Fortuny https://fortunyconseil.fr/ Gestion de patrimoine Wed, 28 May 2025 13:52:25 +0000 fr-FR hourly 1 Quels sont les placements préférés des Français ? https://fortunyconseil.fr/blog/quels-sont-les-placements-preferes-des-francais/ Wed, 28 May 2025 13:52:25 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8204 Découvrez les placements préférés des Français selon la dernière étude de l’INSEE. Livrets bancaires, assurance vie, épargne retraite, immobilier… quels sont les produits d'épargne les plus détenus par les ménages français ?

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Le top 3 des placements préférés des Français

Découvrez les trois placements préférés des Français, c’est-à-dire les placements les plus détenus par les ménages, selon l’étude de l’INSEE La détention de patrimoine des ménages en 2024 publiée le 14 mai 2025.

Tendance globale en termes de placements financiers

9 Français sur 10 détiennent au moins un placement financier, avec une nette préférence pour les livrets d’épargne défiscalisés. En effet, 86,9 % des personnes interrogées ont au moins un livret.

Le livret A toujours en tête

Sans surprise, le livret A demeure le placement préféré des Français. 78,1 % des ménages détiennent au moins un livret A en début d’année 2024.

Cela est dû à ses nombreux avantages :

  • Accessible à tous, majeurs comme mineurs, à partir de 10 € de versement auprès de sa banque de détail ;
  • Flexible avec des versements et retraits libres, en respectant le plafond de 22 950 € ;
  • Capital garanti ;
  • Non fiscalisé.

L’assurance vie sur une bonne dynamique

Début 2024, l’assurance vie est le deuxième placement préféré des Français. À cette date, 41,7 % des ménages détiennent au moins un contrat d’assurance vie. Le taux de détention est d’ailleurs en hausse régulière depuis 20 ans, avec une progression de 15,8 points de pourcentage entre 2004 et 2024. Il s’agit de l’augmentation la plus importante sur la période.

On remarque par ailleurs que les contrats monosupports, disposant uniquement d’un fonds euros à capital garanti, restent plus appréciés que les contrats multisupports, qui permettent d’investir en fonds euros et en unités de compte. 26,1 % des ménages détiennent au moins un contrat monosupport et 19,5 % possèdent au moins un contrat multisupport. Rappelons qu’il est possible de souscrire plusieurs contrats d’assurance vie.

On observe également que le taux de détention de l’assurance vie augmente avec l’âge :

  • Moins de 30 ans : 25,7 % ;
  • Entre 30 et 39 ans : 34,2 % ;
  • Entre 40 et 49 ans : 40 % ;
  • Entre 50 et 59 ans : 42,7 % ;
  • Entre 60 et 69 ans : 45 % ;
  • 70 ans ou plus : 50,8 %.

Cela est notamment lié aux avantages à la succession de l’assurance vie. Cette dernière facilite effectivement la transmission de patrimoine et offre un cadre fiscal avantageux grâce à de puissants abattements.

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Le LDDS complète le podium

Le LDDS (livret de développement durable et solidaire) est le troisième placement préféré des Français. 39,7 % des ménages disposent de ce livret d’épargne défiscalisé en 2024.

Les épargnants sont séduits par son fonctionnement, très proche de celui du livret A. Les versements et les retraits sont libres, il n’y a pas de fiscalité, et le taux d’intérêt est le même que celui du livret A. Une des différences principales entre les deux livrets repose sur le plafond, fixé à 12 000 € pour le LDDS.

Découvrez dans le tableau ci-dessous la liste complète des placements financiers classés selon leur taux de détention.

Le taux de détention des différents placements financiers

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Les tendances en termes d’évolution du patrimoine des Français en 2024

L’étude de l’INSEE fait ressortir des tendances particulières concernant les placements préférés des Français en 2024.

Épargne retraite en hausse

Le taux de détention de produits d’épargne retraite atteint des records en 2024, avec 19,1 % des ménages concernés. Ce chiffre augmente particulièrement depuis 2021. Cela s’explique très probablement par la création des différents plans épargne retraite (PER) par la loi Pacte en octobre 2019. Ces supports sont plus attractifs que les anciens dispositifs, avec notamment des conditions plus souples et une fiscalité plus avantageuse.

À noter que la possession d’un plan d’épargne retraite augmente avec l’âge, jusqu’à une décroissance nette à partir de 60 ans. En 2024, 29,5 % des ménages de 50-59 ans en ont au moins un, contre 11,1 % pour les 70 ans ou plus.

D’autre part, on constate que les ménages dont la personne de référence est cadre, exploitant agricole ou profession libérale s’intéressent beaucoup plus à l’épargne retraite que l’ensemble des ménages en moyenne (19,1 %).

  • Cadres : 40,6 % ;
  • Exploitants agricoles : 44,8 % ;
  • Professions libérales : 58,1 %.

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Épargne logement en baisse

De moins en moins de personnes possèdent un placement dédié à l’épargne logement, qu’il s’agisse du PEL (plan épargne logement) ou du CEL (compte épargne logement).

En effet, seulement 27 % des ménages sont concernés en 2024, contre 40,9 % vingt ans plus tôt. Cela est notamment dû au faible taux de rendement de ces produits. Le PEL distribuait un rendement de 2,25 % en 2024 (1,75 % en 2025) et le taux du CEL était de 2 % en 2024 et est fixé à 1,5 % depuis février 2025.

Découvrez dans le tableau ci-dessous l’évolution du taux de détention par types d’actifs entre 2010 et 2024.

Quel est le taux de détention selon le type d'actif ?

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Qu’en est-il du patrimoine immobilier des Français ?

Début 2024, 61,2 % des ménages français détiennent au moins un bien immobilier selon l’INSEE.

En ce qui concerne la résidence principale, 57,2 % des ménages en sont propriétaires, ce qui représente une proportion quasi stable depuis 1998. Logiquement, ce chiffre est beaucoup plus élevé chez les personnes âgées que chez les jeunes. 71,3 % des 70 ans ou plus sont propriétaires de leur résidence principale, contre 17,2 % des moins de 30 ans.

En outre, 20,5 % des Français possèdent un logement autre que leur résidence principale (résidence secondaire, investissement locatif, logement vacant, etc.).

L’étude de l’INSEE relève également le taux d’endettement des personnes interrogées. La moitié des épargnants de 30 à 49 ans ont un crédit immobilier à rembourser, contre seulement 6,1 % des plus de 70 ans. Acheter un bien immobilier suppose donc le plus souvent d’avoir un emprunt en cours, et ce particulièrement avant 50 ans.

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Tout savoir sur le don Sarkozy, ou don familial de somme d’argent https://fortunyconseil.fr/objectifs-patrimoniaux/gestion-de-patrimoine/transmission-de-patrimoine/don-sarkozy/ Wed, 28 May 2025 13:15:04 +0000 https://fortunyconseil.fr/?page_id=8189 Zoom sur le don familial de somme d’argent, communément appelé don Sarkozy, un dispositif qui permet de transmettre une partie de son patrimoine de son vivant à ses descendants sans payer de droits de donation.

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Qu’est-ce qu’un don Sarkozy ?

Le don familial de somme d’argent, couramment appelé don Sarkozy, est une mesure fiscale qui permet de donner une somme d’argent à un proche en bénéficiant d’une exonération des droits de mutation. Il a été instauré en 2007 sous la présidence de Nicolas Sarkozy, dans la volonté d’encourager la transmission de patrimoine au sein de la famille.

Le don Sarkozy est un don manuel particulier qui profite d’un traitement fiscal spécifique régi par l’article 790 G du Code général des impôts. En effet, le don familial de somme d’argent est exonéré de droits de donation dans la limite de 31 865 € par bénéficiaire, sous conditions.

Le don Sarkozy n’existe plus

En réalité, le don Sarkozy, ou don exceptionnel, n’existe plus. Il a été remplacé par le don familial de somme d’argent en 2007. Le don Sarkozy prévoyait une exonération de droits de mutation dans la limite de 30 000 € maximum. Le terme “don Sarkozy” reste toutefois couramment utilisé pour désigner le don familial de somme d’argent du fait des ressemblances entre les deux dispositifs. Les conditions d’éligibilité restent effectivement inchangées. Seul le plafond d’exonération a été modifié.

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Les conditions d’application du don familial de somme d’argent

Il existe plusieurs conditions à respecter pour bénéficier de l’exonération de droit de mutation à titre gratuit du don familial de somme d’argent. Les voici :

  • Le donateur doit être âgé de moins de 80 ans ;
  • Le donataire doit être majeur ou mineur émancipé ;
  • Le don doit concerner une somme d’argent en pleine propriété (espèces, virement, chèque, mandat) ;
  • Le donataire doit être un descendant direct du donateur : enfant, petit-enfant ou arrière-petit-enfant. À défaut, les neveux et nièces peuvent en bénéficier ;
  • Le don doit être déclaré à l’administration fiscale dans le mois qui suit le transfert de la somme d’argent.

Notons qu’il n’est pas obligatoire d’établir un acte notarié pour le don Sarkozy mais cela reste possible.

Nouvelle exonération pour un don familial de somme d’argent en 2025

La loi de finances 2025 a mis en place une nouvelle exonération de droits de donation. Elle concerne les dons de sommes d’argent aux enfants ou petits-enfants utilisés pour l’acquisition d’une résidence principale neuve (ou en VEFA) ou pour des travaux de rénovation énergétique sur la résidence principale. Cette exonération, dans la double limite de 100 000 € par donateur et 300 000 € par donataire, est valable pour les dons réalisés entre le 15 février 2025 et le 31 décembre 2026.

Montant du don Sarkozy

Le don Sarkozy à un enfant ou un petit-enfant est exonéré de droits de donation dans la limite de 31 865 € par bénéficiaire. Ainsi, un parent avec deux enfants peut donner à chacun 31 865 € sans payer de droits de donation. Au-delà de ce montant, le don est assujetti aux droits de donation.

Cette exonération de 31 865 € est renouvelable tous les 15 ans. De plus, le don peut être réalisé en plusieurs fois. C’est-à-dire que si la totalité de l’abattement n’a pas été utilisé lors d’une première donation, il est possible d’utiliser le solde disponible pendant 15 ans.

Le traitement fiscal du don Sarkozy est très avantageux. Il permet d’anticiper la succession en réduisant son montant futur, diminuant par conséquent les éventuels droits de succession à payer par les héritiers.

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Cumul avec les abattements de droit commun

Le don familial de somme d’argent est cumulable avec l’abattement en fonction du lien de parenté. Rappelons en effet qu’il existe un abattement de droit commun de 100 000 € par parent et par enfant. En cumulant ces deux abattements, il est donc possible de transmettre jusqu’à 131 865 € à son enfant tous les 15 ans en franchise d’impôt.

Notons que l’abattement de 100 000 € ne porte pas uniquement sur des dons d’argent contrairement au don Sarkozy. Il s’applique aussi bien aux dons manuels qu’aux donations par acte notarié, portant sur tout type de patrimoine transmis (somme d’argent, bien mobilier, bien immobilier).

