Investir en Bourse : ce qu’il faut savoir sur les actions et les marchés

Les actions constituent une classe d’actifs potentiellement très performante, en particulier sur le long terme. Mais investir en Bourse peut s’envisager via différents produits (PEA et compte-titres notamment) et ce type de placement financier peut prendre de nombreuses formes.

Zoom sur l'essentiel à savoir pour investir en Bourse.

L'essentiel

  Dividendes et plus-values : investir dans une action peut permettre de percevoir des dividendes et encaisser une plus-value à la revente.
  Compte-titres et PEA : le compte-titres ordinaire (CTO) et les différentes variantes de PEA constituent les enveloppes fiscales privilégiées pour investir en Bourse.
  Différents supports : au-delà des actions, il existe de nombreuses manières d'investir en Bourse : fonds d'investissement, ETF, produits structurés. Chaque support présente un risque de perte en capital.
  Investissement programmé : la méthode DCA d'investissement programmé et progressif représente une bonne façon d'investir en Bourse sur longue période.

Définition de l’investissement en Bourse

Dans sa définition la plus simple, investir en Bourse revient à acheter des actions de sociétés cotées, dans le but d’en tirer un profit. En devenant actionnaire d’une ou plusieurs entreprises, vous constituez un portefeuille boursier avec votre épargne. Vos investissements ont vocation à produire du rendement grâce à deux leviers :

  • La distribution de dividendes aux actionnaires ;
  • La réalisation d’une plus-value, grâce à un prix de vente plus élevé que le prix d’achat.

Au-delà de cette définition simple, l’investissement boursier peut prendre des formes très différentes. Il est par exemple possible d’investir sur les marchés actions sans pour autant en détenir une seule, grâce à différents placements (fonds d’investissement, ETF, produits structurés). De même, vous pouvez investir en Bourse au travers de multiples enveloppes fiscales, chacune présentant des avantages et inconvénients spécifiques.

Quelle que soit la forme retenue, l’attrait d’un placement boursier repose avant tout sur son rendement potentiel. Les actions figurent en effet parmi les classes d’actifs les plus rémunératrices sur longue période, d’après différentes études. Néanmoins, cette perspective de rendement élevé s’accompagne d’une prise de risque importante, notamment en ce qui concerne le risque de perte en capital.

Les principaux indices boursiers

– En France : CAC 40, SBF 120, CAC All-Tradable
– En Europe : DAX (Allemagne), Footsie (Royaume-Uni), AEX (Pays-Bas), IBEX (Espagne), Eurostoxx 50 (Europe)
– Dans le monde : Dow Jones, Nasdaq, S&P 500 (Etats-Unis), Nikkei (Japon), Shanghai Composite (Chine), MSCI World

Les avantages de l’investissement boursier

  • Les actions constituent une classe d’actifs performante, en particulier sur longue période.
  • Il existe plusieurs enveloppes fiscales pour investir en Bourse : compte-titres et PEA, mais également assurance vie et PER.
  • Les nombreuses options d’investissement facilitent la constitution d’un portefeuille boursier diversifié.
  • L’investissement programmé d’un même montant à intervalles réguliers permet d’investir en Bourse sans se soucier du niveau des cours ou du market timing.

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Comment investir en Bourse ?

Investir en Bourse peut s’envisager au travers de différents produits, dont certains sont dédiés à cette classe d’actifs.

Le compte-titres ordinaire (CTO)

Le compte-titres constitue un placement privilégié pour l’investissement en Bourse. Il permet d’acheter et de vendre des titres d’entreprise cotées de manière simple et sans contraintes particulières. Vous avez la possibilité d’effectuer des versements et des retraits librement, de mettre en place diverses options, comme l’utilisation d’un effet de levier, ou encore de planifier vos opérations (versements programmés par exemple). De même, il n’existe pas de plafonnement de l’épargne investie, ni de durée de placement à respecter. Enfin, le compte-titres peut être fermé à tout moment ou transféré auprès d’un autre intermédiaire (banque, courtier).

Le CTO se compose systématiquement de deux compartiments : un compte-titres à proprement parler, dans lequel sont logées vos actions, et un compte-espèces, sur lequel vous placez les montants que vous souhaitez investir en Bourse. Le compte-espèces sert également à l’encaissement des dividendes et des plus-values réalisées à la revente de titres.

En matière d’investissements boursiers, le compte-titres se distingue par sa grande flexibilité. Vous pouvez y loger des actions d’entreprises cotées françaises et internationales, sans restrictions particulières autres que celles éventuellement instaurées par le teneur de compte. De plus, vous pouvez également placer des obligations, trackers (ETF) et autres OPCVM (FCP, SICAV) dans cette enveloppe.

