’un indice boursier de référence. Cette approche se matérialise principalement à travers les fonds indiciels et les ETF (Exchange Traded Funds), qui permettent aux investisseurs d’accéder facilement à une exposition diversifiée sur un marché donné.

La gestion passive repose sur l’acquisition des titres composant l’indice dans les mêmes proportions que leur pondération au sein de cet indice. Par exemple, si une entreprise représente 10 % de l’indice, elle constituera également 10 % du portefeuille du fonds.

L’objectif principal de la gestion indicielle n’est pas de générer une surperformance par rapport au marché, mais plutôt d’obtenir un rendement équivalent à celui du marché représenté par l’indice choisi.

On parle de gestion passive car le gérant ne choisit pas directement les entreprises dans lesquelles investir ni la répartition des actifs du portefeuille. Son rôle est plutôt de sélectionner un indice de référence (par exemple le CAC 40 ou le S&P 500), puis d’organiser le portefeuille de façon à en suivre l’évolution.

Concrètement, si l’indice augmente, la valeur du portefeuille doit progresser dans la même proportion. En revanche, si l’indice baisse, la valeur du portefeuille diminue également.

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Différences entre gestion active et gestion indicielle

La différence fondamentale entre la gestion active et la gestion indicielle réside dans leur méthode et leur objectif d’investissement.

La gestion active a pour but de sélectionner les actifs qui surperforment le marché. Elle implique des prises de décision de la part des gestionnaires de portefeuille qui analysent les marchés, sélectionnent les titres et ajustent les allocations dans l’espoir de surperformer l’indice de référence. Cette approche nécessite une équipe d’analystes, des recherches approfondies et engendre des frais de gestion plus élevés que la gestion passive.

À l’inverse, la gestion indicielle adopte une approche plus automatisée. Elle ne nécessite pas d’analyse fondamentale ni de market timing, ce qui permet de réduire considérablement les coûts de gestion. Les gérants de fonds indiciels se contentent de répliquer mécaniquement la composition de l’indice de référence, sans procéder à des analyses poussées ligne par ligne.

Cette distinction a des implications majeures sur les performances nettes des investissements, particulièrement sur le long terme où l’impact des frais de gestion, plus élevés en gestion active, devient déterminant.

Produits phares liés à la gestion indicielle

La gestion indicielle se matérialise à travers différents supports d’investissement qui rendent cette stratégie accessible aux investisseurs particuliers.

Fonds indiciels et ETF : fonctionnement, accessibilité, liquidité

Les fonds indiciels traditionnels et les ETF constituent les deux véhicules principaux de la gestion indicielle. Ils poursuivent le même objectif : répliquer la performance d’un indice boursier. Néanmoins, chacun présente des caractéristiques spécifiques.

Les fonds indiciels classiques se rapprochent des OPCVM traditionnels. L’investisseur peut y souscrire ou en sortir une fois par jour, au prix fixé après la clôture des marchés (la valeur liquidative). Ces fonds sont souvent accessibles dans les principales enveloppes fiscales (assurance vie, PEA, compte-titres), mais certains imposent un montant minimum d’investissement. Leur limite principale est qu’ils ne se négocient pas en temps réel, c’est-à-dire que vous ne pouvez pas acheter ou vendre au cours de la journée comme une action.

Les ETF (Exchange Traded Fund), aussi appelés trackers, fonctionnent différemment. Ce sont des fonds cotés en Bourse, que vous pouvez acheter ou vendre à tout moment pendant les heures d’ouverture, exactement comme une action. Cela les rend plus flexibles et liquides. L’investisseur peut ajuster son exposition en temps réel selon les mouvements du marché. De plus, les ETF offrent une grande transparence, car leur composition est publiée quotidiennement et leur valeur indicative mise à jour en continu.

Côté frais, les ETF se distinguent par leur compétitivité. Ils affichaient en 2024 des frais annuels moyens de 0,38 %, contre 0,79 % pour les fonds indiciels, selon une étude de l’AMF (Autorité des marchés financiers). Les frais varient toutefois selon les enveloppes fiscales et les distributeurs.

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Exemples d’indices majeurs (CAC 40, S&P 500, MSCI World)

Certains indices constituent des références incontournables de la gestion indicielle.

