- Qu’est-ce qu’un produit structuré ?
- Comment fonctionne un produit structuré ?
- Principaux types de produits structurés
- Risques des produits structurés
- Frais des produits structurés
- Choisir un produit structuré
- Comment investir dans un produit structuré
- Produits structurés : avantages et inconvénients
L'essentiel
Qu’est-ce qu’un produit structuré ?
Zoom sur la définition d’un produit structuré, un placement financier à potentiel de rendement.
Définition des produits structurés
Par définition, un produit structuré est un placement financier émis par une banque ou un établissement financier (BNP Paribas, Société Générale, Natixis, par exemple). Considérés comme des placements complexes, les produits structurés combinent différents instruments financiers afin de proposer des formules permettant de viser un rendement identifiable à l’avance et potentiellement attractif. En contrepartie, ces fonds à formule comportent une part de risque, notamment de perte en capital, et un niveau de rendement plafonné.
Il existe une large gamme de produits structurés, comme les autocall Athéna et Phoenix ou les Reverse Convertible par exemple. Leur fonctionnement varie selon le type de fonds et leurs paramètres précis de fonctionnement.
Dans tous les cas, le rendement d’un produit structuré provient d’un sous-jacent. Il s’agit d’un actif financier choisi par l’émetteur, comme une action, un indice boursier ou une obligation. L’évolution du sous-jacent dans le temps, par rapport à son niveau initial (strike), détermine la performance du placement, en fonction des conditions prévues dans le fonctionnement du produit structuré.
Selon les produits, le rendement peut être versé en cours de vie ou à l’échéance. De même, il existe des produits structurés à capital garanti, hors défaut de l’émetteur, et des fonds avec des barrières de protection du capital sous conditions. Les caractéristiques d’un fonds donné doivent être bien comprises avant toute souscription.
Les produits structurés distribués auprès du grand public sont strictement réglementés et surveillés, afin notamment de fournir une information standardisée aux épargnants concernant les modalités du produit et les risques encourus.
Ces placements financiers sont disponibles parmi les unités de compte d’un contrat d’assurance vie ou d’un plan d’épargne retraite (PER). Il est également possible de les loger dans d’autres enveloppes fiscales : contrat de capitalisation, compte-titres ordinaire (CTO) , plan d’épargne en actions (PEA).
Les avantages des produits structurés
- Vous investissez sur les marchés financiers en bénéficiant, le cas échéant, d’une protection du capital sous conditions en cas de baisse.
- Les caractéristiques du placement (échéance maximum, objectif de gain…) sont connues à l’avance.
- Selon les produits, vous pouvez investir avec un coupon de rendement garanti ou un mécanisme de remboursement anticipé.
- Les produits structurés se logent facilement dans l’assurance vie et vos gains éventuels profitent de sa fiscalité favorable.
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Fonds structuré, fonds à formule, EMTN…
Il existe une multitude d’appellations différentes pour parler d’un produit structuré. On peut ainsi parler de :
- Fonds structuré ;
- Fonds à formule ;
- Produit de rendement ;
- EMTN (Euro Medium Term Notes) ou titres de créance ;
- Certificat Note ;
- ELN (Equity Linked Note) ou notes liées à des actions ;
- CLN (Crédit Linked Note) ou notes liées à des crédits.
En complément, il existe différents types de produits structurés selon leurs caractéristiques de fonctionnement. Pour un fonds intégrant un mécanisme de rappel automatique (remboursement anticipé), on parle d’autocall. Dans cette catégorie, on distingue les autocall Athéna (rendement à l’échéance) et les autocall Phoenix (rendement sous forme de coupons de performance détachables).
Les EMTN qui prévoient un coupon de rendement garanti sont appelés pour leur part Reverse Convertible.
Comment fonctionne un produit structuré ?
La formule d’un produit de rendement s’appuie sur de nombreux paramètres.
Quels sont les éléments qui définissent un produit structuré ?
Avant la souscription, l’investisseur doit avoir accès à un certain nombre d’informations concernant le fonctionnement du produit structuré :
- La composition du sous-jacent : indice boursier, action ou panier d’actions, obligations, etc.
