Actualités des placements financiers - Fortuny https://fortunyconseil.fr/cat/financier/ Gestion de patrimoine Tue, 13 May 2025 06:45:46 +0000 fr-FR hourly 1 Faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts ? https://fortunyconseil.fr/blog/faut-il-declarer-lassurance-vie-aux-impots/ Tue, 13 May 2025 06:45:46 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8060 L’assurance vie figure parmi les placements préférés des Français grâce notamment à sa fiscalité avantageuse mais la déclaration des revenus peut constituer une démarche assez complexe. Dans quels cas faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts et comment faire ? Explications.

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Dans quels cas faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts ?

Il n’est pas toujours nécessaire de déclarer l’assurance vie aux impôts. Découvrez dans quelles situations cette déclaration est obligatoire.

En cours de vie du contrat

En l’absence de rachat, les investisseurs ne sont pas concernés par la déclaration de l’assurance vie aux impôts. Effectivement, rappelons que les versements effectués sur l’assurance vie ne sont pas imposés. De la même manière, les intérêts générés par l’épargne ne sont pas imposés tant qu’ils restent sur le contrat.

Ainsi, si vous ne retirez pas d’argent de votre assurance vie, les gains générés par votre contrat ne doivent pas apparaître sur votre déclaration de revenus.

D’autre part, rappelons que les prélèvements sociaux sont directement prélevés chaque année par l’assureur pour les fonds euros. Concernant les supports en unités de compte, les prélèvements sociaux sont dus lors du rachat.

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En cas de rachat

Effectuer un rachat sur son assurance vie consiste à retirer une partie ou la totalité des fonds du contrat. En cas de rachat, seuls les gains sont imposables et non la totalité de la somme retirée. Le capital est effectivement exonéré de fiscalité.

Pour rappel, il est plus avantageux d’attendre le 8ème anniversaire du contrat pour effectuer des retraits. En effet, après cette date, l’assuré bénéficie d’un abattement fiscal annuel de 4 600 € (personne seule) ou 9 200 € (couple soumis à imposition commune). La fiscalité de l’assurance vie applicable dépend également de la date des versements (avant ou après le 27 septembre 2017 notamment).

Si vous effectuez un rachat total, votre contrat est clôturé et la plus-value doit être déclarée à l’administration fiscale. Elle correspond à la différence entre la totalité des primes versées depuis l’ouverture du contrat et la valeur de l’assurance vie lors du rachat.

En cas de rachat partiel, le principe est le même. Vous n’avez pas à calculer la plus-value imposable vous-même, l’assureur s’en charge. La plus-value est alors à déclarer dans le cadre de l’imposition sur les revenus.

Notons que l’abattement de l’assurance vie après 8 ans est automatiquement retranché par l’administration fiscale. Vous n’avez pas besoin de le faire vous-même.

Exonération totale d’impôt

Certains motifs de rachat entraînent une exonération totale d’impôt : mise à la retraite anticipée, licenciement, invalidité, liquidation judiciaire, etc.

Comment déclarer l’assurance vie aux impôts ?

Vous n’avez pas à calculer vous-même la part taxable de votre assurance vie. La somme est automatiquement indiquée dans votre déclaration de revenus (formulaire n°2042). Il reste toutefois important de vérifier que les montants préremplis sont corrects, en vous appuyant sur l’imprimé fiscal unique (IFU) fourni par votre assureur chaque année. Découvrez quelles sont les cases de la déclaration à contrôler selon votre situation.

Rachat portant sur les versements réalisés avant le 27 septembre 2017

Selon si vous avez choisi le barème progressif de l’impôt sur le revenu (retenu par défaut) ou le prélèvement forfaitaire libératoire (sur option), les cases à vérifier pour la déclaration de l’assurance vie aux impôts diffèrent.

Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu

Pour un rachat sur un contrat de moins de 8 ans, le montant des gains est indiqué dans la case 2YY.

Dans le cadre d’un contrat de plus de 8 ans, le montant des produits apparaît dans la case 2CH. Il faut également reporter en case 2CG le montant des gains provenant des fonds euros et en case 2DF le montant des produits attachés aux unités de compte.

Option pour le prélèvement forfaitaire libératoire

Les produits des contrats de moins de 8 ans apparaissent en case 2XX. En cas de rachat sur un contrat de plus de 8 ans, les gains sont notés en case 2DH. Il faut également reporter en case 2CG le montant des intérêts des fonds euros et en case 2DF les gains des unités de compte.

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Rachat portant sur les versements effectués après le 27 septembre 2017

Imposition au PFU (prélèvement forfaitaire unique)

Pour les assurances vie de moins de 8 ans, le montant des gains est indiqué en case 2ZZ si vous avez opté pour le PFU, retenu par défaut et aussi appelé flat tax.

Concernant les contrats de plus de 8 ans, plusieurs cases sont à vérifier :

  • Case 2UU pour les gains du contrat ;
  • Case 2VV pour le résultat du calcul suivant : total des intérêts correspondant aux primes versées depuis le 27/09/2017 x [(150 000 € – primes nettes versées avant le 27/09/2017) / primes nettes versées à partir du 27/09/2017] ;
  • Case 2WW pour le solde 2UU – 2VV ;
  • Case 2CK pour le montant de l’acompte déjà acquitté* ;
  • Case 2BH où est reporté le montant des produits des unités de compte et des fonds euros afférents à l’année de rachat ;
  • Case 2CG où est reporté le montant des produits des fonds euros, autres que ceux de l’année du rachat.

Barème progressif de l’impôt sur le revenu

En cas d’option pour le barème de l’impôt sur le revenu (case 2OP), le montant des gains provenant d’un rachat sur un contrat de moins de 8 ans est écrit dans la case 2ZZ. Le montant de l’acompte déjà acquitté* est également annoté en case 2CK.

Concernant les contrats d’assurance vie de plus de 8 ans, les cases à analyser pour vérifier le montant imposable sont les mêmes que dans le cadre de l’option pour le PFU (voir ci-dessus).

*Le montant de l’acompte déjà acquitté correspond au prélèvement forfaitaire non libératoire (PFNL) appliqué lors du rachat. Il constitue un acompte de l’impôt sur le revenu. Le PFNL est de 12,8 % pour les gains des contrats de moins de 8 ans et de 7,5 % pour ceux des contrats de plus de 8 ans. Le PNFL ne s’applique pas si vous bénéficiez d’une dispense d’acompte.

En cas de sortie en rente

Pour rappel, la base imposable de la rente viagère de l’assurance vie est diminuée d’un abattement qui varie selon l’âge de l’épargnant au versement de la première rente.

Âge du rentier à la date du 1er versementPourcentage de la rente soumis à l'impôt
Moins de 50 ans70 %
Entre 50 et 59 ans50 %
Entre 60 et 69 ans40 %
Plus de 69 ans30 %

Le montant total de la rente perçue au cours de l’année doit donc être reporté sur des cases différentes en fonction de l’âge de l’épargnant lors du versement de la première rente.

  • Moins de 50 ans : case 1AW
  • Entre 50 et 59 ans : case 1BW
  • Entre 60 et 69 ans : case 1CW
  • 70 ans ou plus : case 1DW
Déclaration de l’assurance vie d’un expatrié

Les cases de la déclaration de revenus à vérifier sont différentes de celles mentionnées ci-dessus si l’assurance vie a été souscrite par un résident fiscal français à l’étranger ou si le contrat a été ouvert en France par un résident fiscal étranger.

Faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts après le décès ?

En tant que bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie d’une personne décédée, vous devez souscrire une déclaration dans certains cas. Plus précisément, il s’agit d’une déclaration partielle de succession, correspondant au formulaire 2075-A. Voici les situations dans lesquelles elle est obligatoire :

  • Lorsque des versements ont été réalisés par l’assuré après 70 ans sur un contrat d’assurance vie souscrit avant le 20 novembre 1991, et qui a été modifié par avenant après cette date ;
  • Lorsque des versements ont été effectués après 70 ans par l’assuré sur une assurance vie ouverte après le 20 novembre 1991.

Une fois rempli, le formulaire 2075-A doit être déposé auprès du service de l’enregistrement dont dépend le domicile du défunt. Et ce, dans un délai de 6 mois suivant le décès.

Si vous êtes bénéficiaire de plusieurs contrats d’assurance vie du même défunt, vous devez remplir une déclaration par assureur.

Comment choisir entre PFU et barème de l’impôt sur le revenu ?

En investissant en assurance vie, vous êtes libre de choisir la manière dont vos gains sont imposés. En effet, vous avez le choix entre le barème de l’impôt sur le revenu et le prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou flat tax.

La flat tax s’applique par défaut. Pour opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR), vous devez cocher la case 2OP sur votre déclaration de revenus. Notons que si la case a été cochée une année, elle est pré-cochée sur la déclaration de revenus de l’année suivante.

Attention, en cas d’option pour le barème progressif, celui-ci s’applique à tous les revenus de placements qui entrent dans le champ du PFU.

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Immobilier en assurance vie : investir en SCPI ou en SCI ? https://fortunyconseil.fr/blog/immobilier-en-assurance-vie-scpi-ou-sci/ Thu, 08 May 2025 06:36:06 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8039 Pour investir en immobilier dans l'assurance vie, faut-il privilégier les SCPI ou les SCI ? Avantages, inconvénients, comparatif... Le point sur ces deux supports de pierre papier en assurance vie.