L’exonération de 31 865 € du don familial est également cumulable avec les autres abattements de droit commun :

  • 31 865 € pour une donation à un petit-enfant, soit 63 730 € en cumulant les deux abattements ;
  • 5 310 € dans le cadre d’une donation à un arrière-petit-enfant, soit 37 175 € en tout ;
  • 7 967 € pour un don à un neveu, soit un montant total de 39 832 €.

Comment déclarer le don Sarkozy ?

Le don familial de somme d’argent doit être déclaré à l’administration fiscale, par le donataire et par le donateur.

Pour ce faire, il faut remplir le formulaire n°2735 “Déclaration de dons manuels de sommes d’argent”, ou le formulaire n°2734 si le montant du don manuel est supérieur à 15 000 €. Ils sont disponibles en ligne sur le site des impôts.

Le formulaire du don Sarkozy doit contenir plusieurs informations :

  • Le montant, la date et la nature du don ;
  • Les coordonnées du donateur et du donataire ;
  • Le lien de parenté entre les deux.

Une fois rempli, le formulaire doit être déposé en deux exemplaires au service des impôts du domicile du donataire. Et ce, dans un délai d’un mois suivant la donation.

Notons que la déclaration peut également être effectuée entièrement en ligne. Il faut alors se connecter sur son espace personnel sur le site impots.gouv.fr puis se rendre dans la rubrique “Déclarer” puis “Déclarer un don”.

La déclaration du don familial de somme d’argent est obligatoire, même s’il est exonéré d’impôt. En cas de non déclaration ou de retard, des pénalités peuvent être appliquées.

Le don Sarkozy rapportable à la succession ?

Le don familial de somme d’argent est rapportable civilement à la succession mais échappe aux règles de rappel fiscal. Cela signifie que la donation est prise en compte dans la répartition du patrimoine entre les héritiers réservataires. S’il y a un déséquilibre entre les héritiers, il doit être compensé lors de la succession. Néanmoins, l’abattement fiscal ne peut pas être remis en cause à l’occasion du décès du donateur.

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L’impact investing, pour associer rendement et impact social et environnemental https://fortunyconseil.fr/objectifs-patrimoniaux/epargne/investissement-responsable/impact-investing/ Tue, 27 May 2025 13:36:40 +0000 https://fortunyconseil.fr/?page_id=8176 Zoom sur l’impact investing, ou investissement à impact, qui combine recherche de rendement financier et performance sociale ou environnementale.

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Qu’est-ce que l’impact investing ?

Le terme impact investing, ou investissement à impact en français, apparaît pour la première fois aux Etats-Unis en 2007. Selon la Global Impact Investing Network (GIIN), une ONG spécialisée, l’impact investing regroupe “les investissements faits dans les entreprises, les organisations et les fonds avec l’intention de générer des impacts environnementaux et sociaux en même temps qu’un rendement financier”. Ainsi, l’objectif de l’investissement à impact est double : générer un rendement financier conséquent et créer un impact social ou environnemental positif.

Pour qu’un investissement puisse être considéré comme ayant un impact positif, il doit satisfaire trois critères :

  • L’intentionnalité : une démarche explicite visant à contribuer au développement durable ;
  • L’additionnalité : la contribution de l’investissement à impact ;
  • La mesure : l’impact est mesurable grâce à la détermination d’objectifs sociaux ou environnementaux, via un suivi des résultats et un processus d’évaluation continu.

L’impact investing s’inscrit dans une logique d’investissement responsable, en prenant en compte les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance). Il se différencie toutefois de l’ISR (investissement socialement responsable) par son objectif de maximiser l’impact social et/ou environnemental. L’investissement à impact recherche explicitement un impact positif et mesurable, simultanément à la rentabilité économique. L’ISR, quant à lui, cherche avant tout à limiter l’impact négatif.

Voici des exemples de thématiques d’impact :

  • Création d’emplois dans des zones difficiles ;
  • Accès aux services essentiels pour les populations à faibles revenus (logement, éducation, santé) ;
  • Réduction des gaz à effet de serre.
Plus de 1 500 milliards de dollars

Le GIIN estime que l’impact investing représentait environ 1 571 milliards de dollars américains d’encours sous gestion dans le monde en octobre 2024.

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Comment est mesuré l’impact d’un investissement ?

Mesurer l’impact social ou environnemental d’un investissement est essentiel en termes de transparence auprès des investisseurs. En ce qui concerne la partie financière de l’impact investing, il existe déjà des indicateurs de rentabilité comme le TRI (taux de rendement interne) ou la VAN (valeur actuelle nette). Néanmoins, pour mesurer l’impact extra-financier, la tâche est plus complexe car il n’existe pas de méthode établie commune à tous les fonds et entreprises.

Cependant, il existe des indicateurs extra-financiers fréquemment utilisés pour mesurer l’impact positif des fonds ou entreprises :

  • Les 17 objectifs de développement durable adoptés par les 193 pays membres de l’ONU en 2015. Les finalités des objectifs de développement durable sont d’éradiquer la pauvreté, de protéger la planète et de garantir la prospérité de tous.

Les 17 objectifs de développement durable

Source : site des Nations Unies

  • L’Impact Management Project, une communauté de professionnels qui a défini les cinq dimensions de l’impact : quoi, qui, combien, contribution et risque.
  • La base IRIS+, développée par le GIIN (Global Impact Investing Network). Il s’agit d’un catalogue qui recense de nombreux indicateurs de performance à l’intention des acteurs de l’impact investing.

Voici des exemples d’indices qui aident à mesurer l’impact social ou environnemental d’un investissement : empreinte carbone, nombre d’emplois créés, nombre de personnes logées, nombre de bénéficiaires de services de santé, nombre de tonnes de déchets recyclés, etc.

“Impact washing”

En l’absence de système de mesure de l’impact commun à tous les acteurs du marché, il faut faire attention à “l’impact washing”. Il s’agit de tout argument marketing utilisé pour promouvoir l’impact d’un fonds ou d’une entreprise sans que celui-ci puisse être prouvé. Le principe est le même que celui du greenwashing.

Quelles sont les solutions d’investissement à impact ?

L’impact investing est accessible de plusieurs manières différentes.

Obligations vertes

Les obligations vertes, aussi appelées green bonds ou obligations environnementales, sont des emprunts obligataires émis sur les marchés financiers, par une entreprise ou une entité publique, pour financer des projets contribuant à la transition écologique.

La différence majeure avec une obligation classique repose sur le fait que les fonds collectés doivent servir à financer des projets ayant un impact favorable sur l’environnement. De plus, dans le cadre des green bonds, un rapport doit être publié chaque année pour permettre aux investisseurs de suivre l’avancée de ces projets.

Les obligations vertes sont accessibles via l’assurance vie et le PER (plan épargne retraite) notamment. Elles présentent un profil rendement/risque variable.

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Capital investissement et capital risque

Le capital investissement, ou Private Equity, permet d’investir dans des sociétés non cotées en Bourse. Longtemps réservé aux investisseurs institutionnels, le Private Equity est accessible depuis plusieurs années aux particuliers par le biais de fonds spécialisés. Le rendement potentiel visé est généralement attractif. Toutefois, en contrepartie, il existe un risque de perte en capital et un blocage de l’épargne sur plusieurs années.

Le capital risque, aussi appelé venture capital, consiste à investir dans des start-ups innovantes en cours de création. Le risque de perte en capital est plus important car il s’agit d’une jeune entreprise qui n’a pas encore fait ses preuves.

Quelle que soit la solution choisie, l’important est de bien sélectionner les entreprises ou les fonds à impact dans lesquels investir.

Actifs réels

Les actifs réels sont une classe d’actifs qui ont une valeur matérielle, c’est-à-dire une valeur économique à leurs attributs physiques. Il peut s’agir par exemple de métaux précieux, de bâtiments, d’infrastructures, etc.

Ils se distinguent des classes d’actifs plus classiques comme les actions ou les obligations dans le sens où ils sont peu ou pas corrélés aux marchés boursiers. Ce sont des actifs non cotés.

Il est possible de réaliser un investissement à impact en ciblant des actifs réels avec une utilité sociale, finançant notamment des actifs immobiliers, des infrastructures ou des projets sélectionnés pour leur impact positif sur la société.

C’est le cas par exemple des fonds d’infrastructure, qui investissent au capital de sociétés ou directement dans des installations qui fournissent des services essentiels aux populations. Ces fonds peuvent être accessibles via l’assurance vie. Il s’agit d’un investissement de long terme avec un risque de perte en capital.

Crowdfunding

Le crowdfunding, ou financement participatif, permet d’investir directement dans des projets de développement durable via une plateforme spécialisée. Plus précisément, le crowdfunding à impact consiste à cofinancer des projets, des entreprises ou des initiatives qui ont un impact positif sur la société ou l’environnement. En tant qu’investisseur, il convient de bien choisir le ou les projets à financer.

Investir dans le crowdfunding se fait nécessairement en direct. D’autre part, il n’est pas possible de revendre de manière anticipée et il existe un risque de perte en capital.

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SCPI vertes

Sur le marché de la pierre papier, certaines SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) détiennent le label ISR. Ces SCPI vertes intègrent les critères ESG dans leur stratégie d’investissement et dans la gestion de leur parc immobilier. Acheter des parts de SCPI ISR permet de réaliser un investissement immobilier respectueux du développement durable tout en percevant des revenus potentiels réguliers.

Pour effectuer un investissement à impact social, vous pouvez également vous tourner vers les SCPI à fonds de partage. Ces dernières offrent la possibilité aux porteurs de parts de reverser une partie de leurs dividendes à des associations reconnues d’utilité publique. Ces dons peuvent d’ailleurs permettre de bénéficier d’une réduction d’impôt de 66 % sur les sommes versées. Notons que les SCPI à fonds de partage sont généralement labellisées ISR.

Les méthodes de souscription varient selon les SCPI. De manière générale, il est possible de souscrire au comptant, à crédit, en assurance vie et en démembrement. Les parts de SCPI en direct sont accessibles dès quelques milliers d’euros. Attention, la pierre papier présente un risque de perte en capital, en contrepartie d’un rendement potentiel intéressant.

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Droit à l’erreur fiscal : vers une remise en cause ? https://fortunyconseil.fr/blog/droit-a-erreur-fiscal/ Tue, 27 May 2025 06:39:39 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8169 Le droit à l’erreur, qui permet de corriger sa déclaration de revenus sans payer d’amende, pourrait être remis en cause par une récente décision du Conseil d’Etat. Explications.

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Qu’est-ce que le droit à l’erreur fiscal ?

Selon le ministère de l’Economie, le droit à l’erreur fiscal constitue le droit “pour un usager de bonne foi de se mettre en conformité avec ses obligations juridiques sans faire l’objet d’une sanction pécuniaire ni être privé d’une prestation lorsqu’il a commis une erreur ou une omission dans une déclaration ou une demande de prestation”. En d’autres termes, il s’agit donc du droit de rectifier sa situation fiscale sans payer de pénalité lorsque l’on a commis une erreur ou une omission dans sa déclaration de revenus.