Gestion libre ou déléguée

Pour manoeuvrer au mieux vos investissements, vous pouvez choisir entre la gestion libre autonome ou différentes options de gestion déléguée, via lesquelles vous confiez les opérations d’investissement et d’arbitrage à un professionnel des marchés financiers.

La détention d’un CTO entraîne des frais variables selon les intermédiaires, dont les frais de courtage et droits de garde notamment. Les rendements perçus et les plus-values encaissées sont également soumises à l’impôt et aux prélèvements sociaux (flat tax de 30 % par défaut).

Plan d’épargne en actions (PEA, PEA-PME)

Le plan d’épargne en actions représente une autre option favorisée pour investir en Bourse. Cette enveloppe fiscale se distingue toutefois à de nombreux égards du CTO :

  • Seules les actions d’entreprises françaises et européennes sont éligibles ;
  • Les versements sont plafonnés à 150 000 € (225 000 € pour un PEA-PME) ;
  • Une même personne ne peut ouvrir qu’un seul PEA et un seul PEA-PME (plafond global de 225 000 €) ;
  • Le PEA ne peut être ouvert que par une personne majeure, tandis que le compte-titres est accessible aux mineurs ;
  • Un rachat sur le PEA avant 5 années de détention entraîne la fermeture du plan ;
  • La fiscalité du PEA est allégée après 5 ans (exonération d’impôt sur le revenu).

En définitive, le PEA s’avère plus restrictif que le compte-titres mais permet de profiter d’une fiscalité plus favorable après 5 ans. De fait, il répond davantage à une logique de placement à long terme. A l’inverse, pour les épargnants qui visent une approche plus court-termiste de trading régulier, le compte-titres ordinaire s’avère l’outil à favoriser.

Comme le CTO, la détention d’un PEA fait l’objet de frais variables selon l’intermédiaire teneur de compte. De même, il est possible d’opter pour une gestion déléguée de l’épargne investie ou pour une gestion libre autonome.

PEA bancaire et PEA assurance

Au-delà des variantes entre PEA, PEA-PME et PEA Jeune, il existe deux grands types de plans d’épargne en actions : les PEA bancaires, qui se rapprochent du CTO et donnent accès directement à des actions, et les PEA de type assurantiel. Ces derniers se rapprochent davantage d’un contrat de capitalisation et permettent d’investir dans des unités de compte dédiées à l’investissement sur les marchés financiers.

Assurance vie et PER

L’investissement boursier peut également s’envisager via l’assurance vie et le plan d’épargne retraite (PER). Dans les deux cas, il s’agira le plus souvent d’acheter des unités de compte (OPCVM, ETF ou encore produits structurés) afin de s’exposer à différents marchés financiers. Les contrats les mieux dotés du marché proposent une large variété de supports d’investissement et permettent notamment de cibler des secteurs géographiques ou économiques en particulier.

De façon beaucoup plus rare, certains contrats d’assurance vie et PER rendent accessible l’investissement dans des actions cotées en Bourse. Le souscripteur a alors la possibilité de choisir des titres parmi la sélection retenue par l’assureur, celle-ci pouvant évoluer dans le temps. L’investissement en actions, appelées également titres vifs, est cependant encadré avec de multiples conditions à respecter (minimum ou maximum d’investissement par action), des frais spécifiques à cette classe d’actifs ou encore des délais spécifiques pour la réalisation des opérations et la valorisation des titres à cette occasion.

D’une manière générale, investir dans des titres cotés au travers d’une assurance vie ou d’un PER doit s’envisager dans une approche de long terme. Ces enveloppes fiscales sont en effet mal adaptées à des placements boursiers de court terme.

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Les différents façons d’investir en Bourse

Investir en Bourse ne se résume pas à l’achat et la vente d’actions cotées. Il existe de multiples supports d’investissement donnant accès aux marchés financiers.

Les actions cotées

Définition et fonctionnement des actions cotées

Il s’agit là de la forme la plus classique attachée à la notion d’investissement en Bourse : l’achat d’actions d’entreprises cotées sur les marchés boursiers. En devenant propriétaire de ces titres, vous devenez actionnaire de la société et détenez une partie de son capital social. Le retour sur investissement prend la forme de versements de dividendes à échéance régulière, le plus souvent une fois par an.

L’acquisition peut se réaliser à la valeur de l’action au moment de l’investissement. Il est cependant possible de passer certains ordres de Bourse, afin de limiter la dépendance aux cours du marché (voir partie suivante). Le cours de Bourse d’un titre fluctue à la hausse ou à la baisse selon les mouvements de marché et l’évolution de l’offre et de la demande. Lorsque la demande d’achat d’actions excède l’offre, le cours augmente, et inversement.