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Investir dans l’immobilier en assurance vie, avec les SCPI ou les SCI

Pour investir dans l’immobilier au travers d’un contrat d’assurance vie, SCPI et SCI constituent les deux options principales.

L’immobilier en assurance vie, avec la pierre papier

Pour dynamiser et diversifier un contrat d’assurance vie, vous pouvez vous tourner vers des placements immobiliers. En l’occurrence, il s’agit de supports d’investissement spécifiques : il n’est pas possible d’intégrer un bien immobilier dans l’enveloppe fiscale de l’assurance vie. On parle alors de pierre papier, c’est-à-dire des investissements immobiliers détenus au travers de parts de fonds spécialisés.

La pierre papier en assurance vie s’envisage donc via la souscription d’unités de compte dans le contrat. Il faut distinguer trois catégories à ce titre :

  • Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) ;
  • Les SC et SCI (sociétés civiles immobilières) ;
  • Les OPCI (organismes de placement collectif en immobilier).

Habituellement, les épargnants se tournent plus facilement vers les SCPI et les SCI. Il s’agit en effet de supports d’investissement purement immobiliers. A contrario, les OPCI intègrent une poche de diversification de 35 % maximum dans des actifs financiers (Bourse notamment). Cela entraîne notamment une plus grande volatilité des performances.

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Les SCPI en assurance vie

Pour savoir quel support immobilier privilégier en assurance vie, SCPI ou SCI, commençons par nous pencher sur les premières. Plus connues du grand public, les sociétés civiles de placement immobilier permettent à leurs souscripteurs d’acheter des parts d’un patrimoine immobilier (bureaux, commerces, entrepôts, etc.), localisé en France et/ou en Europe. Puis, les loyers sont versés sous forme de dividendes aux porteurs de parts, tous les trimestres le plus souvent.

Rendement des SCPI

En 2024, le rendement moyen des SCPI a atteint 4,72 % selon l’ASPIM. Les plus performantes ont dépassé les 7 %. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Contrairement à un investissement SCPI au comptant, les dividendes d’une SCPI en assurance vie ne sont pas versés sur le compte bancaire de l’associé mais sur le contrat. Ils peuvent être placés sur le fonds euro ou utilisés pour l’achat de nouvelles parts. Dans les deux cas, vous ne payez pas d’impôt en l’absence de rachat. La SCPI en assurance vie se prête ainsi à une logique de capitalisation, pour faire croître l’épargne immobilière sur le long terme. L’horizon de placement recommandé est d’ailleurs de l’ordre de 10 ans.

Au moment d’effectuer un rachat, les SCPI bénéficient de la fiscalité de l’assurance vie. Celle-ci s’avère plus avantageuse que l’imposition des revenus fonciers.

Pour autant, les SCPI en assurance vie présentent certains inconvénients. Il faut par exemple se méfier de l’impact des frais, puisque les frais des SCPI s’ajoutent à ceux du contrat d’assurance vie. De plus, la sélection disponible varie selon les contrats. Enfin, l’assureur peut verser seulement une partie des loyers (85 % minimum) selon sa politique.

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Les SCI en assurance vie

Les sociétés civiles et sociétés civiles immobilières acquièrent elles aussi un patrimoine immobilier avec l’argent collecté auprès des investisseurs. Il peut s’agir ici d’immeubles mais pas seulement. Une SCI peut ainsi détenir des parts de SCPI ou OPCI, ainsi que des actions de foncières cotées en Bourse.

Pas d’investissement en direct

Particularité notable : les SC et SCI sont accessibles uniquement via des enveloppes fiscales telles que l’assurance vie.

Contrairement aux SCPI, les SCI ne versent pas de dividendes à leurs souscripteurs. Le rendement de ce placement de pierre papier provient de l’évolution de sa valeur liquidative, comme un OPCVM classique. Ainsi, la performance d’une SCI s’analyse en comparant la différence entre le prix d’achat et le prix de vente de votre investissement. D’une manière générale, les rendements des SCI sont plus bas que ceux des SCPI.

Autre différence importante entre SCI et SCPI : les frais. Les frais liés à l’investissement en SC/SCI s’avèrent moins élevés que ceux des SCPI, en particulier en ce qui concerne les frais d’entrée : entre 0 et 3 % pour les SCI, à comparer avec 8 à 12 % pour les SCPI, en dehors des SCPI sans frais d’entrée. Notez que les SCI prévoient elles aussi des frais de gestion, moins élevés que ceux des SCPI là encore.

Tableau comparatif SCPI et SCI en assurance vie

Le tableau suivant récapitule les différences entre les SCPI et les SCI en assurance vie.

SCPI en assurance vieSCI en assurance vie
Type d'actifsImmobilier d'entreprise
détenu en direct
Immeubles et
immobilier indirect (SCPI, OPCI, foncières cotées)
Rendements4 à 7 % en moyenne2 à 5 % en moyenne
FraisFrais de souscription de 4 à 9 %
Frais de gestion
Frais de souscription de 0 à 3 %
Frais de gestion
LiquiditéGarantie par l'assureur
avec possibilité de suspension temporaire
Garantie par l'assureur
avec possibilité de suspension temporaire
Horizon de placementLong terme
8 ans minimum recommandés
Moyen terme
Mieux adapté à un horizon de moins de 8 ans
Garantie du capitalNonNon

Choisir entre SCPI et SCI en assurance vie

En assurance vie, SCPI ou SCI se prêtent à l’investissement immobilier. Mais comme nous l’avons vu, ces deux supports présentent des différences significatives. Côté SCPI, les avantages se trouvent du côté du rendement potentiel (non garanti) et du nombre de véhicules accessibles sur le marché. En revanche, les SCI affichent moins de frais et la durée de détention minimum recommandée est moins longue.

Pour choisir entre SCPI et SCI en assurance vie, ce dernier point s’avère particulièrement important. Pour résumer, un placement en SCI a plus de sens si vous avez une optique de court ou moyen terme. Il peut contribuer à diversifier votre épargne au-delà du fonds euros notamment, bien que les SCI présentent un risque de perte en capital.

En revanche, sur le long terme, les SCPI sont plutôt gagnantes. Au fil des années, les frais d’entrée sont absorbés et les rendements potentiels, supérieurs à ceux des SCI, produisent leurs effets. C’est notamment le cas lorsque les dividendes sont réinvestis dans de nouvelles parts, pour profiter du mécanisme des intérêts composés.

Pour investir dans l’immobilier en assurance vie, avec des SCPI comme des SCI, et tirer le maximum de votre placement, il faut veiller à :

  • Choisir les meilleurs contrats d’assurance vie, en termes d’offre de supports et de frais notamment ;
  • Bien sélectionner vos SCPI et SCI, avec l’aide d’un conseiller de Fortuny par exemple.

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La clause bénéficiaire à option de l’assurance vie https://fortunyconseil.fr/blog/la-clause-beneficiaire-a-option-assurance-vie/ Tue, 22 Apr 2025 06:45:09 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7911 Pour attribuer la succession d’un contrat d’assurance vie, la clause bénéficiaire du contrat peut contenir des options, de sorte à permettre au bénéficiaire principal de choisir la solution qui lui convient.

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La clause bénéficiaire de l’assurance vie, un outil indispensable pour la succession

Pour bien expliquer la clause bénéficiaire à option, il faut commencer par revenir sur la clause bénéficiaire de l’assurance vie.

Pour préparer la transmission de patrimoine, l’assurance vie est un placement de premier choix. Elle bénéficie en effet d’une fiscalité favorable, avec des abattements sur les sommes transmises :

  • 152 500 € par bénéficiaire, pour la part des versements effectués par le souscripteur avant 70 ans (avant taxation à 20 %, puis 31,25 %) ;
  • 30 500 € à partager entre les bénéficiaires, en ce qui concerne les versements actés après 70 ans (avant taxation du capital aux droits de succession, les intérêts étant exonérés).

À la succession de l’assurance vie, les sommes sont transmises aux bénéficiaires choisis par le souscripteur. Pour les désigner, il doit remplir la clause bénéficiaire du contrat. Sa rédaction est assez libre, dans la mesure où il est possible de déroger à l’ordre successoral classique (conjoint, enfants). Un parent peut choisir de désigner un seul de ses enfants par exemple, dans la limite du respect global de la réserve héréditaire.

La clause bénéficiaire de l’assurance vie doit être rédigée avec attention, de façon à éviter des problèmes d’interprétation. Elle peut suivre un modèle standard, fourni par l’assureur, ou être adaptée par le souscripteur selon ses besoins. Il est ainsi possible de recourir à une clause alternative, comme la clause bénéficiaire à option.

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Qu’est-ce que la clause bénéficiaire à option ?

Zoom sur la clause bénéficiaire à option, également appelée clause bénéficiaire à tiroirs.

Permettre au bénéficiaire de premier rang de choisir entre plusieurs options

La clause bénéficiaire à option vise à donner au bénéficiaire principal (de premier rang) la possibilité de choisir entre plusieurs options quant à la transmission des fonds du contrat d’assurance vie. Par exemple, il peut opter pour recevoir l’intégralité des fonds en pleine propriété, récupérer l’usufruit de ces sommes ou encore une partie en pleine propriété et l’autre en usufruit.