Le droit à l’erreur fiscal est une partie du droit à l’erreur face à l’administration.

Le dispositif de déclaration rectificative en ligne offre la possibilité de corriger les erreurs même après la date limite de la déclaration de revenus. Ce service de télécorrection a été instauré en 2017 via un communiqué du ministre de l’Action et des Comptes publics, et est entré en vigueur en 2018.

Cette procédure permet d’effectuer des corrections sans entrer en conflit avec l’administration fiscale. Chaque année, le service de correction en ligne est ouvert de début août à début décembre.

Lors d’une correction invoquant le droit à l’erreur, l’administration fiscale fait confiance au contribuable et ne demande pas d’apporter de preuve. C’est au fisc de démontrer l’erreur ou la mauvaise foi de l’usager. Plus de 800 000 droits à l’erreur ont été accordés depuis 2018.

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Le Conseil d’Etat pourrait-il supprimer le droit à l’erreur fiscal ?

Le droit à l’erreur pourrait être remis en cause par une décision récente du Conseil d’Etat concernant une affaire qui remonte à 2017.

Cette année-là, un couple de contribuables a découvert être victime d’une escroquerie de type pyramide de Ponzi, affectant leurs revenus imposables. Ils ont en réalité touché moins de revenus que ce qu’ils ont déclaré. Cette découverte ayant eu lieu après la date limite de déclaration de revenus, ils ont décidé de la corriger à posteriori, invoquant le droit à l’erreur.

L’administration fiscale a tout d’abord refusé cette correction, estimant qu’elle n’était possible que pour indiquer une augmentation des revenus imposables et non une diminution. Après plusieurs années de procédures judiciaires, la Cour administrative d’appel de Paris a donné raison au couple en juin 2024.

Cependant, le ministère de l’Economie a fait appel de cette décision auprès du Conseil d’Etat. Le 9 mai 2025, ce dernier a estimé que la correction du couple constituait une réclamation contentieuse, argumentant qu’une déclaration à la baisse devait être accompagnée d’une preuve formelle pour avoir une valeur juridique. Ceci renverse ainsi la charge de la preuve.

Il est alors légitime de se demander si la décision du Conseil d’Etat pourrait limiter la possibilité de recourir à la correction déclarative. Le risque repose principalement sur le fait que le droit à l’erreur devienne impossible dans le cadre d’une correction à la baisse et qu’il faille désormais une preuve pour le justifier.

Correction à la hausse

Lorsqu’il s’agit d’une modification à la hausse, les corrections sur la déclaration de revenus demeurent possibles sans preuve à apporter par le contribuable.

Que retirer de la décision du Conseil d’Etat ?

Si la charge de la preuve devait peser sur le contribuable, il existerait des situations où il serait très difficile de prouver une erreur dans le montant des revenus imposables déclarés. C’est notamment le cas dans le cadre d’une escroquerie du type pyramide de Ponzi, où la preuve de la non-perception des intérêts est presque impossible à apporter à l’administration fiscale.

Pour contourner ce problème, l’avocat fiscaliste Florent Ruault conseille notamment de formuler une mention expresse pour indiquer que vous n’avez pas encore l’information sur le ou les montants concernés. “C’est en effet toujours mieux d’entretenir de bonnes relations avec l’administration fiscale”, développe-t-il dans un article publié sur le site internet des Echos le 15 mai 2025.

Rédiger une mention expresse est un moyen pour le contribuable de joindre le fisc pour lui communiquer un point qui pose problème sur sa déclaration ou pour apporter un complément d’information. Et ce, sans écoper d’intérêts de retard. La mention expresse doit être transmise avec la déclaration de revenus, avant la date limite de dépôt.

Notons que le droit à l’erreur existe toujours. À date de publication de cet article, rien n’est encore acté quant à l’impact de cette décision du Conseil d’Etat du 9 mai sur le droit à l’erreur des contribuables.

N’oublions pas que cette notion est entrée en vigueur en 2018. L’affaire développée ci-dessus portant sur la déclaration 2017 sur les revenus 2016, le droit à l’erreur n’était pas encore mis en place. Ce décalage temporel a très certainement joué un rôle clé dans la décision finale du Conseil d’Etat.

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Loi Monuments historiques : défiscaliser dans le patrimoine français d’exception https://fortunyconseil.fr/investir/immobilier/defiscalisation-immobiliere/loi-monuments-historiques/ Thu, 22 May 2025 14:30:07 +0000 https://fortunyconseil.fr/?page_id=8127 L’investissement en loi Monuments historiques permet de se constituer un patrimoine immobilier d’exception tout en profitant d’un régime fiscal très favorable. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce dispositif.

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Qu’est-ce que la loi Monuments historiques ?

La loi Monuments historiques a été créée en 1913 dans le but de favoriser la sauvegarde du patrimoine français. Il s’agit d’un des plus anciens dispositifs de défiscalisation immobilière.

Cette loi permet aux investisseurs qui achètent un bien classé monument historique en vue de le restaurer de profiter d’avantages fiscaux conséquents à condition de le conserver au moins 15 ans. Par exemple, la totalité des travaux de rénovation sont déductibles du revenu imposable et la transmission du bien peut être exonérée de droits de succession.

Investir dans les monuments historiques est réservé aux contribuables fortement imposés qui souhaitent réduire efficacement leur imposition en investissant dans l’immobilier d’exception.

Avantages de la loi Monuments historiques

  • Les charges telles que les travaux de rénovation sont déductibles des revenus fonciers imposables sans limite et hors plafonnement des niches fiscales.
  • Le déficit foncier est imputable sur le revenu global.
  • Investir en loi Monuments historiques permet d’alléger l’IFI.
  • Vous pouvez bénéficier d’une exonération de droits de succession ou de donation à la transmission d’un monument historique.

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Liste des monuments historiques éligibles au dispositif

Selon la loi du 31 décembre 1913, sont considérés comme monuments historiques “les immeubles dont la conservation présente, au point de vue de l’histoire ou de l’art, un intérêt public”.

Concrètement, les immeubles éligibles au dispositif Monuments historiques sont les suivants :

  • Biens classés monuments historiques ;
  • Biens inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH) ;
  • Immeubles labellisés par la Fondation du patrimoine ;
  • Immeubles ayant fait l’objet d’un agrément spécial accordé par le Ministre de l’Economie et des Finances avant le 1er janvier 2014, du fait de leur caractère historique ou artistique particulier.

Vous pouvez retrouver la liste des monuments historiques dans la base de données Mérimée, sur le site service-public.fr.

Pourquoi investir dans un monument historique ?

Investir dans un monument historique permet de participer à la conservation du patrimoine français tout en bénéficiant d’un régime fiscal particulièrement avantageux (voir plus loin).

Si le prix d’un tel investissement est particulièrement élevé, il est possible d’obtenir des subventions de l’Etat pour les travaux de rénovation, pouvant aller jusqu’à 80 % du coût des travaux. La participation de l’Etat varie notamment en fonction de l’intérêt de l’immeuble, de son état actuel et de la nature des travaux envisagés.

En tant qu’investisseur, vous êtes libre de faire ce que vous voulez de l’édifice rénové. Vous pouvez par l’exemple le louer, l’utiliser à titre de résidence principale ou encore l’ouvrir au public. Si vous décidez de le louer, le loyer n’est pas plafonné et le locataire n’est soumis à aucune condition de ressources.

En cas de mise en location du bien, le rendement peut être intéressant car les immeubles classés monuments historiques sont généralement bien situés, dans des zones touristiques ou des centres-villes.

D’autre part, il est possible de transmettre un monument historique en cours de dispositif, sans remise en cause de l’avantage fiscal, tant que le donataire reprend l’engagement de conservation de 15 ans. Notons que l’Etat doit être informé en cas de vente, de donation ou de legs.

L’investissement dans un monument historique présente de nombreux atouts en matière de fiscalité. Cependant, il convient de considérer l’investissement immobilier dans son ensemble. Il faut notamment analyser l’emplacement de l’immeuble, la qualité des travaux de rénovation, le montant des loyers, le mode de gestion locative (via une agence ou non), les risques locatifs, le potentiel de plus-value du bien, etc. Tous ces éléments ont un impact sur le rendement de votre investissement.

Comment investir en loi Monuments historiques ?

Zoom sur les différents moyens de devenir propriétaire d’un monument historique pour bénéficier des avantages du régime applicable.

Investir en direct dans un monument historique entier

Pour investir en loi Monuments historiques, vous pouvez envisager d’acheter un monument classé en entier, tel qu’un petit château ou un domaine par exemple. Notez que le montant à débourser s’élève généralement à plusieurs millions d’euros. En détenant un monument historique, vous êtes non seulement propriétaire du bien mais également responsable de sa conservation.

Passer par un programme spécialisé

Sur certaines plateformes spécialisées telles que le site Fortuny sont partagés des programmes d’investissement éligibles au dispositif Monuments historiques. Dans cette situation, les monuments historiques sont réhabilités et généralement divisés en appartements, disponibles à l’unité. Les prix sont alors beaucoup moins élevés qu’un immeuble entier. En outre, la gestion locative est assurée par un gestionnaire professionnel.

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Via une SCI familiale ou une SCI non soumise à l’IS

Il est possible de détenir un monument historique par le biais d’une SCI familiale. Dans le cadre d’une SCI non familiale, il existe un certain nombre de conditions relatives à la qualité des associés ou à l’affectation de l’immeuble à respecter afin de bénéficier du régime fiscal favorable de la loi Monuments historiques. À défaut, un agrément spécifique doit être délivré.

Si une SCI est soumise à l’IS (impôt sur les sociétés), les associés ne peuvent pas profiter du régime fiscal de la loi Monuments historiques.

Les SCPI Monuments historiques

Certaines SCPI fiscales sont dédiées à la loi Monuments historiques. Elles permettent alors de profiter des mêmes avantages fiscaux qu’un investissement en direct et présentent d’autres avantages.

Tout d’abord, acheter des parts de SCPI Monuments historiques est possible dès quelques milliers d’euros. Cela permet ainsi d’accéder à une catégorie d’immeubles d’exception difficilement accessible en direct. Puis, en investissant dans une SCPI Monuments historiques, votre patrimoine est davantage diversifié car le parc immobilier des SCPI est constitué de plusieurs actifs. De plus, la gestion locative est entièrement assurée par la société de gestion.

Notons que les parts de SCPI doivent être conservées sur le long terme, généralement 15 ans minimum. Il existe un risque de perte en capital et le rendement n’est pas garanti.

Régime spécial de déduction des charges de la loi Monuments historiques

Le régime fiscal de la loi Monuments historiques permet de déduire les charges du revenu imposable sans limite et hors plafonnement des niches fiscales. Cela entraîne une diminution de l’impôt proportionnelle au taux marginal d’imposition de l’investisseur. Ainsi, si vous êtes à la TMI maximale à 45 %, la réduction d’impôt peut s’élever jusqu’à 45 % des travaux réalisés. Cela permet de réduire très fortement le revenu imposable, voire parfois de l’annuler.