  • Le CAC 40 : il représente les 40 plus grandes capitalisations françaises et constitue le baromètre de référence du marché actions français. Cet indice propose une exposition aux entreprises leaders de l’économie française comme LVMH, Total Énergies, L’Oréal ou Sanofi. Les ETF répliquant le CAC 40 permettent aux investisseurs d’accéder facilement au marché actions français avec des frais de gestion très réduits.
  • Le S&P 500 : il regroupe les 500 plus importantes sociétés américaines cotées et constitue l’indice de référence du marché actions américain. Cet indice inclut les géants technologiques comme Apple, Microsoft, Amazon, Google et Tesla. La gestion indicielle sur le S&P 500 permet de bénéficier de la dynamique de l’économie américaine et de l’innovation technologique.
  • Le MSCI World : il offre une exposition diversifiée aux marchés développés mondiaux en incluant environ 1 500 sociétés de 23 pays développés. Cet indice constitue un outil de diversification internationale. Il faut toutefois noter qu’il est majoritairement exposé aux entreprises américaines.

Avantages de la gestion indicielle

La gestion indicielle présente des atouts majeurs qui expliquent son succès croissant auprès des investisseurs. Voici les avantages principaux, développés plus bas :

  • Diversification instantanée : exposition à des centaines de titres en un seul investissement ;
  • Frais réduits : 0,38 % en moyenne en 2024 pour les ETF contre 1,43 % pour les fonds d’actions gérés activement selon l’AMF ;
  • Transparence totale : composition du portefeuille connue en temps réel ;
  • Simplicité de gestion : pas de surveillance constante des gérants nécessaire ;
  • Performance long terme : une performance potentiellement attractive sur le long terme ;
  • Accessibilité : investissement possible dès quelques euros.

Diversification et réduction des risques spécifiques

Un des principaux atouts de la gestion indicielle repose sur sa diversification. En répliquant un indice, l’investisseur accède à un portefeuille contenant des dizaines voire centaines de titres différents, répartis sur plusieurs secteurs d’activité et zones géographiques selon l’indice choisi.

Cette diversification permet de réduire les risques spécifiques liés aux entreprises individuelles. Alors qu’un investissement direct dans quelques actions expose l’investisseur aux aléas particuliers de chaque société, la gestion indicielle dilue ces risques sur l’ensemble des composants de l’indice.

Lorsqu’une entreprise traverse une période difficile, d’autres peuvent enregistrer de bonnes performances, ce qui contribue à lisser la volatilité globale du portefeuille. Attention, cela ne constitue pas une garantie de performance ou du capital investi.

Il faut cependant prendre le temps d’analyser la composition des différents indices. Typiquement, répartir un investissement sur les indices S&P 500 et MSCI World ne permet pas une diversification optimale de votre épargne.

Faibles frais de gestion comparés à la gestion active

L’avantage économique de la gestion indicielle constitue un facteur déterminant pour ses performances sur le long terme. Les frais de gestion des ETF oscillent généralement entre 0,05 et 0,50 % par an, soit un niveau significativement inférieur aux 1,5 à 3 % annuels couramment pratiqués par la gestion active.

Cette différence de coûts peut paraître anodine sur de courtes périodes, mais son impact cumulé sur plusieurs décennies s’avère considérable.

La structure des coûts de la gestion indicielle explique cette compétitivité tarifaire. L’absence d’équipes d’analystes importantes, de recherche fondamentale approfondie et de prises de décisions complexes permet de maintenir des frais allégés.

Simplicité de suivi pour l’investisseur et performance de long terme

La gestion indicielle se distingue par sa simplicité d’utilisation qui en fait un outil d’investissement accessible à tous les profils d’investisseurs. Contrairement à la gestion active où l’investisseur doit analyser régulièrement les performances et les choix du gérant, la gestion indicielle ne demande qu’un suivi minimal.

Concrètement, une fois votre ETF ou fonds indiciel choisi, vous n’avez plus qu’à vérifier occasionnellement deux éléments simples :

  • Que les performances suivent bien celles de l’indice de référence (tracking error) ;
  • Que les frais de gestion restent stables.