Cette clause à tiroirs propose donc d’ordonner la succession de l’assurance vie en donnant un premier choix au bénéficiaire principal, par exemple un conjoint. Elle peut se présenter sous deux formes principales :

  • Une clause à option miroir, dans laquelle le conjoint survivant obtient des droits équivalents à ceux prévus dans la dévolution successorale ;
  • Une clause à tiroirs avec des quotités autonomes de la liquidation successorale, grâce à laquelle le bénéficiaire de premier rang choisit quelle quotité il souhaite recevoir (100 %, 75 %, 50 %, etc.), en pleine propriété ou en usufruit, la nue-propriété revenant aux bénéficiaires de second rang.

Bénéficiaires de premier et deuxième rangs

Dans le cadre d’une clause bénéficiaire à option, il existe différents niveaux de bénéficiaires :

  • Bénéficiaire de premier rang (conjoint survivant le plus souvent) ;
  • Bénéficiaires de deuxième rang (les enfants par exemple) ;
  • Le cas échéant, des bénéficiaires de troisième ou quatrième rang.

Typiquement, la clause bénéficiaire à tiroirs prévoit une attribution au conjoint survivant (premier rang), qui effectue son choix parmi les différentes options. En fonction de ce choix, les enfants (deuxième rang) récupèrent la partie de l’assurance vie qui leur revient. Et ce, sans pouvoir prétendre à la part à laquelle le bénéficiaire de premier rang a renoncé.

Notez que concrètement, le refus de la première option prévue correspond en réalité au rejet du statut de bénéficiaire de premier rang. Cet acte n’est pas considéré comme une donation au profit des bénéficiaires de second rang.

Droits de succession

En cas de taxation aux droits de succession (pour les versements effectués par le défunt après 70 ans), le lien de parenté considéré pour le calcul de l’impôt est celui entre le défunt et les bénéficiaires de second rang. Ce point a été précisé dans la réponse ministérielle Malhuret n°18026, publiée au Journal Officiel du 22 septembre 2016.

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Comment rédiger la clause bénéficiaire à option

Éclairage sur les précautions à prendre pour rédiger la clause bénéficiaire à option et exemples de modèles de clause à tiroirs.

Précautions à prendre

Comme vu précédemment, la clause bénéficiaire à option peut répliquer l’ordre de la dévolution successorale (clause miroir) ou prévoir des quotités spécifiques. Elle peut intégrer des attributions en pleine propriété, ainsi qu’une répartition de la nue-propriété et de l’usufruit. Il est aussi possible de cumuler, pour un même bénéficiaire de second rang, un droit d’usufruit sur une partie des sommes et un droit de nue-propriété sur l’intégralité de celles-ci.

La rédaction de la clause bénéficiaire à tiroirs doit faire l’objet d’une attention particulière. Il faut notamment veiller à ce que le texte ne donne pas le droit au bénéficiaire de premier rang de désigner qui sont les bénéficiaires de second rang. Le choix des bénéficiaires revient uniquement au souscripteur.

En complément, le texte doit considérer les différentes options comme étant indépendantes les unes des autres. En d’autres termes, le bénéficiaire de premier rang doit choisir de renoncer à celui-ci, pour s’aligner sur la qualité de bénéficiaire de second rang.

Enfin, la clause bénéficiaire à option doit intégrer, si nécessaire, différentes précisions. Cela peut concerner des conditions à respecter pour le choix de l’option retenue par le bénéficiaire de premier rang, comme un délai maximum de prise de décision. De même, il est recommandé d’indiquer comment le capital doit être réparti en cas décès anticipé du bénéficiaire de premier rang.

Une rédaction complexe

Il est conseillé de se faire accompagner par un spécialiste pour bien rédiger une clause bénéficiaire à option.

Modèles de clause bénéficiaire à option

Exemple 1

« Je désigne comme bénéficiaires de mon contrat d’assurance vie, en cas de décès :

  • Mon conjoint non divorcé et non séparé de corps pour l’usufruit et mes enfants vivants ou représentés pour la nue-propriété.
  • À défaut, en cas de renonciation par mon conjoint à sa qualité de bénéficiaire de premier rang, mon conjoint pour la moitié en usufruit et mes enfants vivants ou représentés pour l’autre moitié en usufruit et la nue-propriété en totalité.
  • À défaut, en cas de renonciation par mon conjoint à sa qualité de bénéficiaire de premier et de second rang, mon conjoint pour le quart en usufruit et mes enfants vivants ou représentés pour les trois quarts en usufruit et la nue-propriété en totalité.

À défaut mes héritiers. »

Exemple 2

« Je désigne comme bénéficiaires de mon contrat d’assurance vie, en cas de décès :

  • Mon conjoint non divorcé et non séparé de corps, pour l’une des quotités suivantes de la pleine propriété selon son choix : 100 % ou 50 % ou 33 %. Ce choix devra être porté à la connaissance de l’assureur dans un délai de trois mois après la date du décès. À défaut, la totalité de capital lui sera attribuée.
  • En cas de renonciation de mon conjoint, ainsi que pour l’éventuelle quotité restante après son choix, le capital reviendra à mes enfants vivants ou représentés, par parts égales entre eux.

À défaut mes héritiers. »

À quoi sert la clause bénéficiaire à option ?

Recourir à une clause bénéficiaire à option peut avoir du sens si vous souhaitez organiser la répartition de vos fonds placés en assurance vie en donnant une certaine latitude au bénéficiaire principal.

En lui donnant le choix de la quotité, par exemple, le conjoint survivant peut adapter la répartition des fonds entre lui et les enfants, en fonction des différents besoins familiaux suite au décès du défunt. Et ce, sans utiliser de donation aux enfants, ce qui permet de garder en réserve les abattements fiscaux dédiés (100 000 € par parent et par enfant) ou d’éviter le paiement de droits de donation.

La clause à tiroirs permet également de donner un droit de regard prioritaire au bénéficiaire de premier rang, ce qui peut avoir du sens selon la situation.

La clause bénéficiaire à option se présente comme une alternative à la souscription de plusieurs contrats d’assurance vie, chacun avec une clause bénéficiaire identique. Ici, le bénéficiaire principal peut renoncer à son droit sur certains des contrats et le conserver pour d’autres.

Il faut noter que certains assureurs sont réticents à accepter les clauses à tiroirs, en raison de la complexité accrue du mécanisme par rapport aux clauses bénéficiaires plus classiques.

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Compte-titres ou PEA : lequel choisir pour investir en Bourse ? https://fortunyconseil.fr/blog/compte-titres-ou-pea-lequel-choisir-pour-investir-en-bourse/ Thu, 17 Apr 2025 06:42:40 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7876 Le compte-titres et le plan d’épargne en actions sont deux placements dédiés à l’investissement en Bourse. Ils présentent toutefois de nombreuses différences et ne sont pas nécessairement adaptés aux mêmes profils. Zoom sur le comparatif entre compte-titres et PEA.

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Définition du PEA et du compte-titres

Le PEA (plan d’épargne en actions) est un produit d’épargne permettant d’investir en actions françaises et européennes. Son avantage principal porte sur sa fiscalité, avec l’absence de tout prélèvement tant qu’aucun retrait n’est effectué et l’exonération d’impôt sur les rachats après 5 ans.

Le compte-titres ordinaire (CTO) permet également d’investir en Bourse, tout en étant un placement beaucoup plus flexible. En effet, il propose un grand nombre d’actifs, partout dans le monde. Il n’est par ailleurs pas plafonné en termes de versements, et des retraits peuvent être effectués à tout moment, entraînant une imposition sur les plus-values.

Attention, investir en Bourse comporte un risque de perte en capital. Votre investissement est soumis aux fluctuations des marchés financiers. De plus, les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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Compte-titres ou PEA, quelles sont les différences principales ?

Découvrez les différences entre le compte-titres et le PEA, que ce soit en termes de modalités d’ouverture et de clôture, de titres disponibles ou encore de fiscalité.

Modalités d’ouverture et de versements

Le compte-titres et le PEA diffèrent par leurs conditions d’ouverture et de versements. En effet, il est possible de détenir un seul PEA par personne, et deux maximum par foyer fiscal. Le nombre de CTO par personne est quant à lui illimité.

D’autre part, seuls les majeurs résidents fiscaux en France peuvent souscrire un PEA alors que tout le monde peut ouvrir un compte-titres, même les mineurs. L’ouverture du compte nécessite alors l’accord du représentant légal. Le CTO est également accessible aux personnes morales, contrairement au plan d’épargne en actions.

Puis, le PEA est obligatoirement un contrat individuel alors que le compte-titres peut être individuel, joint ou indivis.

En outre, le plan d’épargne en actions est plafonné à 150 000 € (225 000 € pour le PEA-PME et 20 000 € pour le PEA jeune). Il s’agit d’un plafond de versement, c’est-à-dire que le plan continue de produire des gains au-delà de ces seuils. Dans le cadre du compte-titres ordinaire, les versements sont libres et non plafonnés.

Types de titres

Le compte-titres ordinaire est très flexible en matière de titres éligibles. En voici une liste non exhaustive :

  • Actions internationales ;
  • Obligations ;
  • Fonds d’investissement et ETF (trackers) ;
  • Produits dérivés, qui peuvent permettre de profiter de l’effet de levier boursier.