Notons que la défiscalisation Monuments historiques s’apparente au mécanisme du déficit foncier, mais sans plafond.

Attention, la déduction des charges peut s’appliquer différemment selon plusieurs critères tels que le degré de protection du bien, sa mise en location et son occupation par le propriétaire.

Bien entièrement loué

Degré de protection de l’immeubleDéduction des revenus fonciers et imputation du déficit foncier sur le revenu globalDéduction du revenu global
Immeuble classé, inscrit, agréé ou labellisé- Déduction de 100 % des charges réelles
- Imputation du déficit foncier sur le revenu global sans limite de montant. L’excédent est reportable sur les revenus globaux des six années suivantes.
X

Immeuble occupé par le propriétaire

Degré de protection de l’immeubleDéduction des revenus fonciers et imputation du déficit foncier sur le revenu globalDéduction du revenu global
Bien classé, inscrit ou agrééX- Déduction de 100 % des travaux subventionnés
- Déduction de 50 % des autres dépenses
En cas d’excédent, pas de report sur les revenus des années suivantes.
Bien labelliséXDéduction de 50 % des travaux ou 100 % s’ils sont subventionnés pour au moins 20 %
En cas d’excédent, pas de report sur les revenus des années suivantes.

Bien en partie loué et en partie occupé par le propriétaire

Degré de protection de l’immeubleDéduction des revenus fonciers et imputation du déficit foncier sur le revenu globalDéduction du revenu global
Bien classé, inscrit ou agréé- Déduction de 100 % des travaux subventionnés
- Déduction de 100 % des autres dépenses relatives à la partie louée
- Imputation du déficit foncier sur le revenu global sans limite de montant. L’excédent est reportable sur les revenus globaux des six années suivantes.
Déduction de 50 % des dépenses propres à la partie du bien occupée par le propriétaire.
En cas d’excédent, pas de report sur les revenus des années suivantes.
Bien labellisé- Déduction de 100 % des charges réelles propres à la partie louée
- Imputation du déficit foncier sur le revenu global sans limite de montant. L’excédent est reportable sur les revenus globaux des six années suivantes.
- Déduction de 50 % des travaux relatifs à la partie dont le propriétaire se réserve la jouissance
- Ou 100 % si ces travaux sont subventionnés pour au moins 20 %
En cas d’excédent, pas de report sur les revenus des années suivantes.

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Les conditions pour profiter de la défiscalisation monuments historiques

Il existe certaines conditions à respecter pour bénéficier des avantages fiscaux de la loi Monuments historiques. Pour rappel, cette dernière permet de déduire certaines dépenses du revenu imposable. Voici tout d’abord la liste des charges normalement déductibles des revenus fonciers dans le cadre du régime de droit commun :

  • Dépenses de réparation et d’entretien ;
  • Dépenses d’amélioration afférentes à des locaux d’habitation ;
  • Taxe foncière ;
  • Intérêts d’emprunt et frais de gestion ;
  • Primes d’assurance.

De plus, certaines charges spécifiques aux monuments historiques sont également déductibles. Il s’agit des charges liées à l’ouverture du bien au public, si tel est le cas, ainsi que la cotisation annuelle au service des monuments historiques, lorsque l’entretien est assuré directement par l’administration.

D’autre part, notez que l’ensemble des travaux sont éligibles à la déduction, à l’exception des travaux de construction, d’agrandissement ou de restructuration. À noter que les travaux doivent obligatoirement être effectués par des artisans agréés pour les rénovations de monuments historiques et être suivis par un Architecte des Bâtiments de France.

De manière générale, pour bénéficier de la défiscalisation Monuments historiques, l’investisseur doit conserver le bien immobilier pendant au moins 15 ans à compter de l’acquisition du bien.

Par ailleurs, dans le cadre de la mise en location de l’immeuble, le contribuable doit le louer pendant au moins 3 ans (location nue uniquement) pour que le déficit foncier soit imputable sur le revenu global. Sinon, la déduction des dépenses s’effectue seulement sur les revenus fonciers dans les conditions de droit commun.

Loi Monuments historiques et IFI

Investir dans un monument historique permet d’alléger l’IFI (impôt sur la fortune immobilière) de deux manières.

  • Décote sur la valeur du bien à l’IFI

La valeur de l’immeuble prise en compte pour le calcul de l’IFI est décotée pour plusieurs raisons : la lourdeur des charges d’entretien, la faible liquidité à la revente, les contraintes liées à l’ouverture éventuelle au public et les contraintes liées à une utilisation à des fins d’animation collective dans un but culturel.

  • Optimiser le plafonnement

Pour rappel, la totalité des impôts et prélèvements applicables à un contribuable ne doit pas dépasser 75 % de ses revenus imposables. Etant donné que la loi Monuments historiques permet d’imputer le déficit foncier généré par les travaux sans limitation sur son revenu global, les revenus à prendre en compte pour le plafonnement de l’IFI sont considérablement moindres.

Loi Monuments historiques et succession

La donation ou la transmission après le décès d’un bien classé ou inscrit au titre des monuments historiques peut être exonérée de droits de donation ou de succession. Pour bénéficier de cette exonération, il est nécessaire d’obtenir l’agrément du ministère de la Culture et du ministère des Finances et d’ouvrir le bien aux visiteurs un certain nombre de jours par an.

Les bénéficiaires de la donation ou de la succession doivent effectivement signer une convention à durée indéterminée précisant notamment les modalités d’entretien du bien et les conditions d’accès au public.

Si les conditions ne sont pas respectées, le bien transmis est assujetti aux droits de donation ou de succession.

Loi Monuments historiques : avantages et inconvénients

Avantages

  • Liberté avec le bien : l’occuper, le louer, l’ouvrir au public, etc.

  • Déduction des charges sans limite de montant et en dehors du plafonnement des niches fiscales

  • Permet d’alléger l’IFI

  • Peut être transmis sans droits de succession ou de donation

Inconvénients

  • Réservé aux contribuables fortement imposés

  • Obligatoire de conserver le bien au moins 15 ans

  • Contraintes administratives exigeantes

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Pour en savoir plus sur la défiscalisation immobilière

Loi Malraux : investir dans l'immobilier ancien pour une réduction d'impôt importante

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Comment investir son argent quand on est en jeune ? https://fortunyconseil.fr/blog/comment-investir-son-argent-quand-on-est-en-jeune/ Thu, 22 May 2025 06:45:39 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8113 Commencer à épargner et investir son argent peut s’envisager très tôt dans la vie active. Découvrez nos conseils pour commencer à investir et les placements à étudier de près.

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3 bons réflexes pour commencer à investir quand on est jeune

Pour bien investir son argent quand on est en jeune, voici trois réflexes à adopter.

Commencer par l’épargne de précaution

Pour commencer à épargner, il faut débuter par une étape indispensable : constituer son épargne de précaution. Autrement dit, mettre de l’argent de côté, tout simplement. L’épargne de précaution représente un matelas de sécurité, ou une réserve d’argent disponible en cas d’imprévu ou de coup dur. Par exemple, si vous devez débourser environ 200 € ou plus pour remplacer un frigo en panne.

Pour mettre vos économies à l’abri, privilégiez les placements sans risques et liquides. Le livret A est habituellement le plus approprié. L’argent investi sur un livret A ne supporte aucun risque de perte et reste disponible pour être retiré à tout moment, sans frais ni fiscalité. Notez qu’il existe d’autres options, détaillées plus loin dans cet article.

Lorsque vous vous lancez dans la vie active et que vous commencez à percevoir vos premiers salaires, vous pouvez être en mesure de commencer à épargner grâce à vos économies. Il s’agit de l’argent qui vous reste une fois les dépenses incontournables réglées (logement, alimentation, etc.), en fonction du volume de vos dépenses de loisir et plaisir. S’il peut être difficile de jouer sur les dépenses obligatoires, les autres postes s’avèrent plus malléables. En maîtrisant bien cette variable, vous pouvez économiser de l’argent pour votre matelas de sécurité.

3 à 6 mois de salaires

On estime que l’épargne de précaution doit représenter trois à six mois de salaires. Au-delà, il est recommandé de placer cet argent dans des investissements de plus long terme.

Investir régulièrement

Contrairement à une idée reçue, l’investissement n’exige pas que vous soyez particulièrement fortuné. De nombreux placements se montrent facilement accessibles, dès quelques centaines d’euros.

Quelle que soit votre mise au départ, il convient de prendre une bonne habitude pour les jeunes qui cherchent à savoir comment investir leur argent : investir régulièrement. Mieux vaut placer fréquemment, tous les mois par exemple, des petits montants, plutôt que de penser investir une grosse somme d’argent en une seule fois.

L’investissement progressif peut s’envisager tout aussi bien pour votre épargne de précaution que pour des placements plus avancés. La plupart des placements les plus connus permettent de mettre en place une discipline d’épargne régulière. Typiquement, on parle de la méthode DCA (dollar cost averaging) pour l’investissement d’un même montant à fréquence régulière en Bourse. L’investissement progressif peut s’étudier aussi dans le cadre de l’immobilier, grâce aux versements programmés en SCPI.

S’intéresser aux classes d’actifs à risque pour profiter du facteur temps

Une fois que vous avez sécurisé votre épargne de précaution, vous pouvez vous intéresser à d’autres types de placements, en Bourse et en immobilier notamment. Investir son argent quand on est jeune vous permet de profiter d’un avantage majeur à cet égard : le temps !

Plus précisément, vous avez du temps devant vous pour faire travailler votre argent. Investir dans l’immobilier ou en Bourse requiert une approche de long terme, afin de faire fructifier votre épargne. Compte tenu des risques associés à ces différents types d’investissement, le temps qui passe vous permet de mieux absorber les périodes plus difficiles tout en capitalisant sur les cycles haussiers.

Commencer à investir dans son portefeuille boursier ou son patrimoine immobilier quand on est jeune s’avère donc d’autant plus intéressant. Et ce, même en commençant par investir peu d’argent.

Quels placements pour commencer à investir quand on est jeune ?

Zoom sur les placements à étudier pour celles et ceux qui cherchent à savoir comment investir son argent quand on est jeune.

Les livrets et l’assurance vie pour l’épargne de précaution

Comme évoqué plus haut, investir son argent quand on est jeune passe en premier lieu par l’épargne de précaution. À ce titre, vous pouvez vous tourner vers les livrets d’épargne réglementés, comme le livret A ou le livret de développement durable. Malgré leur plafond de versement (22 950 € pour le premier, 12 000 € pour le second), ils suffisent amplement pour mettre des économies en sécurité.

En revanche, évitez les livrets bancaires, au taux plus faible et soumis à imposition. Ils n’apportent pas plus d’avantages par ailleurs. De même, ouvrir un plan d’épargne logement (PEL), plus contraignant et fiscalisé également, n’est pas la meilleure option.