- Le niveau de performance visé.
- La structure de rendement, c’est-à-dire la façon dont la performance peut être distribuée (coupons détachables, avec ou sans mise en mémoire, rendement à l’échéance).
- La date du strike, à laquelle le niveau initial du sous-jacent est observé pour servir de référence afin d’analyser son évolution dans le temps. Notez que cette valeur initiale n’est jamais connue avant la souscription.
- La fréquence d’observation du sous-jacent (dates de constatation annuelles, semestrielles, trimestrielles), qui permet de déclencher le détachement d’un coupon ou l’activation d’un rappel anticipé.
- La maturité du produit (durée de vie maximum).
- Les conditions de rappel anticipé (mécanisme de remboursement automatique) lorsqu’il s’agit d’un autocall.
- Les conditions de garantie du capital ou de protection en cas de baisse du sous-jacent à l’échéance, si cela est prévu.
L’ensemble de ces éléments figurent dans le document d’informations clés (DIC) remis à l’investisseur préalablement à toute souscription.
Le sous-jacent
Le sous-jacent du produit structuré est au cœur du fonctionnement de ce placement financier. C’est autour de lui que le produit est construit par l’émetteur.
Il peut s’agir d’un indice boursier, d’où l’utilisation du terme d’indice sous-jacent, comme un indice boursier traditionnel (CAC 40 ou Dow Jones par exemple). Néanmoins, les produits structurés font souvent appel à des indices composites qui synthétisent la performance de plusieurs actifs financiers : par exemple, la performance boursière des 50 plus grandes banques de la zone Euro. L’investisseur doit donc être attentif à la composition de l’indice, ainsi qu’aux paramètres éventuellement retenus par l’émetteur, comme le retranchement d’un dividende forfaitaire par exemple.
Plus rarement, le sous-jacent d’un fonds structuré est composé d’une action cotée en Bourse, comme l’action Total par exemple. Dès lors, c’est la performance boursière du titre qui dicte l’évolution du sous-jacent dans le temps.
Notez que le sous-jacent peut également s’appuyer sur d’autres actifs financiers, comme les obligations, les taux d’intérêt, les produits dérivés de crédit ou encore les devises.
C’est l’évolution du sous-jacent par rapport à son niveau initial à la date du strike qui détermine les perspectives de gain de l’investisseur. Plus précisément, le niveau initial du sous-jacent est comparé à son niveau à une date de constatation donnée. Si le sous-jacent se situe à un niveau supérieur au seuil requis, le coupon de rendement d’un autocall Phoenix est distribué par exemple. Autre cas de figure, une évolution positive du sous-jacent peut déclencher le rappel automatique du produit, avec remboursement anticipé.
Rendement du produit structuré
L’objectif de rendement d’un produit structuré est connu à l’avance. Attention toutefois, l’atteinte de cet objectif n’est pas garantie. Notez également que lorsque son sous-jacent est composé d’actions, le fonds à formule ne distribue pas les dividendes versés aux actionnaires.
Souvent, la performance du fonds structuré va refléter partiellement l’évolution du sous-jacent, en prenant en compte l’ensemble des conditions prévues par le produit. Selon la structure de rendement retenue, le produit peut également délivrer une performance positive en cas de baisse limitée du sous-jacent (-10 % par exemple).
Dans tous les cas, le rendement d’un fonds à formule est plafonné. La performance maximale ne peut pas dépasser l’objectif de rendement établi à l’avance. Par exemple, si l’indice sous-jacent progresse de 20 % mais que l’objectif du produit structuré est fixé à 8 %, le rendement distribué se limite à 8 %. Le cas échéant, cela peut jouer en faveur du souscripteur du fonds structuré, puisque le rendement reste à 8 % dans notre exemple, même si le sous-jacent progresse moins fortement.
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Echéance du produit structuré
Par définition, l’investissement dans un fonds à formule doit s’envisager sur le long terme. Chaque formule prévoit une durée de vie maximum et l’échéance de l’investissement peut intervenir après plus de 10 ans de détention. Une large partie des produits proposés sur le marché intègre une échéance finale comprise entre 6 et 12 ans.