Le CTO propose d’acheter des titres partout dans le monde, sans restriction géographique particulière, optimisant ainsi les possibilités de diversifier votre portefeuille. En ce qui concerne le PEA, le champ d’investissement est limité à l’Europe. Il permet notamment d’investir dans des actions européennes, des fonds d’investissement ou encore certains ETF.

Le PEA-PME est encore plus restrictif que le PEA classique car les entreprises qui émettent les titres doivent répondre à certains critères pour être éligibles.

Fiscalité

En termes de fiscalité, l’avantage est au plan d’épargne en actions. Ce dernier n’applique en effet aucune fiscalité tant qu’il n’y a pas de retrait. Dans ce sens, le PEA est une enveloppe adaptée à un objectif de capitalisation. Ce n’est pas le cas pour le compte-titres, où vous êtes imposé(e) même en l’absence de retrait. Si vous percevez un dividende, vous payez la fiscalité dans l’année. Et il en va de même pour les plus-values perçues à la revente d’actions.

D’autre part, qu’il s’agisse du CTO ou du PEA, les gains sont taxés au PFU de 30 %. Vous pouvez toutefois opter pour le barème de l’impôt sur le revenu (IR) si cela est plus avantageux pour vous. Il faut cocher la case 2OP lors de la déclaration de revenus pour choisir l’imposition au barème. Attention, le barème progressif de l’IR s’applique alors à tous vos revenus de placements financiers.

Cependant, la fiscalité du PEA est plus attractive en cas de retrait après 5 ans de détention. Les plus-values et les dividendes retirés sont effectivement exonérés d’impôt. Les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.

Clôture du compte

Le PEA et le compte-titres n’ont pas de limite en termes de durée de vie. Vous pouvez les conserver aussi longtemps que vous le souhaitez.

Attention toutefois, tout retrait effectué avant 5 ans de détention sur le PEA entraîne la clôture du plan. De plus, vous perdez tous les avantages fiscaux décrits précédemment. Le plan d’épargne en actions constitue ainsi un investissement de long terme.

Notons par ailleurs que la sortie en rente viagère est possible pour le PEA mais pas pour le compte-titres ordinaire.

En outre, le CTO peut être transmis de son vivant ou au décès du titulaire. Dans les deux cas, la transmission permet de gommer l’imposition des plus-values. Elle reste néanmoins assujettie aux droits de donation ou de succession selon la situation. En comparaison, le PEA ne peut pas être transmis. Il est automatiquement clôturé lors du décès du titulaire.

Comment choisir entre compte-titres et PEA ?

Le compte-titres ordinaire et le plan d’épargne en actions ne sont pas nécessairement adaptés aux mêmes profils.

Le compte-titres est plus flexible, par rapport notamment à sa sélection très large de titres et au fait qu’il ne soit pas plafonné. Il est également plus adapté au trading régulier. À l’inverse, si vous souhaitez privilégier une gestion passive, qui consiste à ne pas passer beaucoup d’ordres, le PEA pourra s’avérer plus adapté. De manière générale, le PEA convient davantage aux débutants et s’inscrit dans une logique de capitalisation sur la Bourse à long terme.

Vous pouvez par ailleurs envisager de détenir les deux enveloppes, notamment si vous avez un patrimoine conséquent. Le CTO pourra vous permettre de diversifier votre patrimoine de manière optimale via une gestion active tandis que le PEA pourra constituer un portefeuille de long terme avec une fiscalité avantageuse.

Dans tous les cas, il est nécessaire de définir sa stratégie d’investissement avant de souscrire. Pour cela, vous pouvez vous rapprocher d’un conseiller en gestion de patrimoine. Les experts de Fortuny vous offrent un bilan patrimonial complet pour déterminer les placements adaptés à vos besoins et vous accompagnent tout au long de votre investissement.

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Tableau récapitulatif des différences entre PEA et compte-titres

Retrouvez ci-dessous un tableau comparatif qui regroupe les différences principales entre le plan d’épargne en actions et le compte-titres ordinaire.

PEACompte-titres
Conditions de souscriptionMajeur résident fiscal françaisMineur, majeur ou personne morale, pas nécessairement résident fiscal français
NombreUn par personne maximumIllimité
Choix d’actionsLimité aux actions européennesIllimité, partout dans le monde
Plafond150 000 € de versementPas de plafond
RetraitsTout retrait avant 5 ans entraîne la clôture du planRetraits libres
Fiscalité- Pas de fiscalité tant que l’argent reste investi
- Avant 5 ans : flat tax de 30 % ou barème de l’impôt sur le revenu
- Après 5 ans : exonération d’impôt sur le revenu sur les gains rachetés
- Fiscalité même en l’absence de retrait (dividendes)
- Flat tax de 30 % ou barème de l’impôt sur le revenu
Sortie en rentePossibleImpossible

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Assurance vie sans frais : est-ce que ça existe ? https://fortunyconseil.fr/blog/assurance-vie-sans-frais-est-ce-que-ca-existe/ Tue, 15 Apr 2025 06:39:29 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7863 Frais d’entrée, frais de gestion, frais de sortie… À première vue, les frais de l’assurance vie sont nombreux. Cependant, il existe des contrats qui ne prélèvent pas la plupart de ces commissions. Existe-t-il des assurances vie sans frais ? Comment réduire les frais au maximum ? Toutes les informations dans cet article.

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Souscrire une assurance vie sans frais de versement, c’est possible

Les frais d’entrée de l’assurance vie, ou frais sur versement, sont facturés lorsque vous effectuez des versements sur votre contrat. Le plus souvent, ils correspondent à un pourcentage du montant versé.

Les frais d’entrée varient selon les contrats car ils sont librement fixés par l’assureur. Ils restent toutefois encadrés par le Code des assurances, en étant plafonnés à 5 % des versements.

Notons néanmoins que les frais sur versement sont de plus en plus rares. Il existe effectivement de nombreux contrats sans frais d’entrée. D’ailleurs, le terme “assurance vie sans frais” est souvent utilisé pour les contrats qui n’appliquent pas de frais de versement.

À noter par ailleurs qu’il est parfois possible de négocier les frais d’entrée de l’assurance vie. Vous pouvez effectivement essayer de convaincre l’assureur de réduire le taux de la commission. Cela sera plus facile notamment si vous placez une somme importante, majoritairement en unités de compte. De plus, le fait de mettre en place des versements programmés réguliers et de détenir tous vos contrats chez le même assureur peut jouer en votre faveur.

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Les assurances vie sans frais de gestion existent-elles ?

Les frais de gestion représentent le seul type de frais inévitables en assurance vie. En effet, il n’existe pas de contrat d’assurance vie sans frais de gestion. Ces derniers servent à rémunérer l’assureur. Ils représentent généralement un pourcentage de l’encours du contrat prélevé chaque année.

À noter qu’il y a plusieurs couches de frais de gestion :

  • Ceux au titre du contrat, sur le fonds euros ou les unités de compte ;
  • Des frais de gestion spécifiques selon l’unité de compte en question ;
  • Des frais selon le mode et les options de gestion choisis (gestion pilotée, mandat de gestion, etc.).

La commission de gestion a un impact important sur la rentabilité générale de votre contrat. Ainsi, même si les frais de gestion sont incontournables en assurance vie, privilégiez les contrats prévoyant un taux inférieur à 1 %.

Assurance vie sans frais d’arbitrage ?

Les frais d’arbitrage, qui peuvent s’appliquer lorsque vous transférez des sommes d’un support à un autre, ne sont pas systématiques. Certains contrats en sont totalement dépourvus. D’autres peuvent par exemple prévoir un certain nombre d’arbitrages gratuits par an.

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Quelle somme peut-on retirer d’une assurance vie sans frais ?

Il n’existe pas de montant particulier qui entraîne ou non des frais en cas de retrait. Ces frais de sortie, aussi appelés frais de rachat, s’appliquent selon le contrat en question. De manière générale, rares sont les assurances vie qui mettent en place des frais de rachat, qu’il s’agisse d’un rachat partiel ou total.

Attention néanmoins, il peut exister des frais de sortie spécifiques aux supports. Par exemple, dans le cadre des SCPI (sociétés civiles de placement immobilier), il y a des frais de rachat anticipé. Ces pénalités varient selon les contrats mais aussi selon les SCPI. D’autre part, les assureurs peuvent prélever des frais de désinvestissement en ce qui concerne les titres vifs.

Lorsqu’on parle de retirer sans frais, les épargnants pensent généralement aux impôts plutôt qu’aux frais à proprement parler. Dans le cadre de l’assurance vie, les détenteurs d’un contrat de plus de 8 ans profitent d’un abattement annuel de 4 600 € (personne seule) ou 9 200 € (couple soumis à imposition commune).

Notons que le capital investi n’est pas imposé. Ainsi, cet abattement s’applique seulement sur les gains et intérêts. Rappelons par ailleurs que les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.

Comment réduire les frais de l’assurance vie ?

Les frais de l’assurance vie impactent la performance de votre placement. Il est donc primordial de les réduire au maximum dans le but d’optimiser le rendement de votre contrat.

La première chose à faire est de privilégier les contrats en ligne. Ceux-ci sont généralement moins chargés en frais. En effet, la plupart des assurances vie en ligne sont sans frais de versement. Puis, il est de plus en plus fréquent que les frais d’arbitrage soient offerts si vous réalisez vous-même vos arbitrages en ligne.