Dans une stratégie d’investissement évolutive, avec une perspective de long terme, l’assurance vie peut également être étudiée de près. L’épargne de précaution peut être placée sur un fonds euros à capital garanti. L’argent investi sur le contrat peut être déplacé par la suite vers des supports en unités de compte, avec un meilleur potentiel de rendement mais davantage de risques. Le cas échéant, les arbitrages peuvent aussi aller dans l’autre sens, pour sécuriser des plus-values notamment.

Ouvrir un contrat d’assurance vie quand on est jeune

Ouvrir un contrat d’assurance vie, même avec peu d’argent, quand on est jeune permet de déclencher le fameux compteur des huit ans. En effet, après huit ans de détention, les rachats sur le contrat bénéficient d’un abattement fiscal annuel de 4 600 ou 9 200 €. Rappelons que seuls les intérêts contenus dans la somme rachetée sont fiscalisés, le capital investi étant exonéré.

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Investir dans l’immobilier quand on est jeune

L’investissement immobilier peut s’envisager rapidement pour les jeunes actifs. Notez que pour acheter un bien, vous devez disposer d’une bonne capacité d’emprunt et d’un apport personnel. Selon votre situation et votre style de vie, la question de l’acquisition de la résidence principale peut se poser. Dans tous les cas, si l’achat d’un bien vous intéresse, vous pouvez commencer par constituer l’apport personnel qui vous aidera à obtenir un crédit immobilier, avec une assurance vie par exemple.

Vous pouvez également investir dans l’immobilier autrement, avec la pierre papier. Acheter des parts de SCPI (société civile de placement immobilier) vous permet de faire travailler votre épargne sans souci de gestion. En contrepartie de votre placement, vous percevez des dividendes, qui correspondent aux revenus locatifs tirés du parc immobilier détenu par la SCPI.

Si vous n’avez pas besoin de revenus complémentaires, vous pouvez opter pour le réinvestissement des dividendes ou un investissement SCPI via l’assurance vie. Dans les deux cas, vos rendements contribuent à faire croître votre patrimoine au fil du temps.

Les rendements annuels des SCPI se situent aux alentours de 4 à 5 % en moyenne, avant fiscalité. Pour les plus performantes, le taux de distribution peut dépasser les 6 ou 7 % (voir notre classement des SCPI par taux de rendement). Ce type de placement immobilier intègre une prise de risque, le capital n’étant pas garanti. Les rendements peuvent également fluctuer dans le temps.

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L’immobilier, c’est du long terme !

Quelle que soit votre préférence, l’investissement immobilier doit s’envisager sur le long terme. Dans le cas des SCPI, la durée de détention minimum recommandée se situe à 8 ou 10 ans habituellement.

Investir en Bourse quand on est jeune

Commencer à investir en Bourse quand on est jeune peut avoir du sens. Loin des clichés sur les traders, la Bourse se prête davantage à un investissement sur le long terme pour les particuliers. Cette approche de long terme s’avère généralement plus payante que la spéculation hasardeuse.

Investir son argent en Bourse peut s’effectuer à l’aide d’enveloppes dédiées, à savoir le compte-titres ordinaire (CTO) et le plan d’épargne en actions (PEA). Dans les deux cas, vous pouvez acheter des actions par ce biais (actions françaises et européennes uniquement pour le PEA). Le PEA sanctionne les retraits avant 5 ans (fermeture automatique du plan) et limite les versements à 150 000 € maximum. En revanche, sa fiscalité est allégée par rapport au CTO après 5 ans de détention.

Il est également possible de loger des placements boursiers au sein d’un contrat d’assurance vie. Selon l’offre d’unités de compte du contrat, vous pouvez investir votre argent dans des OPCVM, des trackers boursiers (ETF) ou encore des produits structurés.

Comment bien investir son argent quand on est jeune

Pour conclure, zoom sur 5 conseils utiles pour savoir comment investir son argent quand on est jeune.

Travailler sur son éducation financière

La formation scolaire et universitaire ne permet pas de se familiariser avec les placements et l’investissement. Pour investir son argent, que l’on soit jeune ou non, il faut donc s’informer et se former soi-même. Une bonne éducation financière vous aidera à mieux comprendre comment investir votre argent et le fonctionnement des placements.

Pour vous accompagner dans cette démarche, le site internet de Fortuny vous propose une large sélection de pages, articles, vidéos et infographies dédiés à l’investissement, des sujets les plus généraux aux plus pointus.

Comprendre ses objectifs patrimoniaux

Pour bien investir son argent quand on est jeune, ou à tout autre moment, il faut veiller à bien prendre en considération ses objectifs patrimoniaux. Selon que vous cherchez à constituer un capital pour un apport personnel ou à générer un haut niveau de rendement pour votre épargne votre stratégie d’investissement ne sera pas la même.

Être à l’aise avec ses investissements

Pour investir son argent, il est important d’être à l’aise avec ses placements. Niveau de risque, volatilité, horizon de placement recommandé… Ces paramètres doivent être bien compris dès le départ. Pour prendre un exemple concret, un investissement boursier se montre peu adapté si vous avez du mal à supporter la possibilité d’une moins-value latente importante à un instant T.

Pour mieux appréhender votre niveau de confort avec un investissement donné, vous pouvez le plus souvent faire un test, en investissant une petite somme pour commencer.

Procéder avec méthode

Investir son argent demande un minimum de discipline et de méthode. Comme nous l’avons évoqué plus haut, cela peut passer par la mise en place d’un investissement progressif, de façon à épargner chaque mois. Plus généralement, vous pouvez adopter une méthode qui vous convient, selon votre situation et vos besoins. Il existe par exemple la méthode “50/30/20”, qui consiste à consacrer 50 % de vos revenus à vos dépenses essentielles, puis 30 % à vos loisirs et 20 % à l’investissement. D’autres possibilités peuvent être étudiées, comme celles relevant du mouvement FIRE, visant à maximiser l’effort d’épargne le plus tôt possible en vue d’une retraite anticipée.

Faire appel à un CGP pour bien investir son argent quand on est jeune

Pour investir son argent quand on est jeune, s’adresser à sa banque de détail paraît logique. Pour ouvrir un livret A ou un autre livret bancaire, cela ne fait d’ailleurs pas de doute. En revanche, pour des investissements plus élaborés (assurance vie, SCPI, Bourse), mieux vaut s’adresser à un conseiller en gestion de patrimoine spécialisé.

Contrairement à votre banque, les CGP ne sont pas tenus de vous proposer des produits “maison”, souvent plus chargés en frais et aux performances discutables. Selon vos objectifs, ils peuvent vous proposer des investissements adaptés et vous présenter une sélection de produits de meilleure qualité. De plus, un CGP peut vous aider à élaborer votre stratégie d’investissement. Les spécialistes de Fortuny accompagnent leurs clients dans la durée, en suivant l’évolution de leur situation personnelle, familiale, fiscale et patrimoniale.

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Où placer un héritage ? https://fortunyconseil.fr/blog/ou-placer-un-heritage/ Tue, 20 May 2025 06:34:01 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8105 Au moment de recevoir un héritage, il faut réfléchir à la meilleure manière d’utiliser les fonds, en particulier s’il s’agit d’une somme conséquente. Découvrez nos recommandations pour placer un héritage.

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Les bons réflexes pour savoir comment placer un héritage

S’interroger sur la meilleure manière de placer un héritage s’avère indispensable. En effet, la première erreur à éviter est de laisser cet argent dormir sur un compte courant trop longtemps. Qu’il s’agisse d’un petit héritage ou de plusieurs centaines de milliers d’euros à investir, il faut identifier où et comment placer un héritage.

Pour trouver les solutions qui vous conviennent, vous pouvez vous adresser à des spécialistes de la gestion de patrimoine. En revanche, mieux vaut ne pas s’appuyer uniquement sur les services de votre banque de détail. Si elle peut vous proposer différents placements pour investir cet argent (assurance vie par exemple), ses produits sont rarement les plus intéressants (frais plus élevés, performances médiocres, etc.).

À l’inverse, un cabinet en gestion de patrimoine spécialisé comme Fortuny a accès à l’ensemble du marché, pour vous proposer non seulement des conseils mais aussi des placements de qualité.

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Un conseiller en gestion de patrimoine peut vous aider notamment à définir votre profil investisseur. En quelques mots, il s’agit de prendre en compte, entre autres :

  • Votre situation personnelle et familiale ;
  • Vos objectifs ;
  • Votre horizon d’investissement ;
  • Votre appétence au risque ;
  • Votre patrimoine actuel.

Au terme d’un audit patrimonial complet, le CGP peut ensuite vous présenter des solutions adaptées pour vous aider à placer l’argent d’un héritage.

Placer un héritage avec l’assurance vie

Pour répondre à la question “Où placer un héritage ?”, passons en revue vos principales options, en commençant par l’assurance vie.

Un placement flexible

L’assurance vie se prête facilement au placement d’un héritage. Elle s’avère particulièrement flexible, puisque les versements sont libres, sans limite de montant. Contrairement au livret A par exemple, il n’y a pas de plafond d’investissement. De même, des retraits peuvent être effectués à tout moment.

Cette flexibilité s’illustre également au niveau de l’allocation de votre épargne. Vous pouvez vous tourner aussi bien vers des fonds euros à capital garanti ou des unités de compte investies en actions, immobilier, etc. De cette façon, vous pouvez adapter votre allocation d’actifs à votre profil investisseur. Le tout en bénéficiant des avantages fiscaux de l’assurance vie, sur les rachats après 8 ans de détention et en matière de succession.

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Pour optimiser le placement d’un héritage en assurance vie, il convient de privilégier des contrats de qualité, avec des frais à bas niveau. Vous pouvez par exemple consulter la sélection des meilleurs contrats d’assurance vie de Fortuny.

Assurance vie pour son enfant

L’argent d’un héritage peut également être investi dans l’assurance vie d’un enfant mineur. Les fonds peuvent travailler jusqu’à sa majorité (ou ses 25 ans), de sorte à lui constituer un capital de départ pour sa vie active.

Placer l’argent d’un héritage à court ou long terme

Selon votre situation, l’assurance vie peut vous aider à placer un héritage dans l’immédiat ou dans une perspective de plus long terme. Les fonds euros peuvent constituer un support d’attente utile, si vous avez besoin de temps pour faire évoluer vos projets. L’argent bénéficie alors de la garantie du capital et reste disponible via des rachats en cas de besoin. De même, vous avez la possibilité d’effectuer des arbitrages sur votre assurance vie ultérieurement, pour orienter votre épargne vers des supports plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs.

Ces supports sont les unités de compte. Investies en actions, en obligations ou encore en immobilier et Private Equity, leur diversité offre une grande latitude pour investir votre épargne. Elles se montrent plus adaptées à une épargne de long terme, de façon à lisser les performances entre périodes de hausse et de baisse. Dans cette perspective de long terme, vous pouvez bénéficier des abattements fiscaux sur les rachats de l’assurance vie, disponibles après 8 ans de détention du contrat. Le cas échéant, vous pourrez également capitaliser sur l’avantage fiscal de l’assurance vie à la succession.