Par ailleurs, l’étude SPIVA (S&P Indices Versus Active) de Standard & Poor’s, référence mondiale en la matière, démontre régulièrement la supériorité de la gestion indicielle sur la gestion active sur le long terme après prise en compte des frais. Cette performance s’explique en partie par l’effet des frais, qui sont plus importants dans le cadre de la gestion active.

Les fonds indiciels font mieux que les gérants actifs

Selon le Baromètre européen actif/passif de Morningstar, seuls 14,2 % des gérants actions actifs ont fait mieux que les fonds indiciels de leur catégorie sur 10 ans.

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Inconvénients et limites de la gestion indicielle

Malgré ses nombreux atouts, la gestion indicielle présente certaines contraintes liées à sa nature passive qu’il convient de bien appréhender.

Rendement plafonné : la gestion indicielle ne cherche pas à battre le marché

La nature même de la gestion indicielle implique une limite fondamentale : elle ne vise pas à surperformer l’indice de référence. Alors que la gestion active cherche à sélectionner des titres capables de battre le marché, la gestion indicielle se contente d’en reproduire les performances de l’indice, déduction faite des frais de gestion.

Ainsi, l’investisseur en gestion indicielle renonce à la possibilité de profiter de certaines opportunités en période de forte hausse des marchés ou de bénéficier du talent de gérants performants.

Cette limitation s’avère cependant moins pénalisante qu’elle n’y paraît. Les études à long terme (entre 10 et 20 ans), comme le rapport SPIVA de S&P Global ou le Baromètre européen actif/passif de Morningstar, montrent que très peu de gérants actifs parviennent à maintenir une surperformance constante après déduction des frais.

Risque de baisse proportionnelle à l’indice suivi

La gestion indicielle expose l’investisseur à l’intégralité des mouvements de l’indice de référence, y compris les baisses importantes lors des corrections de marché. Cette exposition complète constitue l’envers de la médaille de la réplication fidèle : la stratégie indicielle classique ne prévoit pas de protection active contre les retournements de marché. L’investisseur peut toutefois mettre en place des mécanismes externes ou des options sur son enveloppe fiscale pour limiter les pertes.

Avant de réaliser un tel investissement, il est essentiel de bien comprendre son profil de risque. Il faut être prêt à accepter que la valeur de ses investissements peut fluctuer fortement à la hausse comme à la baisse. Rappelons également qu’investir en Bourse de manière générale affiche un risque de perte en capital élevé.

Par conséquent, adopter une discipline d’investissement est crucial. Il est important de ne pas céder à la panique lors des phases baissières et d’éviter les sorties précipitées. Rester investi sur le long terme peut permettre de lisser les effets de la volatilité et de donner le temps aux marchés de se redresser après les périodes difficiles.

Plus votre horizon d’investissement est long, plus vous avez de chances que les cycles favorables compensent les phases négatives, réduisant le risque de perte en capital, à condition d’avoir une tolérance suffisante à la volatilité.

Petits écarts possibles avec l’indice (tracking error, liquidité sur marchés étroits)

Bien que la gestion indicielle vise une réplication parfaite de l’indice, plusieurs facteurs techniques peuvent générer un écart de performance, appelé tracking error. Ces écarts peuvent provenir :

  • Des coûts de transaction liés à l’achat et à la vente des titres lors des rééquilibrages ;
  • Des dividendes non immédiatement réinvestis ;
  • Des frais de gestion ;
  • Des arrondis dans les pondérations.

Ainsi, par exemple, si un ETF cherche à reproduire la performance de 5 % de l’indice répliqué, il fera peut-être +4,9 % ou +4,8 %.

D’autre part, sur les marchés étroits ou émergents, des problèmes de liquidité peuvent affecter la capacité du fonds à répliquer fidèlement l’indice, notamment lors de mouvements importants de souscriptions ou de rachats. Du fait de ces contraintes opérationnelles, il peut arriver qu’un ETF s’éloigne un peu de son indice temporairement.