Par ailleurs, il est préférable d’opter pour la gestion libre afin de diminuer les frais à payer. La gestion pilotée, qui permet de déléguer la gestion de son contrat d’assurance vie à un professionnel, entraîne le plus souvent des frais supplémentaires.

Notez que la gestion libre ne vous empêche pas de faire appel à un conseiller pour avoir des recommandations d’experts sur l’allocation de votre épargne. Les conseillers du cabinet Fortuny peuvent vous aider à choisir la meilleure assurance vie selon votre profil et vous accompagner tout au long de votre investissement.

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Les frais varient en fonction de l’assureur et des contrats. Il est donc nécessaire de comparer les différentes offres du marché afin de sélectionner une assurance vie avec des frais réduits.

Une structure de frais transparente et accessible à tous

Depuis le 1er juin 2022, les compagnies d’assurance doivent obligatoirement mettre à disposition les frais de leurs contrats d’assurance vie via un tableau standardisé en ligne, accessible à tous.

Notons que les frais ne sont pas les seuls paramètres à observer pour choisir un bon contrat d’assurance vie. Pensez également à analyser les supports disponibles par exemple, ou encore les rendements passés, même s’ils ne préjugent pas des rendements futurs.

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La provision pour participation aux excédents, une réserve de rendement pour le fonds euros https://fortunyconseil.fr/blog/provision-pour-participation-aux-excedents/ Tue, 08 Apr 2025 06:42:51 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7794 Qu’est-ce que la participation aux bénéfices en assurance vie ? Pour expliquer en quoi consiste la provision pour participation aux excédents, il faut commencer par expliquer le mécanisme de participation aux bénéfices de l’assurance vie. En quelques mots, la participation aux bénéfices de l’assurance vie correspond tout simplement au rendement du fonds euros. Le terme […]

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Qu’est-ce que la participation aux bénéfices en assurance vie ?

Pour expliquer en quoi consiste la provision pour participation aux excédents, il faut commencer par expliquer le mécanisme de participation aux bénéfices de l’assurance vie.

En quelques mots, la participation aux bénéfices de l’assurance vie correspond tout simplement au rendement du fonds euros. Le terme de participation aux bénéfices est d’ailleurs utilisé systématiquement par certains assureurs, au moment de communiquer le taux de rendement des fonds euros.

Pour rappel, les fonds euros de l’assurance vie doivent intégrer une garantie du capital investi par les épargnants. Cela signifie que la performance du fonds euros ne peut pas être négative, de façon à préserver les assurés du risque de perte.

Le rendement du fonds euros provient de trois types de bénéfices :

  • Les bénéfices financiers, soit la rentabilité des placements effectués par l’assureur pour investir l’épargne des assurés (obligations en majorité, actions et immobilier le cas échéant) ;
  • Les bénéfices techniques, liés à la gestion des risques ;
  • Et les gains provenant de la gestion administrative.

Chaque année, l’assureur est tenu à une obligation de distribution de la participation aux bénéfices, égale à :

  • 85 % des bénéfices financiers ;
  • 90 % des bénéfices techniques.

Compte tenu de ces seuils minimums, il apparaît que les assureurs peuvent ne pas distribuer l’intégralité du rendement du fonds euros. Plus précisément, ils ont la possibilité de placer en réserve une partie des bénéfices générés sur une année donnée. Ce faisant, ils constituent une provision pour participation aux excédents.

Provision pour participation aux bénéfices

Le terme de provision pour participation aux bénéfices (PPB) est parfois utilisé pour parler de la PPE. En réalité, la PPB se rapporte à un type d’assurance vie particulier, à savoir les contrats à participation aux bénéfices différée.

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Comment fonctionne la provision pour participation aux excédents ?

Zoom sur le fonctionnement de la provision pour participation aux excédents (PPE), du point de vue de l’assuré.

Une réserve pour améliorer les rendements futurs et lisser les performances

La provision pour participation aux excédents représente une réserve stratégique majeure pour les compagnies d’assurance. Ce rendement “mis de côté” peut être utilisé ultérieurement afin de doper la performance du fonds euros.

Surtout, les réserves peuvent préserver les rendements lors des années les plus difficiles. La PPE a pu être mise à contribution durant certaines crises financières (subprimes, zone euro) afin d’éviter une pénalité trop forte pour les assurés.

En dehors des épisodes de crise, la PPE sert à lisser le rendement d’un fonds euros. De la sorte, une provision pour participation aux excédents utilisée de manière optimale contribue à éviter des variations de taux de fonds euros trop importantes d’une année sur l’autre. En cela, elle contribue à la régularité des performances servies aux assurés.

Pour autant, la PPE ne constitue pas une garantie de rendement futur. Les performances passées d’un fonds euros ne présagent pas de ses performances à venir. Ces dernières peuvent fluctuer à la hausse ou à la baisse, selon, entre autres, les choix de l’assureur concernant la mise en réserve de rendements et la distribution de la PPE.

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Obligation de distribution dans un délai de 8 ans

Il est important de souligner que l’assureur n’a pas le droit de conserver indéfiniment le rendement mis en réserve. Il doit respecter une obligation de distribution de la PPE dans un délai de 8 ans maximum. Autrement dit, les rendements mis en réserve au titre de l’année 2025 devront revenir aux assurés d’ici 2033 au plus tard.

Néanmoins, l’obligation de l’assureur envers les souscripteurs est de nature collective, et non individuelle. En cas de rachat avant la distribution de la PPE, l’assuré ne peut pas réclamer une quote-part de celle-ci. De la sorte, il ne sera pas en mesure de récupérer les réserves financières que son épargne a contribué à constituer.

Où trouver la provision pour participation aux excédents ?

Les assureurs doivent communiquer leurs résultats financiers chaque année. Les comptes sociaux doivent comporter, entre autres, le montant de la PPE et son évolution par rapport à l’année précédente. Cela permet de déterminer si l’assureur a pu renforcer ses réserves ou, au contraire, les a utilisées pour soutenir le rendement du fonds euros.

Ce rapport annuel est publié en cours d’année, habituellement à l’approche de la fin du premier semestre. D’un assureur à un autre, la manière de communiquer sur le sujet peut varier.

A fin 2023, la PPE était évaluée à 4,9 % des provisions d’assurance vie pour les contrats d’assurance vie individuels et 2 % pour les contrats collectifs, selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de régulation (ACPR). Ces ratios ont reculé par rapport à 2022, après plusieurs années de hausse, car les assureurs ont choisi de redistribuer une partie de la provision pour participation aux excédents afin de soutenir le rendement des fonds euros.

Pour rappel, le rendement moyen des fonds euros s’est établi à 2,6 % en 2023, net de frais de gestion et avant fiscalité. Le même taux moyen a été relevé en 2024, d’après France Assureurs.

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Rendement des SCI : le classement 2024 https://fortunyconseil.fr/blog/rendement-sci-classement/ Tue, 11 Mar 2025 07:43:22 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7518 Les sociétés civiles et sociétés civiles immobilières (SC/SCI), ces supports d’investissement immobilier proposés parmi les unités de compte de l’assurance vie, ont connu une année 2024 compliquée. Le point sur le marché et les rendements des SC/SCI.

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Nouvelle année de décollecte pour les SCI en 2024

Pour les SC et SCI, ces véhicules d’investissement immobilier accessibles en assurance vie, le rebond est toujours attendu. Les sociétés civiles et sociétés civiles immobilières ont en effet enregistré une nouvelle année de décollecte, selon les statistiques publiées par l’ASPIM.

L’Association française des sociétés de placement immobilier note que le secteur affiche une décollecte nette (retraits supérieurs aux versements) de 937,7 millions d’euros sur l’exercice 2024. Un résultat qui s’aggrave par rapport à 2023, qui avait vu les SC et SCI subir une décollecte de 563,1 millions d’euros.

Cette tendance s’explique en grande partie par la chute des rendements de ces véhicules immobiliers. Frappés par la hausse des taux en 2023, certains d’entre eux ont délivré des performances négatives en 2023 et 2024. En conséquence, le rendement moyen des SCI et SC a atteint -4,7 % en 2024, après -6,8 % en 2023. A titre de comparaison, il se situait à 3,7 % en 2022 et 3,8 % en 2021.

Dans le détail, le rendement 2024 des SCI et SC atteint ou dépasse les 3 % pour 12 véhicules d’investissement, d’après les données de l’ASPIM. Pour 17 d’entre eux, il s’établit entre 0 et 3 %. Puis, on dénombre 20 sociétés civiles avec une performance négative en 2024. Dont 4 avec une chute de plus de 10 %, comme la SCI Capimmo (-13,59 %), une des plus importantes sur le marché. Des performances qui expliquent certainement la désaffection des épargnants pour ces unités de compte de pierre papier.

Investissement immobilier de capitalisation

Contrairement à une SCPI de rendement, les véhicules de type SC/SCI ne distribuent pas de revenus. Leur performance s’apprécie au regard de la valeur liquidative de la société. Dans un scénario positif, l’investisseur enregistre donc une plus-value lorsqu’il effectue un rachat sur son assurance vie.