Plan d’épargne retraite (PER)

Si vous visez l’objectif patrimonial de la préparation de la retraite, vous pouvez aussi réfléchir à l’ouverture d’un PER. Vous pouvez profiter de la déduction fiscale des versements sur le plan, qui sera compensée par une fiscalité plus dure au déblocage de cette épargne retraite. Notez que les rachats anticipés avant l’échéance de la retraite sont très limités.

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Comment placer un héritage dans l’immobilier

Investir l’argent d’un héritage dans l’immobilier peut avoir du sens, si vous vous projetez dans une perspective de long terme. Il existe plusieurs manières de procéder à cet égard.

Acheter un bien immobilier grâce à l’héritage

L’argent reçu d’une succession peut servir à financer l’acquisition d’un bien immobilier. Il peut s’agir d’une solution privilégiée pour de nombreux Français qui cherchent à acquérir leur résidence principale par exemple.

En matière d’investissement, vous pouvez aussi vous intéresser à l’immobilier locatif en direct. Notez que l’investissement locatif s’avère plutôt contraignant en termes de gestion, même si celle-ci peut être déléguée à un professionnel, moyennant frais. La fiscalité de l’investissement locatif est également lourde. Elle peut néanmoins être adoucie en privilégiant la location meublée non professionnelle (LMNP).

D’une manière générale, l’investissement locatif se prête davantage à un financement par l’emprunt, pour bénéficier de l’effet de levier immobilier, plutôt qu’à un achat en cash. L’argent de la succession peut cependant vous servir, même s’il ne contribue pas à développer votre capacité d’emprunt. Vous pouvez par exemple utiliser la technique du nantissement d’un contrat d’assurance vie sur lequel vous placez l’héritage, de sorte à constituer une garantie de remboursement auprès de la banque.

Investir en SCPI avec l’argent de la succession

Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) proposent une autre manière d’investir dans la pierre. En quelques mots, vous achetez des parts de la société qui investit votre épargne et celle des centaines ou milliers d’autres épargnants afin d’acquérir un patrimoine immobilier professionnel.

En contrepartie, la SCPI vous verse les loyers, tous les trimestres ou tous les mois, sous forme de dividendes. Vous bénéficiez ainsi de revenus complémentaires à fréquence régulière, bien que leur montant ne soit pas garanti. En outre, vous ne supportez aucune gestion locative au titre de votre placement, celle-ci étant prise en charge par la société de gestion de la SCPI, moyennant frais.

Contrairement à un investissement locatif, votre investissement immobilier en SCPI est diversifié sur un grand nombre d’immeubles, voire de secteurs immobiliers (bureaux, commerces, logistique, santé, etc.) et de pays. De plus, vous pouvez investir dans différentes SCPI, afin de construire un portefeuille immobilier varié. Notez également que le ticket d’entrée de ce placement se limite à quelques milliers, voire centaines d’euros. Il est ainsi facilement accessible, même avec un petit héritage.

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Investir dans l’immobilier n’est pas sans risque

Investir dans l’immobilier tend à rassurer un certain nombre d’épargnants. Pour autant, l’investissement immobilier présente un risque de perte en capital, qu’il s’agisse d’une acquisition en direct ou d’un placement en SCPI.

Investir l’argent d’un héritage dans les actions

Investir en Bourse peut s’envisager avec l’argent d’un héritage. Le profil de risque associé est plus élevé que celui de l’immobilier. En contrepartie, les perspectives de rendement peuvent être supérieures. Sur longue période (40 ans), les actions affichent le rendement le plus élevé de toutes les classes d’actifs, selon les études de l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF).

L’acquisition d’actions cotées en Bourse s’envisage principalement via deux placements : le compte-titres ordinaire (CTO) et le plan d’épargne en actions (PEA). Le premier vous permet d’investir sur les marchés boursiers internationaux sans plafond de versement, tandis que le second est restreint aux marchés européens jusqu’à 150 000 € de versements (225 000 € pour le PEA-PME). Malgré ces limites, le PEA profite d’un atout de taille par rapport au CTO, puisque sa fiscalité est allégée (exonération d’impôt sur le revenu) après 5 ans de détention.

Dans les deux cas, votre investissement requiert de sélectionner dans quelles actions vous souhaitez placer votre argent. De même, les décisions de rachat et d’arbitrage sont à votre main. Si vous le préférez, vous pouvez également opter pour une gestion pilotée, confiée à un professionnel.

La Bourse en assurance vie et PER

Notez qu’il est aussi envisageable d’investir en Bourse dans un contrat d’assurance vie ou un PER. Il suffit de placer votre épargne dans des fonds spécialisés (OPCVM), des produits structurés ou encore des ETF, ces derniers répliquant la performance d’indices boursiers. Dans de rares cas, certains contrats autorisent également l’achat de titres vifs, c’est-à-dire des actions cotées.

Où placer un petit héritage ?

Selon votre situation, l’héritage dont vous avez bénéficié peut atteindre quelques milliers d’euros seulement. Pour autant, cela ne restreint pas particulièrement vos options. La véritable différence se joue sur combien va vous rapporter votre placement, en euros bruts. De manière logique, investir 1 000 € génère moins de rentrées d’argent ou de valorisation qu’investir 100 000 €, à rendement équivalent.

Pour placer un petit héritage, vous disposez de nombreuses possibilités, dont :

  • L’assurance vie et le PER, qui affichent des tickets d’entrée abordable (500, 1 000 €) ;
  • Les SCPI, pour investir dans l’immobilier dès quelques centaines d’euros pour les plus accessibles ;
  • L’apport personnel, pour tout ou partie, servant à financer un achat immobilier ;
  • L’investissement en Bourse, qui peut s’envisager dès quelques centaines d’euros selon le support d’investissement que vous choisissez.

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Frugalisme : mode de vie sobre et indépendance financière https://fortunyconseil.fr/objectifs-patrimoniaux/gestion-de-patrimoine/devenir-rentier/frugalisme/ Thu, 15 May 2025 15:16:12 +0000 https://fortunyconseil.fr/?page_id=8092 Zoom sur le frugalisme, un mode de vie de plus en plus populaire qui prône la déconsommation et l’épargne massive. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce mode de vie alternatif et les placements à privilégier pour atteindre rapidement l’indépendance financière.

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Qu’est-ce que le frugalisme ?

Le frugalisme est un mode de vie qui consiste à gérer prudemment ses dépenses de manière à mettre un maximum d’argent de côté. Il requiert ainsi de vivre plus sobrement en limitant les dépenses non essentielles.

L’idée est de vivre en dessous de ses moyens. On parle également de simplicité volontaire, ou sobriété volontaire. Notons que le frugalisme ne s’oppose pas à la société de consommation mais prône une consommation sobre et juste.

À terme, l’objectif du frugalisme est souvent d’atteindre la liberté financière, qui permettrait, par exemple, une retraite anticipée. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place une épargne mensuelle régulière. Votre patrimoine va ainsi gonfler progressivement jusqu’à, potentiellement, vous apporter des intérêts suffisants pour devenir rentier.

Le mouvement FIRE est une forme de frugalisme car son objectif est d’atteindre le plus rapidement possible l’indépendance financière pour partir à la retraite de manière anticipée. Le FIRE nécessite donc d’épargner tous les mois et d’investir cet argent pour le faire fructifier.

En outre, il ne faut pas confondre le frugalisme avec le minimalisme, qui est un mode de vie visant à se détacher du matériel pour vivre plus sereinement.

Frugalisme et écologie

Le frugalisme peut s’inscrire dans une dimension écologique. Il peut en effet vous aider à aller vers une consommation responsable et durable. Cela se fait d’ailleurs naturellement en privilégiant une consommation réfléchie et en évitant le piège de la surconsommation. La notion de frugalisme peut également s’allier à celle d’investissement responsable.

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Comment devenir frugaliste ?

Devenir frugaliste passe par un changement dans ses habitudes de consommation. Le frugalisme nécessite en effet de contrôler strictement ses dépenses. Globalement, il faut faire attention à la gestion de son patrimoine en ne consommant que ce qui est utile et en épargnant régulièrement.

La première chose à faire est d’établir un budget mensuel pour connaître votre capacité d’épargne en fonction de vos dépenses et de vos revenus. C’est ce qu’on appelle la planification financière. Cela vous permet également d’identifier les dépenses superflues pour les réduire.

Grâce à leurs économies, les frugalistes peuvent épargner massivement (au moins 40 % de leurs revenus habituellement) et placer cet argent judicieusement pour le faire fructifier.

Voici des exemples de choses à mettre en place dans le cadre du frugalisme afin de réduire au maximum vos dépenses :

  • Cuisiner à la maison au lieu d’aller au restaurant et planifier ses repas pour éviter le gaspillage alimentaire ;
  • Comparer les prix des produits et services avant d’acheter ;
  • Acheter des articles d’occasion au lieu de les acheter neufs ;
  • Opter pour des modes de transport plus économiques et écologiques (vélo, marche, transports en commun).

Notons que le frugalisme n’est pas un mouvement extrême. Il vise à maintenir une qualité de vie satisfaisante. L’important est de consommer de manière responsable.

La règle des 4 % est un indicateur parfois utilisé par les frugalistes afin de déterminer la somme à accumuler pour atteindre l’indépendance financière. Cette règle indique qu’il faut avoir accumulé 25 fois le montant de vos dépenses annuelles pour être libre financièrement, en vivant de vos rentes.

Attention, le frugalisme n’est pas adapté à tous les profils car ce mode de vie suppose d’avoir de bons revenus pour pouvoir épargner. Il est majoritairement accessible aux classes moyennes et supérieures.

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Où placer l’argent économisé grâce au frugalisme ?

L’argent épargné grâce au mode de vie frugaliste ne doit pas rester sur votre compte courant. Il est indispensable de le faire fructifier en l’investissant judicieusement, dans des placements rapportant des revenus passifs dans l’idéal. Pensez à diversifier vos investissements pour répartir le risque de perte en capital. Les revenus potentiels ne sont pas garantis et peuvent fluctuer.

Investir dans l’immobilier

Investissement locatif traditionnel

Nombreux sont les frugalistes qui investissent dans l’immobilier locatif dans le but de percevoir des revenus réguliers. Acheter un bien pour le louer permet en effet de toucher des loyers tous les mois et de se constituer un patrimoine immobilier rapidement, grâce au crédit notamment.

Sur le long terme, vous pouvez envisager de devenir rentier immobilier grâce à votre investissement locatif. Attention, n’oublions pas la gestion locative de votre bien. Vous pouvez décider de vous en occuper vous-même ou de faire appel à une agence immobilière afin de percevoir des revenus passifs. Cette dernière option entraîne néanmoins des frais.

SCPI

Acheter des parts de société civile de placement immobilier (SCPI) permet de détenir une partie du patrimoine immobilier de la SCPI. Ce dernier est entièrement géré par la société de gestion. En contrepartie de son investissement, le porteur de parts se voit verser des dividendes potentiels réguliers, provenant des loyers touchés par la SCPI.