Gestion indicielle en pratique : étapes pour investir dans un ETF

Opter pour la gestion indicielle requiert de suivre un processus d’investissement organisé. Voici les étapes de mise en œuvre :

  • Définir ses objectifs : horizon d’investissement, profil de risque, montant à investir ;
  • Choisir l’enveloppe fiscale : PEA (titres européens), assurance vie (diversification et flexibilité), compte-titres (large choix de titres internationaux) ;
  • Sélectionner les indices : allocation géographique et sectorielle selon vos convictions ;
  • Comparer les fonds : frais, tracking error, liquidité, etc. ;
  • Ouvrir le compte : vérification de la disponibilité des fonds choisis dans l’enveloppe ;
  • Investir progressivement : étalement dans le temps (méthode DCA) pour lisser le risque de point d’entrée ou investissement en une fois selon le contexte de marché.

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Compte-titres ou PEA : lequel choisir pour investir en Bourse ? https://fortunyconseil.fr/blog/compte-titres-ou-pea-lequel-choisir-pour-investir-en-bourse/ Thu, 17 Apr 2025 06:42:40 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7876 Le compte-titres et le plan d’épargne en actions sont deux placements dédiés à l’investissement en Bourse. Ils présentent toutefois de nombreuses différences et ne sont pas nécessairement adaptés aux mêmes profils. Zoom sur le comparatif entre compte-titres et PEA.

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Définition du PEA et du compte-titres

Le PEA (plan d’épargne en actions) est un produit d’épargne permettant d’investir en actions françaises et européennes. Son avantage principal porte sur sa fiscalité, avec l’absence de tout prélèvement tant qu’aucun retrait n’est effectué et l’exonération d’impôt sur les rachats après 5 ans.

Le compte-titres ordinaire (CTO) permet également d’investir en Bourse, tout en étant un placement beaucoup plus flexible. En effet, il propose un grand nombre d’actifs, partout dans le monde. Il n’est par ailleurs pas plafonné en termes de versements, et des retraits peuvent être effectués à tout moment, entraînant une imposition sur les plus-values.

Attention, investir en Bourse comporte un risque de perte en capital. Votre investissement est soumis aux fluctuations des marchés financiers. De plus, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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Compte-titres ou PEA, quelles sont les différences principales ?

Découvrez les différences entre le compte-titres et le PEA, que ce soit en termes de modalités d’ouverture et de clôture, de titres disponibles ou encore de fiscalité.

Modalités d’ouverture et de versements

Le compte-titres et le PEA diffèrent par leurs conditions d’ouverture et de versements. En effet, il est possible de détenir un seul PEA par personne, et deux maximum par foyer fiscal. Le nombre de CTO par personne est quant à lui illimité.

D’autre part, seuls les majeurs résidents fiscaux en France peuvent souscrire un PEA alors que tout le monde peut ouvrir un compte-titres, même les mineurs. L’ouverture du compte nécessite alors l’accord du représentant légal. Le CTO est également accessible aux personnes morales, contrairement au plan d’épargne en actions.

Puis, le PEA est obligatoirement un contrat individuel alors que le compte-titres peut être individuel, joint ou indivis.

En outre, le plan d’épargne en actions est plafonné à 150 000 € (225 000 € pour le PEA-PME et 20 000 € pour le PEA jeune). Il s’agit d’un plafond de versement, c’est-à-dire que le plan continue de produire des gains au-delà de ces seuils. Dans le cadre du compte-titres ordinaire, les versements sont libres et non plafonnés.

Types de titres

Le compte-titres ordinaire est très flexible en matière de titres éligibles. En voici une liste non exhaustive :

  • Actions internationales ;
  • Obligations ;
  • Fonds d’investissement et ETF (trackers) ;
  • Produits dérivés, qui peuvent permettre de profiter de l’effet de levier boursier.

Le CTO propose d’acheter des titres partout dans le monde, sans restriction géographique particulière, optimisant ainsi les possibilités de diversifier votre portefeuille. En ce qui concerne le PEA, le champ d’investissement est limité à l’Europe. Il permet notamment d’investir dans des actions européennes, des fonds d’investissement ou encore certains ETF.

Le PEA-PME est encore plus restrictif que le PEA classique car les entreprises qui émettent les titres doivent répondre à certains critères pour être éligibles.