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Rendement SCI 2024 : le classement complet

Découvrez le rendement de toutes les SCI du marché dans le tableau récapitulatif ci-dessous. Celui-ci synthétise la performance des sociétés civiles immobilières sur les années 2023 et 2024.

SC/SCIRendement 2024Rendement 2023
Nao Logistics9,87%2,11%
Iroko Next6,21%5,48%
Meilleurimmo5,78%-0,63%
Proxima Vie5,60%5,26%
ESG Tendances Pierre5,11%6,14%
Territoires Avenir4,58%5,64%
Iroko Impact4,13%Année de création
Viagénérations4,04%3,46%
Silver Avenir4,03%6,15%
SC Y Immo3,77%Année de création
SC Fidimmo3,39%4,74%
Novaxia R3,20%2,10%
Allianz Immobilier Durable2,75%-4,45%
Pierre Impact2,68%0,87%
Carac Perspective Immo2,62%1,13%
Keys Sélection Vie2,61%Année de création
Eco Resid2,33%1,96%
SC Immocap Value2,18%4,77%
SC Immocap Value GV2,04%4,20%
Trajectoire Santé1,99%2,83%
UC Afer Pierre1,69%-10,73%
SC Advenis Immo Capital1,62%-0,18%
SCI Regard lmmobilier 21,19%1,71%
SCI Atream Euro Hospitality1,17%3,52%
GF Pierre0,38%-13,95%
SCI Regard Immobilier0,29%-0,80%
Amundi Immo Durable0,11%Année de création
SCI Linasens0,04%6,04%
Pythagore0,02%-11,95%
Sofidy Convictions Immobilières-0,85%-0,41%
Perial Euro Carbone-0,96%-10,66%
OFI Invest Patrimoine Immobilier-1,69%-10,49%
SC Tangram-1,83%-12,97%
Afer Immo-1,85%-12,03%
PM Immo Trend-2,03%3,11%
Afer Immo 2-2,68%-9,18%
Novaxia Vista-3,31%-8,97%
SMA Immo-3,85%3,67%
CNP UC Immo-3,97%-11,65%
Allianz Invest Pierre-4,79%-4,38%
OPSIS Assurances-5,82%-1,18%
SCI Cap Santé-5,87%6,56%
Allianz Value Pierre-6,74%-19,71%
LF Tendances Immo-7,19%-0,85%
OFI Invest Immo Sélection-7,24%-13,34%
SCI Pérennité Pierre-11,60%-5,45%
Qualimmo-13,16%-0,09%
Primonial Capimmo-13,59%-11,55%
LF Multimmo-22,32%-5,75%

Source : ASPIM

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Assurance vie ou SCPI : comparatif, quel placement choisir ? https://fortunyconseil.fr/blog/assurance-vie-ou-scpi-comparatif-quel-placement-choisir/ Tue, 04 Mar 2025 07:44:53 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7453 Assurance vie ou SCPI, quel est le meilleur choix pour votre épargne ? Découvrez les avantages et inconvénients de ces deux placements ainsi que les objectifs auxquels ils sont adaptés afin de choisir la bonne solution d’investissement selon votre profil.

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L’assurance vie, couteau suisse patrimonial

L’assurance vie constitue un placement financier avec de nombreux atouts. Grâce à sa flexibilité générale, il s’agit d’une solution d’investissement pertinente pour de nombreux projets à moyen ou long terme. L’assurance vie s’adapte à vos besoins en fonction des supports d’investissement choisis. De plus, les performances de l’assurance vie varient également selon les supports choisis, ainsi que les frais.

Avantages et inconvénients de l’assurance vie

Les avantages de l’assurance vie sont nombreux. Tout d’abord, le montant minimum à investir pour ouvrir une assurance vie est assez bas. Il s’élève généralement à quelques centaines d’euros pour les contrats les plus accessibles. Le contrat CORUM Life est même disponible dès 50 euros.

Ensuite, l’assurance vie est une enveloppe fiscale permettant d’accéder à une grande diversité de supports. En effet, vous pouvez investir dans un fonds euros à capital garanti et dans une grande variété d’unités de compte (actions, obligations, immobilier, produits structurés, etc.). Grâce à la garantie du capital sur les fonds euros, l’assurance vie peut constituer un placement sécurisé.

D’autre part, la fiscalité de l’assurance vie constitue un de ses atouts majeurs. En cas de retrait sur un contrat de plus de 8 ans, il existe un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple. À noter que les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.

L’assurance vie affiche néanmoins quelques limites. Premièrement, les fonds euros à capital garanti distribuent généralement des rendements assez bas. La moyenne de l’année 2024 est attendue autour de 2,5 % selon le cabinet Facts & Figures.

Quant aux unités de compte, leur rendement potentiel est supérieur mais elles entraînent un risque de perte en capital pour l’investisseur. La valeur des unités de compte peut effectivement évoluer à la hausse comme à la baisse selon les fluctuations des marchés financiers et immobiliers.

Par ailleurs, l’assurance vie comporte diverses couches de frais, au niveau du contrat et au niveau des supports (frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage, de sortie, etc.). Pensez à comparer les offres afin de vous tourner uniquement vers les contrats les plus avantageux dans le but de tirer une bonne rentabilité de votre investissement.

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Pourquoi investir en assurance vie ?

L’assurance vie, parfois appelée “couteau suisse patrimonial”, s’avère plus adaptée que la SCPI dans plusieurs situations :

  • Pour capitaliser

Si votre objectif est de capitaliser, c’est-à-dire d’amasser de l’argent, il faut privilégier l’assurance vie par rapport aux SCPI. En effet, celle-ci vous permet de faire fructifier votre épargne et de développer votre patrimoine au fil du temps grâce à la capitalisation des gains. Les intérêts générés sont en effet réinvestis sur le contrat pour pouvoir générer à leur tour des intérêts. C’est le mécanisme des intérêts composés. D’autant plus que vous ne payez pas d’impôt tant qu’aucun rachat n’est effectué.

  • Pour la flexibilité des rachats, notamment après 8 ans

L’épargne placée sur un contrat d’assurance vie reste disponible à tout moment. Toutefois, les retraits bénéficient d’une fiscalité plus avantageuse après 8 ans de détention, comme expliqué précédemment.

  • Pour préparer sa retraite

À l’approche de la retraite, vous pouvez envisager de clôturer votre contrat d’assurance vie via une sortie en rente viagère ou avec des rachats partiels programmés afin de percevoir un complément de revenu régulier. La rente viagère permet de s’assurer la perception de revenus réguliers jusqu’à son décès.

À l’inverse, l’avantage des rachats partiels programmés réside dans le fait que vous gardez le contrôle de votre contrat et vous pouvez ainsi y effectuer d’autres opérations (versements, arbitrages, rachats ponctuels). À noter également qu’il est possible d’interrompre, de suspendre ou de modifier les rachats programmés à tout moment.

  • Pour préparer sa succession

La clause bénéficiaire de l’assurance vie permet de désigner librement les bénéficiaires de votre contrat. De plus, l’assurance vie se transmet en dehors de l’actif successoral et des abattements fiscaux s’appliquent à la succession du contrat. L’abattement s’élève à 152 500 € par bénéficiaire pour les versements réalisés avant 70 ans, ou 30 500 € à partager entre les bénéficiaires pour la part de versements effectués après 70 ans.

La SCPI, un placement immobilier sans contrainte de gestion

La SCPI (société civile de placement immobilier) est un investissement immobilier permettant aux particuliers d’investir dans l’immobilier locatif d’entreprise sans se soucier de la gestion. En contrepartie de l’acquisition de parts, l’associé perçoit des dividendes potentiels tous les mois ou tous les trimestres.

Investir en SCPI permet ainsi de se constituer un patrimoine immobilier tout en profitant de revenus locatifs immédiats. En 2024, le taux de distribution moyen du marché était de 4,72 %. Les véhicules les plus performants ont même distribué des rendements supérieurs à 6 voire 7 %. Le rendement évolue toutefois selon la SCPI et n’est pas garanti. N’oublions pas non plus que les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

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Avantages et inconvénients de la SCPI

La société civile de placement immobilier présente de nombreux atouts. Tout d’abord, la SCPI est un placement accessible au grand public. Le montant minimum à investir lors de la première souscription s’élève en effet à quelques centaines d’euros et démarre même aux alentours de 200 € pour les véhicules les plus accessibles.

De plus, il s’agit d’un placement immobilier sans souci de gestion car la société de gestion s’occupe de l’ensemble de la gestion locative du parc immobilier. En tant qu’investisseur, vous percevez vos dividendes sans vous occuper des locataires ou des travaux.

Puis, le patrimoine des SCPI est constitué de plusieurs dizaines d’actifs, eux-mêmes loués par plusieurs entreprises locataires. Ainsi, les risques sont répartis et une éventuelle vacance locative aura un impact moindre sur les revenus perçus par l’associé.

Néanmoins, la SCPI est soumise aux fluctuations des marchés immobiliers et présente donc un risque de perte en capital.

En outre, la pierre papier est un investissement de long terme. Il est effectivement nécessaire de conserver ses parts pendant au moins 8 à 10 ans afin d’amortir les frais et espérer tirer une bonne rentabilité potentielle de son investissement. Notons que les Français conservent leurs parts plus de 20 ans en moyenne.