Grâce à l’absence de gestion locative, l’investisseur perçoit des revenus passifs. Cela s’avère intéressant dans le cadre du frugalisme, dans le but de vivre une indépendance financière sans contrainte.

Notons également qu’il est possible de mettre en place des versements programmés en SCPI. Cela permet d’investir progressivement, au fur et à mesure que vous épargnez chaque mois par exemple.

Puis, les dividendes potentiels peuvent être réinvestis, vous permettant de développer votre patrimoine sans effort d’épargne supplémentaire. Vous pouvez envisager d’arrêter le réinvestissement des dividendes lors de votre départ à la retraite précoce.

SCPI vertes

Si vous souhaitez réaliser un investissement responsable, vous pouvez opter pour des SCPI labellisées ISR (investissement socialement responsable). Celles-ci prennent en compte des critères extra-financiers dans leur stratégie.

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Investir en Bourse

Investir en Bourse permet de viser un rendement élevé sur le long terme. Attention néanmoins, le risque de perte en capital est également important. Les actions peuvent effectivement être sujettes à de fortes fluctuations. Détenues en direct, elles peuvent aussi vous verser des dividendes, également sujets à variations.

Certaines actions ou ETF offrent la possibilité de réinvestir les dividendes, permettant de profiter du mécanisme des intérêts composés afin de faire croître son patrimoine sur le long terme.

Il est possible d’acheter des actions à travers diverses enveloppes telles que :

  • Le PEA (plan d’épargne en actions) : il permet d’accéder à des actions françaises et européennes uniquement. Après 5 ans de détention, les retraits sont exonérés d’impôt sur le revenu. À noter que la sortie en rente viagère est possible.
  • Le compte-titres ordinaire : les catégories de titres éligibles sont beaucoup plus larges. Vous pouvez par exemple opter pour des actions dans le monde entier. De plus, il n’y a aucun plafond de versement. Toutefois, le compte-titres ne propose pas de fiscalité adoucie.
  • L’assurance vie.

Assurance vie

L’assurance vie est une enveloppe fiscale au sein de laquelle il est possible d’investir dans une grande diversité de supports (actions, obligations, immobilier, etc.). Elle permet donc de diversifier son patrimoine au sein d’un unique placement.

Les gains générés par le capital investi sont réinvestis dans le contrat et n’entraînent aucune fiscalité tant qu’ils ne sont pas retirés. L’assurance vie permet donc également de bénéficier des intérêts composés.

Vous pouvez sortir en rente pour percevoir des revenus réguliers jusqu’à votre décès ou via des rachats partiels programmés. Vous pouvez ainsi programmer vos retraits de manière à ne pas dépasser l’abattement annuel de 4 600 ou 9 200 € en cas de rachat sur un contrat de plus de 8 ans.

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SCPI ou investissement locatif : lequel choisir pour investir dans l’immobilier ? https://fortunyconseil.fr/blog/scpi-ou-investissement-locatif-que-choisir/ Thu, 15 May 2025 06:36:38 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8078 Pour investir dans l’immobilier, il est possible d’acheter un bien locatif en direct ou de passer par les SCPI. Chaque méthode présente ses propres avantages et inconvénients. Découvrez un comparatif complet pour vous aider à choisir entre SCPI ou investissement locatif.

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SCPI ou investissement locatif : présentation de ces placements immobiliers

L’investissement locatif consiste à acheter un logement pour le louer dans le but de percevoir un loyer tous les mois. Il s’agit d’un bon moyen de se constituer un patrimoine durable. Pour réussir son investissement locatif, l’important est de choisir un bien de qualité dans une zone dynamique afin d’attirer les locataires.

La SCPI (société civile de placement immobilier) est un investissement immobilier permettant aux épargnants porteurs de parts d’être copropriétaires du parc immobilier géré par la société de gestion de la SCPI. Les véhicules de pierre papier investissent en grande majorité dans l’immobilier professionnel. En contrepartie de leur investissement, les associés perçoivent des dividendes potentiels réguliers, provenant de la mise en location du parc.

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Montant de l’investissement et accessibilité

Dans le cadre de l’immobilier locatif, l’achat d’un bien peut rapidement atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros. D’ailleurs, il est rare de réaliser un investissement locatif sans avoir recours à un crédit immobilier.

À titre de comparaison, le minimum de souscription en SCPI est généralement fixé aux alentours de 200 € pour les SCPI les plus accessibles. De manière générale, il dépasse rarement quelques milliers d’euros. Il est également possible d’investir dès 50 € par mois en optant pour des versements programmés en SCPI.

D’autre part, la société civile de placement immobilier permet aussi d’actionner l’effet de levier du crédit immobilier, permettant d’acheter plus de parts grâce à l’argent prêté par la banque. À noter que la SCPI est également accessible au sein d’un contrat d’assurance vie ou d’un PER (plan épargne retraite) et en démembrement de propriété.

Les contraintes de la gestion locative

Un des avantages principaux de l’investissement en SCPI repose sur le fait qu’elles sont entièrement gérées par une société de gestion. Cette dernière est par exemple chargée de trouver les biens, de chercher les locataires, d’entretenir le parc immobilier ou encore de collecter et redistribuer les loyers. Ainsi, l’investisseur n’a rien à faire en termes de gestion locative.

Pour ce travail, la société de gestion se rémunère avec les frais de gestion. Ceux-ci sont directement prélevés sur les loyers avant d’être reversés aux porteurs de parts.

Dans le cadre de l’immobilier locatif, toutes les tâches liées à la gestion incombent au propriétaire-bailleur. Nous pouvons par exemple citer les travaux éventuels, la recherche des locataires, la gestion de la relation avec eux, la rédaction des baux, l’état des lieux, la collecte des loyers, etc. L’investisseur peut déléguer cette gestion à une agence immobilière, moyennant des frais.

A toutes ces contraintes s’ajoutent la problématique des normes énergétiques. En effet, les logements les plus énergivores ne pourront progressivement plus être mis en location, comme c’est déjà le cas pour les logements avec un DPE (diagnostic de performance énergétique) classé G depuis 2025.

La SCPI est donc davantage adaptée aux investisseurs qui cherchent à percevoir des revenus passifs.

SCPI ou immobilier locatif : quel est le placement avec le meilleur rendement ?

Les SCPI de rendement ont pour objectif de distribuer des revenus complémentaires réguliers tous les mois ou tous les trimestres. En 2024, elles ont distribué un rendement moyen de 4,72 % selon l’ASPIM (association française des sociétés de placement immobilier). Les meilleures SCPI ont toutefois affiché des taux de distribution annuels supérieurs à 6 ou 7 %. Il s’agit de rendements nets de frais et bruts de fiscalité.

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Attention, le rendement des SCPI n’est pas garanti et les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Le rendement est plus difficile à évaluer dans le cadre de l’investissement locatif. En effet, de nombreux paramètres sont à prendre en compte dans le calcul de la rentabilité : prix d’achat, loyer, coût du crédit, travaux d’entretien, vacance locative, taxe foncière, fiscalité sur les loyers, imposition de la plus-value, frais de notaire, d’agence, etc.

En termes de chiffres, le rendement de l’immobilier locatif est généralement compris entre 2 et 7 %. Dans certains cas, il peut aller au-delà et même atteindre 10 %. Notons qu’il est très important de bien évaluer le couple rendement/risque.

Valorisation et plus-value

La valorisation d’un investissement et l’éventuelle plus-value à sa revente impactent également sa rentabilité. Ce point est abordé plus loin dans l’article.

Les risques, plus ou moins mutualisés

Investir en SCPI permet de répartir les risques sur un patrimoine immobilier très développé et diversifié. En effet, le risque de vacance locative et de loyers impayés est réparti sur plusieurs dizaines voire centaines de biens dans le cadre de la SCPI. D’autant plus que ces actifs sont parfois loués à plusieurs locataires, qui sont le plus souvent des entreprises.

Le parc immobilier des SCPI est également diversifié en termes de secteurs typologiques et géographiques. Les SCPI diversifiées peuvent détenir un patrimoine composé de bureaux, de commerces, d’écoles, d’établissements de santé, de locaux d’activités, etc. Et ce, partout en France ou dans d’autres pays d’Europe.

À l’inverse, en ce qui concerne l’investissement locatif, le risque repose sur un seul bien et sur un seul locataire. L’impact d’un loyer impayé ou d’une vacance locative se fera davantage ressentir sur le rendement. Le niveau de risque associé varie grandement, selon la vigueur de la demande locative par exemple.

Dans tous les cas, que vous optiez pour la SCPI ou l’investissement locatif, il existe un risque de perte en capital. De plus, la liquidité à la revente et le rendement ne sont pas garantis. Rappelons également qu’investir dans la pierre doit s’envisager sur du long terme.

Fiscalité : quel placement choisir pour payer le moins d’impôt ?

La fiscalité de l’immobilier locatif varie selon si vous optez pour une location vide ou une location meublée. Dans le cadre de la location nue, l’imposition des revenus fonciers s’applique. Elle dépend donc de votre taux marginal d’imposition (TMI), auxquels s’ajoutent les prélèvements sociaux de 17,2 %. Selon le régime d’imposition choisi (micro-foncier ou réel), vous pouvez bénéficier d’un abattement ou de la déduction des charges.

Le statut de loueur en meublé non professionnel (LMNP) s’avère beaucoup plus avantageux en termes de fiscalité. Il est en effet possible de déduire les charges et les amortissements en optant pour le régime réel simplifié, de manière à générer des revenus locatifs très peu voire pas du tout imposés.

Dispositifs de défiscalisation

Si vous souhaitez bénéficier d’une réduction d’impôt, il existe des dispositifs de défiscalisation immobilière (Denormandie, Malraux, etc.). Ils sont aussi bien disponibles dans l’investissement locatif traditionnel en direct que via les SCPI fiscales.

Dans le cadre des SCPI, les dividendes sont également imposés comme des revenus fonciers. Avec une tranche marginale d’imposition haute, la fiscalité des SCPI s’avère donc assez pénalisante.

Il est toutefois possible d’optimiser sa fiscalité en investissant dans des SCPI européennes. Ces dernières n’appliquent pas de prélèvements sociaux et l’imposition peut être assez avantageuse selon les pays dans lesquels les actifs sont situés.

Vous pouvez également envisager d’investir en SCPI en nue-propriété pour développer votre patrimoine immobilier sans alourdir votre fiscalité tout au long du démembrement. En contrepartie, vous ne percevez pas de loyer.

Impôt sur la fortune immobilière

Que vous optiez pour l’investissement locatif ou la SCPI, ils entrent tous les deux dans le champ de l’IFI (impôt sur la fortune immobilière).

Liquidité à la revente et potentiel de plus-value

Que vous investissiez dans l’immobilier locatif ou en SCPI, la liquidité à la revente n’est pas garantie.