Les produits autocall avec un mécanisme de remboursement anticipé peuvent prendre fin beaucoup plus rapidement. Il suffit que les conditions pour déclencher ce mécanisme soient réunies pour que l’épargnant récupère son capital majoré d’un gain. Dans un scénario positif, un produit structuré peut prendre fin après une ou deux années de détention.
Toutefois, l’investisseur ne peut pas savoir à l’avance si un tel scénario se matérialisera : au moment de souscrire, il connaît uniquement les dates de constatation en cours de vie du produit, son échéance finale (date de constatation finale) et les conditions dans lesquelles le remboursement anticipé serait effectué.
Lorsque l’EMTN arrive à échéance après la date de constatation finale, deux scénarios principaux sont envisageables :
- Remboursement du capital, avec ou sans gain supplémentaire ;
- Perte en capital, proportionnelle à la baisse de l’indice sous-jacent.
A noter toutefois qu’il est possible de sortir d’un produit structuré avant son échéance. Dans ce cas de figure, le capital placé par l’investisseur est soumis à la fluctuation de l’indice sous-jacent. Les conditions de gain et de garantie du capital prévues dans la formule du produit ne sont pas prises en compte.
Mécanisme de remboursement anticipé
Les produits de rendement de type autocall intègrent un mécanisme de remboursement automatique anticipé. En cas de mise en œuvre, l’investisseur récupère son capital avant l’échéance du produit. Dans le cadre d’un autocall Athéna, la performance visée est alors distribuée. Le rendement est calculé selon la durée du fonds : par exemple, avec un objectif de 8 % par an, un fonds Athéna remboursé après trois ans délivre un rendement de 24 %.
Le plus souvent, le mécanisme se déclenche si à l’une des dates de constatation prévues, l’indice sous-jacent du produit atteint ou dépasse son niveau initial. En l’absence des conditions requises, l’investissement se poursuit, a minima jusqu’à la date de constatation suivante.
Seuls les fonds structurés autocall offrent la possibilité d’un rappel anticipé. Un produit de type Reverse Convertible, par exemple, n’intègre pas un tel mécanisme.
Produit structuré à capital garanti et protection du capital
Certains fonds structurés proposent une garantie du capital à l’échéance, hors défaut de l’émetteur du produit. En contrepartie de cette sécurité, le rendement visé est moins élevé, en comparaison avec d’autres EMTN plus risqués.
Alternativement, la formule du produit peut intégrer un mécanisme de protection du capital en cas de baisse limitée du sous-jacent selon des conditions connues à l’avance.
Typiquement, le capital sera garanti brut de frais à l’échéance si l’indice sous-jacent a baissé mais sans excéder un certain seuil (-20 % par exemple). Si les conditions de la garantie sont réunies, l’investisseur récupère son capital et ne subit pas la baisse du sous-jacent.
A l’inverse, si la chute de l’indice sous-jacent excède la couverture à la baisse, l’investisseur subit alors une perte équivalente. Son capital lui est rendu diminué du montant lié à la perte.
Certains produits structurés appliquent un mécanisme similaire en ce qui concerne le rendement. Ainsi, un produit structuré peut générer du rendement à l’échéance, même en cas de baisse de l’indice, si celle-ci ne dépasse pas un niveau établi à l’avance (-10 % par exemple). Un même EMTN peut proposer une barrière de versement de la performance et une barrière de protection du capital, la première se situant alors à un niveau supérieur à la seconde.
La mise en place de telles options de protection ont un impact sur le niveau du rendement potentiel du fonds. Plus les protections sont élevées, plus le rendement visé s’avère faible.
Principaux types de produits structurés
Lumière sur les principaux types de produits structurés et les EMTN les plus répandus auprès du grand public : les autocall et les Reverse Convertible.
Selon le couple rendement/risque
Les produits structurés les plus accessibles au grand public sont des fonds dits autocall et Reverse Convertible. Ils présentent un objectif de performance plafonné et peuvent intégrer une protection du capital sous conditions (baisse limitée du sous-jacent à l’échéance par exemple). Ils diffèrent en revanche sur un certain nombre de points, principalement en ce qui concerne la durée d’investissement et la façon dont le rendement est distribué.