Dans sa version la plus simple, un investissement en actions cotées permettra de revendre les titres plus chers qu’ils n’ont été achetés, de façon à réaliser une plus-value. Notons toutefois qu’il existe des techniques plus sophistiquées, pour tirer profit de la chute d’une valeur boursière (vente à découvert) ou utiliser l’effet de levier pour maximiser les gains par exemple. Et ce, au risque d’alourdir les pertes potentielles.

Les ordres de Bourse

Il existe divers ordres de Bourse, permettant d’acheter et de vendre des titres. Voici les principaux :

  • Ordre au marché ou ordre à tout prix : achat et vente au cours du moment. Cet ordre est prioritaire sur les autres.
  • Ordre à cours limité : l’ordre détermine un prix plafond à l’achat ou un prix plancher à la vente, pour limiter les risques liés à la fluctuation du cours. L’achat et la vente peuvent être combinés dans un seul ordre séquentiel.
  • Ordre à la meilleure limite : ordre combinant l’ordre au marché et l’ordre à cours limité.
  • Ordre à déclenchement ou ordre stop : déclenchement de l’achat ou de la vente à partir d’un seuil déterminé. L’ordre indexé suit une logique similaire, mais avec des seuils de déclenchement variables.
  • Ordre alternatif : passage d’un ordre de vente à cours limité et d’un ordre stop. Le premier dont les conditions de réalisation sont réunies est acté, le second est alors abandonné.
  • Ordre triple : un ordre d’achat à cours limité est passé. Après sa réalisation, un ordre alternatif est mis en place.
  • Système de règlement différé (SRD) : passage d’ordre d’achat ou de vente à crédit. Ce type d’investissement permet de capitaliser sur l’effet de levier ou de procéder à une vente à découvert.
Ordre partiellement réalisé

L’ordre au marché est toujours prioritaire et doit être réalisé pleinement. A l’inverse, les ordres à cours limité et à la meilleure limite peuvent être accomplis seulement partiellement si les conditions de marché ne sont pas réunies pour leur réalisation complète.

Les fonds d’investissement (FCP, SICAV)

Les fonds communs de placement (FCP) et sociétés d’investissement à capital variable (SICAV) font partie des organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM). Ces OPCVM sont proposés au sein des contrats d’assurance vie et PER, entre autres, dans l’offre d’unités de compte du contrat.

Ces fonds investissent l’argent placé par les épargnants sur les marchés financiers, dont les marchés actions. Ils peuvent viser un marché géographique donné (actions américaines de croissance par exemple), un secteur économique en particulier (l’intelligence artificielle par exemple) ou bien opter pour une plus large diversification. A ce titre, ils peuvent tout à fait constituer un portefeuille d’actions et d’autres actifs financiers, tels les obligations.

L’épargnant investi dans un OPCVM dédié totalement ou partiellement aux actions ne perçoit pas de dividendes. La valorisation de son placement financier varie selon la valeur liquidative du fonds et le gain éventuel n’est concrétisé qu’après un arbitrage ou un rachat.

Les ETF (trackers boursiers)

Un Exchange Traded Funds (ETF) se définit comme un support d’investissement qui vise à répliquer la performance d’un indice boursier. Aussi appelés trackers boursiers, ils ne cherchent donc pas à battre le marché, contrairement aux fonds d’investissement et aux stock-pickers. C’est ce que l’on appelle la gestion passive, par opposition à la gestion active des gérants de portefeuille.

Les ETF peuvent constituer une bonne porte d’entrée pour les épargnants qui cherchent à exposer leur épargne aux marchés actions. De par leur nature, ils ne requièrent pas une connaissance fine des divers titres qui composent un indice boursier. Pour autant, ce type de placement s’avère tout aussi risqué que les autres formes d’investissement boursier.

Comme pour les OPCVM, les trackers boursiers n’intègrent pas nécessairement le versement de dividendes aux investisseurs. Pour les ETF capitalisants, la performance du placement se détermine selon l’évolution de la valeur liquidative entre l’investissement initial et sa revente.

Des frais moins élevés

Le succès des ETF auprès des épargnants, notamment outre-Atlantique, est soutenu en partie par leurs conditions tarifaires. Ils s’avèrent en effet moins chargés en frais que d’autres formes d’investissement financier, comme les OPCVM traditionnels.

Les produits structurés

Les produits structurés constituent une autre manière d’investir sur les marchés financiers, au travers d’une assurance vie ou d’un PER en particulier. Plus en vue depuis quelques années, ils s’appuient sur une formule qui permet d’avoir une visibilité claire sur le gain potentiel, l’horizon d’investissement maximum, le risque de perte en capital ainsi que les conditions de garantie du capital et de remboursement anticipé.