Dans de bonnes conditions, les parts de SCPI sont plutôt faciles à vendre mais cela n’est pas garanti. Il suffit d’envoyer un ordre de retrait à la société de gestion de la SCPI. La revente est ensuite généralement effectuée sous deux semaines à un mois. Attention cependant, dans de mauvaises conditions de marché (offre largement supérieure à la demande par exemple), le délai de revente peut s’allonger à plusieurs mois.

Dans le cadre de l’investissement locatif, la revente prend généralement un peu de temps du fait du processus à suivre : mise en vente, recherche d’un acheteur, visites, démarches notariales, etc. Le plus souvent, un minimum de 3 mois est nécessaire pour finaliser la vente d’un appartement ou d’une maison. Cela varie grandement, selon l’état du marché et la qualité du bien notamment.

En termes de potentiel de plus-value, l’avantage est à l’immobilier locatif. En conservant votre investissement sur le long terme, vous avez effectivement des chances de percevoir une plus-value à la revente. Celle-ci dépend notamment de l’emplacement du bien et de l’évolution des prix immobiliers.

Il est également possible de dégager une plus-value lors de la revente de parts de SCPI mais cela ne doit pas constituer l’objectif principal de l’investissement. En effet, rappelons que le but des SCPI de rendement est de distribuer des revenus réguliers.

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Que choisir entre SCPI et investissement locatif ? Tableau récapitulatif

SCPIInvestissement locatif
Mise de départ200 € minimumPlusieurs centaines de milliers d’euros
Gestion du bienAssurée par la société de gestionÀ la charge de l’investisseur ou déléguée à un professionnel
Rendement4,72 % en moyenne en 2024Entre 2 et 7 % le plus souvent
FiscalitéFiscalité des revenus fonciers : TMI + prélèvements sociaux- Location nue : fiscalité des revenus avec un abattement ou une déduction des charges selon le régime
- Location meublée : fiscalité LMNP, plus avantageuse
Revente- Liquidité non garantie
- Délai de revente inférieur à un mois dans de bonnes conditions de marché
- Liquidité non garantie
- Délai de revente rarement inférieur à 3 mois
- Bon potentiel de plus-value
Risque locatifRisque réparti sur plusieurs dizaines d’actifs loués à des entreprises en France et en EuropeRisque concentré sur un seul bien et un seul locataire

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Faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts ? https://fortunyconseil.fr/blog/faut-il-declarer-lassurance-vie-aux-impots/ Tue, 13 May 2025 06:45:46 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8060 L’assurance vie figure parmi les placements préférés des Français grâce notamment à sa fiscalité avantageuse mais la déclaration des revenus peut constituer une démarche assez complexe. Dans quels cas faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts et comment faire ? Explications.

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Dans quels cas faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts ?

Il n’est pas toujours nécessaire de déclarer l’assurance vie aux impôts. Découvrez dans quelles situations cette déclaration est obligatoire.

En cours de vie du contrat

En l’absence de rachat, les investisseurs ne sont pas concernés par la déclaration de l’assurance vie aux impôts. Effectivement, rappelons que les versements effectués sur l’assurance vie ne sont pas imposés. De la même manière, les intérêts générés par l’épargne ne sont pas imposés tant qu’ils restent sur le contrat.

Ainsi, si vous ne retirez pas d’argent de votre assurance vie, les gains générés par votre contrat ne doivent pas apparaître sur votre déclaration de revenus.

D’autre part, rappelons que les prélèvements sociaux sont directement prélevés chaque année par l’assureur pour les fonds euros. Concernant les supports en unités de compte, les prélèvements sociaux sont dus lors du rachat.

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En cas de rachat

Effectuer un rachat sur son assurance vie consiste à retirer une partie ou la totalité des fonds du contrat. En cas de rachat, seuls les gains sont imposables et non la totalité de la somme retirée. Le capital est effectivement exonéré de fiscalité.

Pour rappel, il est plus avantageux d’attendre le 8ème anniversaire du contrat pour effectuer des retraits. En effet, après cette date, l’assuré bénéficie d’un abattement fiscal annuel de 4 600 € (personne seule) ou 9 200 € (couple soumis à imposition commune). La fiscalité de l’assurance vie applicable dépend également de la date des versements (avant ou après le 27 septembre 2017 notamment).

Si vous effectuez un rachat total, votre contrat est clôturé et la plus-value doit être déclarée à l’administration fiscale. Elle correspond à la différence entre la totalité des primes versées depuis l’ouverture du contrat et la valeur de l’assurance vie lors du rachat.

En cas de rachat partiel, le principe est le même. Vous n’avez pas à calculer la plus-value imposable vous-même, l’assureur s’en charge. La plus-value est alors à déclarer dans le cadre de l’imposition sur les revenus.

Notons que l’abattement de l’assurance vie après 8 ans est automatiquement retranché par l’administration fiscale. Vous n’avez pas besoin de le faire vous-même.

Exonération totale d’impôt

Certains motifs de rachat entraînent une exonération totale d’impôt : mise à la retraite anticipée, licenciement, invalidité, liquidation judiciaire, etc.

Comment déclarer l’assurance vie aux impôts ?

Vous n’avez pas à calculer vous-même la part taxable de votre assurance vie. La somme est automatiquement indiquée dans votre déclaration de revenus (formulaire n°2042). Il reste toutefois important de vérifier que les montants préremplis sont corrects, en vous appuyant sur l’imprimé fiscal unique (IFU) fourni par votre assureur chaque année. Découvrez quelles sont les cases de la déclaration à contrôler selon votre situation.

Rachat portant sur les versements réalisés avant le 27 septembre 2017

Selon si vous avez choisi le barème progressif de l’impôt sur le revenu (retenu par défaut) ou le prélèvement forfaitaire libératoire (sur option), les cases à vérifier pour la déclaration de l’assurance vie aux impôts diffèrent.

Imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu

Pour un rachat sur un contrat de moins de 8 ans, le montant des gains est indiqué dans la case 2YY.

Dans le cadre d’un contrat de plus de 8 ans, le montant des produits apparaît dans la case 2CH. Il faut également reporter en case 2CG le montant des gains provenant des fonds euros et en case 2DF le montant des produits attachés aux unités de compte.

Option pour le prélèvement forfaitaire libératoire

Les produits des contrats de moins de 8 ans apparaissent en case 2XX. En cas de rachat sur un contrat de plus de 8 ans, les gains sont notés en case 2DH. Il faut également reporter en case 2CG le montant des intérêts des fonds euros et en case 2DF les gains des unités de compte.

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Rachat portant sur les versements effectués après le 27 septembre 2017

Imposition au PFU (prélèvement forfaitaire unique)

Pour les assurances vie de moins de 8 ans, le montant des gains est indiqué en case 2ZZ si vous avez opté pour le PFU, retenu par défaut et aussi appelé flat tax.

Concernant les contrats de plus de 8 ans, plusieurs cases sont à vérifier :

  • Case 2UU pour les gains du contrat ;
  • Case 2VV pour le résultat du calcul suivant : total des intérêts correspondant aux primes versées depuis le 27/09/2017 x [(150 000 € – primes nettes versées avant le 27/09/2017) / primes nettes versées à partir du 27/09/2017] ;
  • Case 2WW pour le solde 2UU – 2VV ;
  • Case 2CK pour le montant de l’acompte déjà acquitté* ;
  • Case 2BH où est reporté le montant des produits des unités de compte et des fonds euros afférents à l’année de rachat ;
  • Case 2CG où est reporté le montant des produits des fonds euros, autres que ceux de l’année du rachat.

Barème progressif de l’impôt sur le revenu

En cas d’option pour le barème de l’impôt sur le revenu (case 2OP), le montant des gains provenant d’un rachat sur un contrat de moins de 8 ans est écrit dans la case 2ZZ. Le montant de l’acompte déjà acquitté* est également annoté en case 2CK.

Concernant les contrats d’assurance vie de plus de 8 ans, les cases à analyser pour vérifier le montant imposable sont les mêmes que dans le cadre de l’option pour le PFU (voir ci-dessus).

*Le montant de l’acompte déjà acquitté correspond au prélèvement forfaitaire non libératoire (PFNL) appliqué lors du rachat. Il constitue un acompte de l’impôt sur le revenu. Le PFNL est de 12,8 % pour les gains des contrats de moins de 8 ans et de 7,5 % pour ceux des contrats de plus de 8 ans. Le PNFL ne s’applique pas si vous bénéficiez d’une dispense d’acompte.

En cas de sortie en rente

Pour rappel, la base imposable de la rente viagère de l’assurance vie est diminuée d’un abattement qui varie selon l’âge de l’épargnant au versement de la première rente.

Âge du rentier à la date du 1er versementPourcentage de la rente soumis à l'impôt
Moins de 50 ans70 %
Entre 50 et 59 ans50 %
Entre 60 et 69 ans40 %
Plus de 69 ans30 %

Le montant total de la rente perçue au cours de l’année doit donc être reporté sur des cases différentes en fonction de l’âge de l’épargnant lors du versement de la première rente.

  • Moins de 50 ans : case 1AW
  • Entre 50 et 59 ans : case 1BW
  • Entre 60 et 69 ans : case 1CW
  • 70 ans ou plus : case 1DW
Déclaration de l’assurance vie d’un expatrié

Les cases de la déclaration de revenus à vérifier sont différentes de celles mentionnées ci-dessus si l’assurance vie a été souscrite par un résident fiscal français à l’étranger ou si le contrat a été ouvert en France par un résident fiscal étranger.

Faut-il déclarer l’assurance vie aux impôts après le décès ?

En tant que bénéficiaire d’un contrat d’assurance vie d’une personne décédée, vous devez souscrire une déclaration dans certains cas. Plus précisément, il s’agit d’une déclaration partielle de succession, correspondant au formulaire 2075-A. Voici les situations dans lesquelles elle est obligatoire :

  • Lorsque des versements ont été réalisés par l’assuré après 70 ans sur un contrat d’assurance vie souscrit avant le 20 novembre 1991, et qui a été modifié par avenant après cette date ;
  • Lorsque des versements ont été effectués après 70 ans par l’assuré sur une assurance vie ouverte après le 20 novembre 1991.

Une fois rempli, le formulaire 2075-A doit être déposé auprès du service de l’enregistrement dont dépend le domicile du défunt. Et ce, dans un délai de 6 mois suivant le décès.

Si vous êtes bénéficiaire de plusieurs contrats d’assurance vie du même défunt, vous devez remplir une déclaration par assureur.

Comment choisir entre PFU et barème de l’impôt sur le revenu ?

En investissant en assurance vie, vous êtes libre de choisir la manière dont vos gains sont imposés. En effet, vous avez le choix entre le barème de l’impôt sur le revenu et le prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou flat tax.

La flat tax s’applique par défaut. Pour opter pour le barème progressif de l’impôt sur le revenu (IR), vous devez cocher la case 2OP sur votre déclaration de revenus. Notons que si la case a été cochée une année, elle est pré-cochée sur la déclaration de revenus de l’année suivante.

Attention, en cas d’option pour le barème progressif, celui-ci s’applique à tous les revenus de placements qui entrent dans le champ du PFU.

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