Plus largement, on dénombre plusieurs grandes catégories de produits de rendement accessibles aux investisseurs particuliers, en fonction du niveau de risque et de rendement potentiel. On peut ainsi évoquer :
- Les fonds à capital garanti : le capital investi est garanti à l’échéance, brut de frais. Le rendement visé s’avère plus faible que pour des produits structurés plus risqués.
- Les produits à protection partielle du capital : ici, la garantie du capital est soumise à conditions. Le protection peut être totale jusqu’à un certain seuil de baisse du sous-jacent ou seulement partielle. Le cas échéant, la performance visée peut s’ajouter au capital restitué. L’investisseur supporte donc un risque de perte.
- Les fonds à promesse ou produits de participation : le produit garantit un rendement minimum quelle que soit l’évolution du sous-jacent. Le capital initial peut être protégé à l’échéance sous conditions, mais le risque de perte subsiste.
- Les produits à effet de levier : l’effet de levier utilisé conduit à multiplier les gains ou les pertes, selon l’évolution du sous-jacent. Ces fonds n’offrent ni garantie ou protection du capital, ni rendement minimum. Le niveau de risque est très élevé.
Autocall et Reverse Convertible
Il est important de bien distinguer le type d’EMTN qui se présente à l’investisseur. Parmi les formules les plus utilisées, on retrouve les autocall d’une part et les Reverse Convertible d’autre part.
Il existe plusieurs types de fonds autocall. Chacun se caractérise par la présence d’un mécanisme de remboursement anticipé, qui peut être activé si les conditions requises sont remplies. Autrement, il faut différencier :
- Les autocall Athéna : la distribution du rendement potentiel intervient au dénouement du fonds (remboursement anticipé avec gain ou échéance maximale prévue). A l’échéance, la performance est distribuée sous réserve de l’évolution du sous-jacent.
- Les autocall Phoenix : la performance est délivrée sous forme de coupons distribuables à échéance régulière, tous les ans par exemple. Les coupons de rendement ne sont détachés que si le sous-jacent atteint un niveau prédéfini. Autrement, ils sont perdus pour l’investisseur.
- Les autocall Phoenix mémoire : ils fonctionnent sur un modèle similaire aux autocall Phoenix, si ce n’est que les coupons manqués peuvent être versés ultérieurement, au moment du détachement d’un des coupons suivants.
En ce qui concerne les Reverse Convertible, le rendement prend la forme de coupons détachables automatiquement. Autrement dit, l’activation de ce levier de performance est garantie, hors défaut de l’émetteur du produit structuré. En revanche, aucun remboursement anticipé n’est prévu : l’investisseur doit donc aller jusqu’au bout de la durée de placement indiquée.
Risques des produits structurés
Un produit structuré comporte plusieurs niveaux de risque. Le plus conséquent est le risque de perte en capital. En l’absence de mécanisme de protection du capital, ou si les conditions nécessaires ne sont pas réunies, l’investisseur peut subir une perte équivalente à la baisse du sous-jacent. Dans le cadre d’un produit structuré à effet de levier, la perte peut être supérieure au montant du capital investi initialement.
Pour rappel, le rendement final d’un produit structuré n’est pas garanti non plus. Et ce, même si le versement des coupons de rendement est garanti, puisque la performance peut être affectée par une perte en capital.
Parmi les autres risques généralement associés aux produits structurés, on retrouve :
- Le risque de défaut de l’émetteur ou du garant, ou risque de contrepartie : en cas de défaut de solvabilité de l’émetteur ou du garant du produit.
- Le risque de crédit : en cas de défaut sur les instruments financiers exposés à des obligations ou de la dette.
- Le risque de marché : les fluctuations des marchés financiers peuvent impacter positivement ou négativement le produit.
- Le risque de liquidité : en cas de revente anticipée, en dehors des échéances prévues par la formule du produit.
- Le risque de taux : la variation des taux d’intérêt peut avoir des conséquences négatives sur la valeur du sous-jacent.