D’autre part, la liquidité à la revente des parts n’est pas garantie par la société de gestion. En cas de nombreuses demandes de retrait simultanées et en l’absence de demandes de souscription suffisantes, le délai de revente peut s’allonger sans limite légale.

Pourquoi investir en SCPI ?

Selon vos objectifs patrimoniaux, la SCPI peut s’avérer plus adaptée que l’assurance vie.

  • Pour investir dans l’immobilier

Si votre objectif est d’investir dans la pierre, il faut vous tourner vers la SCPI. Cette dernière permet en effet de se constituer un patrimoine immobilier en investissant dans l’immobilier locatif d’entreprise sans souci de gestion.

  • Pour percevoir des revenus complémentaires immédiats

Les dividendes sont distribués par la SCPI tous les mois ou tous les trimestres selon la stratégie de la société de gestion. Ainsi, les investisseurs perçoivent un complément de revenu potentiel régulier directement sur leur compte bancaire. Et ce, dès l’issue du délai de jouissance. Ce dernier, généralement compris entre 3 et 6 mois, est le délai nécessaire à la SCPI pour acheter des actifs avec le capital investi par les nouveaux associés.

  • Pour profiter de l’effet de levier immobilier

Comme tout investissement locatif, la SCPI est finançable à l’aide d’un crédit immobilier, ce qui n’est pas le cas de l’assurance vie. Cela permet de profiter de l’argent prêté par la banque pour se constituer un patrimoine et de bénéficier de l’effet de levier immobilier.

  • Pour préparer sa retraite

Au même titre que l’assurance vie, l’investissement en SCPI est adapté à la préparation de la retraite. En effet, les dividendes potentiels réguliers permettent de compléter ses revenus lors de la retraite.

D’autre part, la SCPI en nue-propriété est particulièrement adaptée à cet objectif. L’idéal est alors de faire coïncider la fin du démembrement avec votre départ à la retraite afin de commencer à percevoir des revenus potentiels importants et réguliers en même temps que vos premières pensions de retraite.

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SCPI ou assurance vie : tableau comparatif

SCPIAssurance vie
Ticket d’entréeAutour de 200 € minimum50 € minimum
Rendement4,72 % en moyenne en 2024
Jusqu’à 6 ou 7 % pour les meilleures SCPI
- Fonds euros : moyenne 2024 attendue à 2,5 %
- Unités de compte : très variable selon les supports
RisqueRisque de perte en capital

Risque de liquidité à la revente
- Fonds euros : capital garanti, aucun risque
- Unités de compte : risque de perte en capital, variable selon les supports
Frais- Frais de souscription entre 8 et 12 % en moyenne
- Frais de gestion entre 10 et 12 % en moyenne
- Autres types de frais
Frais au titre du contrat et au titre des supports

Frais réduits pour les contrats en ligne
FiscalitéBarème progressif de l’impôt sur le revenu et prélèvements sociaux de 17,2 % pour les revenus fonciers

Fiscalité allégée pour les SCPI européennes
Imposition uniquement en cas de retrait

Flat tax de 30 % en cas de rachat avant 8 ans

Abattement annuel de 4 600 ou 9 200 € après 8 ans
SuccessionEntre dans l’actif successoral soumis aux droits de successionClause bénéficiaire

Abattements pouvant aller jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire

Les deux placements présentent leurs propres avantages et inconvénients. Le choix dépend de votre profil de risque et de vos objectifs patrimoniaux.

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La SCPI en assurance vie, pour combiner les deux

Il est tout à fait possible d’investir dans des parts de SCPI via son contrat d’assurance vie afin de profiter des atouts de ces deux placements. Certaines SCPI sont en effet accessibles en tant qu’unités de compte au sein de l’assurance vie.

En investissant dans la pierre papier en assurance vie, c’est la fiscalité attractive de cette dernière qui s’applique. Cela permet ainsi d’échapper à l’imposition sur les revenus fonciers. D’autre part, le délai de jouissance, pouvant s’élever jusqu’à 6 mois dans le cadre de la SCPI en direct, est fortement réduit en passant par l’assurance vie. Puis, la liquidité des parts de SCPI à la revente est prise en charge par l’assureur. Ce dernier a toutefois la possibilité de suspendre temporairement les rachats, selon les conditions fixées dans le contrat.

Notons que la SCPI en assurance vie n’entraîne pas la perception directe de revenus réguliers. Les dividendes restent effectivement sur le contrat en l’absence de rachat. Ils peuvent être réinvestis dans des parts de SCPI ou reversés sur le fonds euros pour sécuriser les rendements servis.

Attention, tous les assureurs ne distribuent pas la totalité des loyers à l’investisseur. Ils peuvent en effet garder jusqu’à 15 % des revenus de la SCPI. Il faut également faire attention aux frais, car ceux de l’assurance vie et des SCPI se cumulent. Il est par exemple préférable d’éviter les contrats avec des frais d’entrée. Pensez à vérifier les conditions des contrats avant de souscrire. À noter également que toutes les SCPI ne sont pas accessibles en assurance vie.

Contrat 100 % SCPI ?

Votre contrat d’assurance vie ne peut pas être constitué uniquement de SCPI. L’épargne doit être placée sur divers supports. La part des versements pouvant être attribués aux SCPI varie selon les contrats.

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L’assurance vie en France : les chiffres clés 2025 https://fortunyconseil.fr/blog/assurance-vie-en-france-chiffres-cles/ Tue, 11 Feb 2025 07:36:16 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7217 Encours placés, versements et rachats, allocation d’épargne, nombre de contrats… Zoom sur les chiffres clés de l’assurance vie.

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Versements, rachats, succession… : les chiffres clés de l’assurance vie en France

L’assurance vie constitue un pilier de l’épargne en France. A tel point qu’elle est souvent désignée comme le placement préféré des Français, en dehors du livret A. Si l’on devait résumer le poids de l’assurance vie à un chiffre, on retiendrait son encours. C’est-à-dire la somme des montants placés sur la totalité des contrats d’assurance vie ouverts en France.

A fin décembre 2024, l’encours placé en assurance vie représente ainsi 1 989 milliards d’euros, d’après France Assureurs. Un montant en hausse de 4,2 % sur un an et qui s’approche donc du seuil des 2 000 milliards d’euros.

Preuve de son dynamisme, l’assurance vie a généré une collecte positive en 2024. Autrement dit, les versements sur les contrats ont excédé les rachats. Et ce, de 29,4 milliards d’euros, en hausse de 28,2 milliards par rapport à 2023.

Dans le détail, les épargnants français ont investi 173,3 milliards d’euros en assurance vie, en hausse de 14 %. A l’inverse, les rachats sur l’assurance vie (143,8 milliards d’euros) ont diminué de 5 % en 2024.

La majorité des versements ont été dirigés vers les fonds euros à capital garanti (62 %), le reste étant réparti dans les nombreuses unités de compte. Pour autant, la collecte nette sur les fonds euros ressort en baisse de 5 milliards d’euros, tandis qu’elle augmente de 34,4 milliards sur les unités de compte.

45 milliards d’euros transmis en succession

Selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), 45 milliards d’euros étaient placés en assurance vie au moment du décès du souscripteur du contrat en 2023. Des sommes qui ont pu être transmises, pour une large partie, aux bénéficiaires désignés de ces contrats, grâce aux modalités avantageuses de l’assurance vie à la succession.

Dans quoi est investie votre épargne en assurance vie ? Ce que disent les chiffres

Sur l’encours total de l’assurance vie en France, environ 1 100 milliards d’euros sont placés dans des fonds euros. Cela s’explique par le rôle historique de ce support à capital garanti dans le fonctionnement de l’assurance vie.

Cependant, cette place tend à se réduire année après année, car les rachats sur les fonds euros sont devenus plus conséquents. La faute, notamment, à des rendements progressivement tombés au plus bas, à 1,3 % en moyenne en 2021.

Ils ont néanmoins légèrement remonté depuis. Les taux des fonds euros de l’assurance vie s’est fixé à 2,6 % en moyenne d’après France Assureurs, avec quelques performances au-dessus des 3, voire 4 %.

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La fédération France Assureurs souligne pour sa part le rôle de l’assurance vie dans le financement de l’économie. Dans son communiqué daté du 31 janvier 2025, elle note : “À fin septembre 2024, 63,2 % des encours de l’assurance vie sont placés en titres d’entreprises : 23,1 % en actions, 35,0 % en obligations et 5,1 % en immobilier d’entreprises. Les obligations souveraines représentent, quant à elles, 23,8 % des placements de l’assurance vie.

Combien de contrats d’assurance vie et de souscripteurs ?

Il existe peu de chiffres à jour concernant le nombre de contrats d’assurance vie ouverts en France. D’une manière générale, la presse évoque régulièrement le nombre de 54 millions de contrats souscrits par les Français.

Pour autant, cela ne signifie pas qu’il existe près d’un contrat par personne. En effet, il est tout à fait possible de détenir plusieurs contrats d’assurance vie. Et ce, sans limites particulières.

Ainsi, pour 54 millions de contrats, on dénombre “seulement” 18 millions de souscripteurs. Un chiffre à comparer, par exemple, aux 30,8 millions de ménages que comptait la France en 2023 d’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE).