Fiscalité

En termes de fiscalité, l’avantage est au plan d’épargne en actions. Ce dernier n’applique en effet aucune fiscalité tant qu’il n’y a pas de retrait. Dans ce sens, le PEA est une enveloppe adaptée à un objectif de capitalisation. Ce n’est pas le cas pour le compte-titres, où vous êtes imposé(e) même en l’absence de retrait. Si vous percevez un dividende, vous payez la fiscalité dans l’année. Et il en va de même pour les plus-values perçues à la revente d’actions.

D’autre part, qu’il s’agisse du CTO ou du PEA, les gains sont taxés au PFU de 30 %. Vous pouvez toutefois opter pour le barème de l’impôt sur le revenu (IR) si cela est plus avantageux pour vous. Il faut cocher la case 2OP lors de la déclaration de revenus pour choisir l’imposition au barème. Attention, le barème progressif de l’IR s’applique alors à tous vos revenus de placements financiers.

Cependant, la fiscalité du PEA est plus attractive en cas de retrait après 5 ans de détention. Les plus-values et les dividendes retirés sont effectivement exonérés d’impôt. Les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.

Clôture du compte

Le PEA et le compte-titres n’ont pas de limite en termes de durée de vie. Vous pouvez les conserver aussi longtemps que vous le souhaitez.

Attention toutefois, tout retrait effectué avant 5 ans de détention sur le PEA entraîne la clôture du plan. De plus, vous perdez tous les avantages fiscaux décrits précédemment. Le plan d’épargne en actions constitue ainsi un investissement de long terme.

Notons par ailleurs que la sortie en rente viagère est possible pour le PEA mais pas pour le compte-titres ordinaire.

En outre, le CTO peut être transmis de son vivant ou au décès du titulaire. Dans les deux cas, la transmission permet de gommer l’imposition des plus-values. Elle reste néanmoins assujettie aux droits de donation ou de succession selon la situation. En comparaison, le PEA ne peut pas être transmis. Il est automatiquement clôturé lors du décès du titulaire.

Comment choisir entre compte-titres et PEA ?

Le compte-titres ordinaire et le plan d’épargne en actions ne sont pas nécessairement adaptés aux mêmes profils.

Le compte-titres est plus flexible, par rapport notamment à sa sélection très large de titres et au fait qu’il ne soit pas plafonné. Il est également plus adapté au trading régulier. À l’inverse, si vous souhaitez privilégier une gestion passive, qui consiste à ne pas passer beaucoup d’ordres, le PEA pourra s’avérer plus adapté. De manière générale, le PEA convient davantage aux débutants et s’inscrit dans une logique de capitalisation sur la Bourse à long terme.

Vous pouvez par ailleurs envisager de détenir les deux enveloppes, notamment si vous avez un patrimoine conséquent. Le CTO pourra vous permettre de diversifier votre patrimoine de manière optimale via une gestion active tandis que le PEA pourra constituer un portefeuille de long terme avec une fiscalité avantageuse.

Dans tous les cas, il est nécessaire de définir sa stratégie d’investissement avant de souscrire. Pour cela, vous pouvez vous rapprocher d’un conseiller en gestion de patrimoine. Les experts de Fortuny vous offrent un bilan patrimonial complet pour déterminer les placements adaptés à vos besoins et vous accompagnent tout au long de votre investissement.

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Tableau récapitulatif des différences entre PEA et compte-titres

Retrouvez ci-dessous un tableau comparatif qui regroupe les différences principales entre le plan d’épargne en actions et le compte-titres ordinaire.

PEACompte-titres
Conditions de souscriptionMajeur résident fiscal françaisMineur, majeur ou personne morale, pas nécessairement résident fiscal français
NombreUn par personne maximumIllimité
Choix d’actionsLimité aux actions européennesIllimité, partout dans le monde
Plafond150 000 € de versementPas de plafond
RetraitsTout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du planRetraits libres
Fiscalité- Pas de fiscalité tant que l’argent reste investi
- Avant 5 ans : flat tax de 30 % ou barème de l’impôt sur le revenu
- Après 5 ans : exonération d’impôt sur le revenu sur les gains rachetés
- Fiscalité même en l’absence de retrait (dividendes)
- Flat tax de 30 % ou barème de l’impôt sur le revenu
Sortie en rentePossibleImpossible

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