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Frais des produits structurés
Investir dans un fonds structuré implique différents types de frais, qui doivent être présentés préalablement à toute souscription. Les principaux frais d’un produit structuré sont les :
- Frais d’entrée, ou commission de souscription ;
- Frais de gestion ;
- Pénalités de rachat anticipé, lorsque celui-ci intervient en dehors d’un rappel automatique.
Le niveau de ces frais peut varier d’un EMTN à un autre.
En complément, les produits structurés intègrent des frais de structuration, liés à la création du montage financier. Ces frais sont habituellement inclus dans le prix du produit.
Enfin, ces produits de rendement se logeant dans des enveloppes fiscales, comme une assurance vie par exemple, il faut également prendre en compte les frais de l’enveloppe fiscale (frais sur versement, frais de gestion des unités de compte).
Choisir un produit structuré
Avant toute chose, la décision d’investir dans un produit structuré doit être évaluée à l’aune de :
- Votre appétence au risque ;
- Le rendement que vous recherchez ;
- La durée d’investissement sur laquelle vous pouvez vous projeter.
Pour un profil averse au risque, il convient de s’intéresser uniquement aux produits à capital garanti. Éventuellement, des fonds avec une protection seulement partielle du capital peuvent être étudiés.
Si vous privilégiez un rendement potentiel plus élevé, les produits structurés à protection partielle et fonds à promesse peuvent avoir du sens, sous réserve de bien appréhender les risques associés.
Enfin, les produits à effet de levier sont réservés uniquement aux investisseurs prêts à prendre des risques de perte importants pour rechercher une performance potentielle maximale.
Rappelons également qu’un placement dans un fonds à formule doit obligatoirement être approché dans une perspective de long terme. En dépit de l’existence de mécanismes de remboursement anticipé, le cas échéant, la durée d’investissement à retenir correspond à l’échéance maximum du produit.
Comment investir dans un produit structuré
Le plus souvent, vous allez accéder à des produits structurés via un contrat d’assurance vie ou un PER. Il est également possible de placer votre épargne dans un tel produit de rendement à l’aide d’un contrat de capitalisation ou d’un compte-titres ordinaire. Sous certaines conditions, un fonds à formule peut intégrer l’enveloppe du PEA.
Les enveloppes fiscales de l’assurance vie, du contrat de capitalisation et du PER s’avèrent bien adaptées à ce type d’investissement financier. L’assurance vie, avec sa fiscalité avantageuse après 8 ans de détention, représente une solution privilégiée pour des placements de moyen-long terme. De plus, elle permet de diversifier son épargne entre :
- Des placements sécurisés (fonds euros) ;
- Des supports de pierre papier (SCPI, SCI par exemple) ;
- Des actifs plus risqués investis dans les marchés boursiers ou obligataires (OPCVM, trackers) ;
- Des fonds de Private Equity éligibles à l’assurance vie ;
- Et donc les produits structurés.
La même logique s’applique à un investissement dans le cadre d’un contrat de capitalisation.
Pour sa part, le PER a vocation à rester bloqué jusqu’à l’échéance de la retraite. De fait, selon l’âge du titulaire du contrat, il s’agit d’une enveloppe plutôt dédiée à des investissements sur le long terme.
Produits structurés : avantages et inconvénients
Avantages
-
Investissement sur les marchés financiers dans des conditions de rendement, de protection du capital et de durée maximum d’investissement connues à l’avance.
-
Mécanisme de remboursement automatique anticipé (selon les produits).
-
Possibilité de revente à tout moment (hors cas particuliers).
-
La fiscalité dépend de l'enveloppe fiscale (assurance vie, PER, etc.).
Inconvénients
-
Risque de perte en capital à l'échéance ou en cas de revente anticipée.
-
Plafonnement du rendement éventuel, qui n’est pas garanti.
-
Pas de versement de dividendes en cours d'investissement, pour les fonds investis dans un sous-jacent en actions.
-
Les conditions du sous-jacent peuvent intégrer des paramètres défavorables à l'investisseur (retranchement d'un dividende forfaitaire par exemple).
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