Notons enfin l’importance du rôle joué par l’assurance vie dans la préparation de la succession. 38 millions de personnes sont ainsi désignées comme bénéficiaires du contrat. Autrement dit, elles sont inscrites dans la clause bénéficiaire d’au moins une assurance vie et pourront percevoir tout ou partie des sommes placées après le décès du souscripteur.

Encore peu de transferts d’assurance vie

Sur l’année 2023, France Assureurs a dénombré environ 300 000 transferts d’assurance vie dits “loi Pacte”. Ces transferts intra-assureurs, destinés à passer d’un ancien contrat à une offre plus moderne, avec davantage d’investissement en unités de compte notamment, restent donc limités.

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Assurance vie ou PEL : quel placement choisir ? https://fortunyconseil.fr/blog/assurance-vie-ou-pel-comparatif/ Thu, 06 Feb 2025 07:53:08 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=7168 Nombreux sont les épargnants qui hésitent entre deux placements : assurance vie ou PEL. Ces deux produits d’épargne sont pourtant très différents et présentent chacun des avantages et des inconvénients. Comment choisir entre les deux ?

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Pourquoi ouvrir un PEL ou une assurance vie ?

Le PEL (plan épargne logement) et l’assurance vie sont des placements financiers assez différents qui ne répondent pas aux mêmes objectifs.

Pour rappel, le PEL est un placement initialement dédié à l’épargne logement, pour financer l’acquisition de sa résidence principale par exemple. Il est en effet avant tout conçu pour permettre d’obtenir un crédit immobilier dans des conditions favorables. Pour autant, ouvrir un PEL permet également de se constituer une épargne grâce à un taux de rémunération fixé à l’avance et dépendant de sa date d’ouverture.

D’autre part, l’assurance vie est une enveloppe fiscale flexible qui permet de répondre à plusieurs objectifs patrimoniaux : faire fructifier son épargne, préparer sa retraite, anticiper sa succession, etc. Son rendement varie selon les supports investis et peut s’avérer potentiellement très attractif en contrepartie d’une certaine prise de risque.

Ainsi, le plan épargne logement est particulièrement adapté aux profils ayant une faible appétence au risque et qui recherchent une performance sûre et régulière. De son côté, l’assurance vie est plus souple et s’avère ainsi en phase avec tous types de profils d’investisseurs, du plus prudent (cherchant un placement sécurisé avec les fonds euros) au plus dynamique (visant un rendement important en acceptant les risques liés aux unités de compte). Et ce grâce aux nombreux supports d’investissement disponibles qui permettent de diversifier ses placements au sein d’une enveloppe unique.

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PEL vs assurance vie : avantages et inconvénients

Découvrez les avantages et les inconvénients du PEL et de l’assurance vie.

Les avantages du PEL et de l’assurance vie

Le PEL (plan épargne logement) est un placement sans risque réglementé par l’Etat. Le capital y est garanti. Puis, son rendement est connu à l’avance et reste identique pendant toute la durée du plan. D’autre part, souscrire un PEL permet de figer le taux immobilier auquel vous pourrez emprunter plus tard, et ainsi de se prémunir d’une augmentation défavorable des taux.

Quant à l’assurance vie, sa flexibilité générale constitue son principal atout. Elle n’est pas plafonnée, sa durée de vie est illimitée, les versements sont libres et les rachats sont possibles à tout moment. Notons également qu’il est possible de détenir plusieurs contrats d’assurance vie. De plus, le capital est garanti dans le cadre de l’investissement en fonds euros. Enfin, l’assurance vie présente un meilleur rendement potentiel que le PEL. Rappelons toutefois que ce rendement n’est pas garanti. Il dépend de nombreux facteurs, dont les supports sélectionnés. Et, contrairement au PEL, il peut varier dans le temps à la hausse comme à la baisse.

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Les limites du PEL et de l’assurance vie

Le PEL et l’assurance vie présentent tous les deux certaines contraintes dans leur fonctionnement.

Le plan épargne logement affiche un taux d’intérêt assez bas, fixé à 1,75 % brut pour les plans souscrits depuis le 1er janvier 2025 (contre 2,25 % pour ceux ouverts en 2024). De plus, la durée de vie du PEL est limitée. Vous disposez en effet de 10 ans pour effectuer des versements et les intérêts continuent de travailler pendant encore 5 ans. Le plan est automatiquement clôturé au bout de 15 ans.

Par ailleurs, tout retrait entraîne la clôture du plan. Un retrait avant 4 ans engendre également des sanctions telles qu’une baisse du taux d’intérêt et la perte de l’accès au prêt épargne logement. À noter qu’il est obligatoire de respecter le minimum de versement annuel de 540 € et que le PEL est soumis à un plafond de 61 200 € hors intérêts.

Quant à l’assurance vie, divers frais (frais d’entrée, de gestion, d’arbitrage, etc.) viennent diminuer le rendement généré. Notons également que si votre contrat est investi en unités de compte, il existe un risque de perte en capital.

Assurance vie ou PEL : la fiscalité applicable

Zoom sur la fiscalité de l’assurance vie et du plan épargne logement. Rappelons que la fiscalité a un impact sur le rendement net perçu par les investisseurs.

La fiscalité du PEL

La fiscalité du PEL s’applique au moment du versement des intérêts. Elle varie selon la date d’ouverture du plan.

Pour les PEL ouverts avant le 1er janvier 2018, les intérêts accumulés au cours des 12 premières années du plan d’épargne logement échappent à l’impôt sur le revenu. Après le douzième anniversaire, les intérêts deviennent imposables. En revanche, les prélèvements sociaux de 17,2 % sont retenus sur les intérêts chaque année.

En ce qui concerne les plans épargne logement souscrits depuis le 1er janvier 2018, les intérêts sont imposables dès la première année. Ils sont soumis à la flat tax de 30 % (12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux). Vous pouvez également choisir le barème progressif de l’impôt sur le revenu. Attention, il s’agit alors d’une option globale s’appliquant à l’ensemble des revenus soumis à la flat tax.

La fiscalité de l’assurance vie

Dans le cadre de l’assurance vie, aucune fiscalité ne s’applique tant qu’un retrait n’est pas effectué.

Ensuite, la fiscalité de l’assurance vie s’avère avantageuse pour les retraits effectués sur les contrats de plus de 8 ans. Il existe en effet un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule ou 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune. Au-delà de cet abattement, le taux d’imposition applicable est de 24,7 % jusqu’à 150 000 €, puis de 30 %. En cas de rachat sur un contrat de moins de 8 ans, la flat tax de 30 % s’applique.

La succession de l’assurance vie présente également une fiscalité attractive, avec un abattement de 152 500 ou 30 500 € selon si les versements ont été réalisés avant ou après 70 ans par le souscripteur. Notons par ailleurs que la transmission de l’assurance vie s’effectue en dehors de l’actif successoral. Cela en fait alors un placement très avantageux pour anticiper la transmission de son patrimoine.

Tableau comparatif entre le PEL et l’assurance vie

Ci-dessous un tableau récapitulatif des différences entre l’assurance vie et le PEL afin de pouvoir comparer ces deux produits d’épargne.

PELAssurance vie
Rendement brut1,75 % pour les PEL souscrits en 2025Variable selon les supports choisis, de 2 à 10 % environ
Plafond61 200 €Aucun plafond
Versements225 € minimum à l’ouverture
540 € minimum par an
A partir de 50 € minimum à l’ouverture
Versements complémentaires libres
Durée de vie15 ans (versements possibles uniquement au cours des 10 premières années)Pas de limite, jusqu’au décès
SécuritéCapital garantiFonds euros : capital garanti
Unités de compte : risque de perte en capital
FiscalitéIntérêts soumis au PFU de 30 %Gains imposés lors du retrait, au PFU de 30 % pour les contrats de moins de 8 ans.
Après 8 ans, le taux est de 24,7 % après abattement de 4 600 € (9 200 € pour un couple).

Assurance vie ou PEL : comment choisir ?

Choisir entre le PEL ou l’assurance vie pour épargner doit se faire selon votre profil et vos objectifs patrimoniaux. Vos placements doivent en effet être sélectionnés en cohérence avec votre appétence au risque et vos perspectives d’investissement.

Le PEL et l’assurance vie sont tous les deux des placements de moyen/long terme. Toutefois, l’assurance vie offre plus de souplesse. L’épargne y reste disponible sans qu’un retrait n’entraîne la fermeture du contrat, contrairement au PEL. Elle permet également de moduler le niveau de risque selon votre profil en choisissant parmi une grande diversité de supports.

L’assurance vie et le plan épargne logement sont deux produits d’épargne très différents qui offrent chacun leurs propres avantages et qui ne répondent pas aux mêmes objectifs. Ils peuvent d’ailleurs être complémentaires.

À date de publication de cet article, il semble plus intéressant d’ouvrir une assurance vie plutôt qu’un PEL, sauf cas particuliers. Cela est dû au fait que l’assurance vie est plus flexible et s’adresse à tous types d’épargnants tout en proposant un rendement potentiel plus attractif.

Attention, avant de souscrire un contrat d’assurance vie, il est essentiel de comparer les offres sur le marché, en prêtant attention notamment aux frais, aux supports d’investissement disponibles, aux modes et options de gestion existants, etc. Le PEL est un placement réglementé par l’Etat. Par conséquent, toutes les banques proposent la même offre. Il n’est donc pas nécessaire d’explorer le marché à la recherche du meilleur PEL.

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