La performance d’un produit structuré dépend de la variation d’un indice sous-jacent. Il s’agit le plus souvent d’un indice composite, créé pour les besoins du produit. Néanmoins, certains s’appuient sur des indices boursiers établis, comme le CAC 40, ou sur une valeur boursière en particulier.

Fenêtre de souscription

Chaque produit structuré comporte une fenêtre de souscription limitée, de 3 mois par exemple. La gamme d’investissements proposés aux épargnants évolue donc dans le temps, de sorte à refléter notamment l’évolution des conditions de marché.

Les produits structurés peuvent constituer un outil pertinent pour rechercher du rendement sur les marchés financiers tout en bénéficiant d’un coussin de sécurité en cas de reflux de ces derniers. Toutefois, il s’agit d’un placement complexe présentant un risque de perte en capital significatif. L’accompagnement d’un conseiller en gestion de patrimoine est recommandé pour investir dans ce genre de produits.

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Les conseils pour bien investir en Bourse

L’investissement boursier requiert quelques bons réflexes pour se donner de meilleures chances de réussite.

Comprendre l’investissement boursier et ses risques

Si les rendements potentiels de cette classe d’actifs sont alléchants, investir en Bourse n’est pas adapté à tous les profils d’épargnants. Comme évoqué précédemment, placer son épargne dans des titres de sociétés cotées en Bourse présente un risque élevé de perte en capital. Pour les profils les plus prudents, il conviendra donc de limiter fortement son exposition à ce risque.

Même pour les profils plus téméraires, il est indispensable de bien appréhender les risques pris avec l’épargne boursière. De même, il faut pouvoir bien réagir aux différentes périodes de hausse et de baisse, afin de résister à la tentation de vendre en panique quand les marchés baissent ou d’acheter compulsivement quand ils augmentent. Et ce, d’autant plus si vous vous engagez dans une démarche visant le long terme.

Pour la plupart des épargnants, investir en Bourse sur le long terme s’avérera généralement plus payant que de cibler une logique d’achats/ventes réguliers. Cette approche requiert du temps (analyse des marchés, étude des différentes valeurs, etc.), beaucoup de réactivité et un très bon niveau de connaissances.

Une épargne bien compartimentée

Il est crucial de garder un certain équilibre pour votre épargne, en conservant une poche d’épargne de précaution notamment. L’investissement en Bourse peut constituer une part conséquente de vos actifs, mais jamais la totalité. De plus, il est préférable d’investir sur différentes classes d’actifs en jouant pleinement sur la diversification de votre patrimoine.

Investir en Bourse en diversifiant

La diversification constitue une règle d’or de l’épargnant avisé. Et la Bourse n’y fait pas exception. Il convient de construire un portefeuille boursier avec des actions variées, plutôt que de cibler un petit nombre de titres en pensant avoir identifié les perles rares.

En effet, aucune action n’est à l’abri d’une chute conséquente. Or, si l’action en question représente 50 % de vos avoirs boursiers, c’est la moitié de votre portefeuille qui plonge avec elle. A l’inverse, avec une répartition très diversifiée, l’impact de la chute sera beaucoup plus facile à supporter.

Dans le même ordre d’idée, composer un portefeuille boursier de bonne taille requiert de s’exposer à différents marchés, au niveau sectoriel mais aussi géographique. De la sorte, vous pouvez jouer sur différents tableaux, en évitant d’être trop tiré vers le bas par des contre-performances sur un marché ou secteur donné.

L’investissement programmé en Bourse (méthode DCA)

La méthode DCA, pour Dollar Cost Average, revient à investir systématiquement la même somme à une certaine fréquence, tous les mois par exemple. Ce type d’investissement progressif et programmé cumule plusieurs avantages :

  • Instaurer une discipline d’épargne ;
  • Lisser le coût de son investissement : quand les cours sont hauts, on achète moins, quand ils baissent, on achète plus ;
  • Éluder la question du bon moment pour investir, celui-ci étant difficile à déterminer pour la plupart des épargnants (et des professionnels).

Pour tirer pleinement parti de cette méthode, il convient donc d’investir progressivement sur une longue période.

Investir en Bourse : avantages et inconvénients

Avantages

  • L'investissement boursier permet de cibler des rendements potentiellement très attractifs, notamment sur le long terme.

  • La variété d'actions et de supports d'investissements permet de faciliter la diversification d'un portefeuille d'actifs boursiers.

Inconvénients

  • L'investissement en Bourse présente un risque élevé de perte en capital.

  • Ce type de placements financiers requiert une bonne capacité à supporter les variations entre les périodes favorables et défavorables.

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