Fortuny https://fortunyconseil.fr/ Gestion de patrimoine Thu, 31 Jul 2025 09:08:47 +0000 fr-FR hourly 1 Comment générer des revenus passifs : guide complet des meilleurs placements https://fortunyconseil.fr/objectifs-patrimoniaux/gestion-de-patrimoine/devenir-rentier/revenus-passifs/ Thu, 31 Jul 2025 09:08:47 +0000 https://fortunyconseil.fr/?page_id=8650 Les revenus passifs offrent la possibilité de percevoir des flux financiers réguliers sans intervention active ni contrainte de temps. Une bonne stratégie patrimoniale permet de diversifier ses sources de revenus au-delà du salaire et potentiellement de construire une indépendance financière durable. Découvrez les différents placements et stratégies pour générer des revenus passifs.

L’article Comment générer des revenus passifs : guide complet des meilleurs placements est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Qu’est-ce qu’un revenu passif ?

Un revenu passif désigne un flux financier régulier qui ne nécessite pas d’activité professionnelle continue ou d’intervention quotidienne de la part de l’investisseur. Contrairement aux revenus actifs issus d’un salaire, d’honoraires ou d’une activité entrepreneuriale qui demandent une présence et un travail régulier, les revenus passifs génèrent des gains (dividendes, intérêts, loyers) de manière automatique une fois l’investissement initial réalisé.

Cette distinction fondamentale repose sur le niveau d’implication requis. Le revenu actif s’interrompt dès que l’activité cesse, tandis que les revenus passifs continuent de générer des flux financiers même en l’absence d’action de l’investisseur. L’objectif recherché est de créer un patrimoine productif capable de verser des revenus récurrents sans mobiliser constamment l’attention de l’épargnant.

Les revenus passifs représentent ainsi un moyen d’atteindre la liberté financière en diversifiant ses sources de revenus au-delà de la seule activité professionnelle. Se constituer un patrimoine générateur de rendement passif est aussi indispensable dans le but de devenir rentier.

Les avantages des revenus passifs pour les investisseurs particuliers sont multiples :

  • Diversification des sources de revenus : réduction de la dépendance au salaire ;
  • Liberté de temps : revenus générés sans contrainte de temps ;
  • Effet de levier temporel : l’argent travaille pendant que l’investisseur se consacre à d’autres activités.

Faites-vous accompagner par un conseiller en gestion de patrimoine

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

Les principaux placements financiers pour générer des revenus passifs

Il existe plusieurs placements financiers permettant de percevoir des revenus potentiels réguliers sans gestion active.

Investir en Bourse

Investir en Bourse offre plusieurs opportunités de générer des revenus passifs grâce aux dividendes versés par les entreprises cotées. Les actions à dividendes constituent un placement de choix pour obtenir des revenus réguliers sans avoir à vendre ses titres. Les entreprises en question redistribuent une partie de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes généralement trimestriels ou annuels, créant ainsi un flux de revenus automatique.

Les ETF distribuant représentent une alternative diversifiée pour percevoir des revenus passifs. Ces fonds répliquent la performance d’un indice boursier en investissant dans les titres qui le composent. L’investisseur bénéficie ainsi d’une diversification sur des centaines d’actions tout en recevant des distributions potentielles régulières.

L’avantage principal de ces placements boursiers réside dans leur forte liquidité et leur potentiel de croissance à long terme. Les dividendes peuvent en effet augmenter avec la croissance des entreprises. De plus, aucune gestion active n’est requise de la part de l’investisseur une fois les titres acquis.

Attention néanmoins, investir en Bourse présente un risque important de perte en capital. Les actions sont des supports à forte volatilité et les dividendes peuvent également évoluer à la baisse.

Découvrez les meilleures solutions d'investissement selon votre profil

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Les obligations

Les obligations en direct permettent de percevoir des coupons réguliers pendant toute la durée de vie du titre, généralement semestriels ou annuels. Contrairement aux obligations détenues dans un contrat d’assurance vie qui capitalisent les intérêts, les obligations acquises directement sur le marché versent effectivement ces revenus sur le compte de l’investisseur.

Cependant, ce placement reste moins accessible aux investisseurs particuliers en raison des montants minimums d’investissement souvent élevés et de la complexité d’analyse de la capacité de l’émetteur à rembourser sa dette. Les obligations d’État offrent une bonne sécurité mais des rendements généralement plus faibles, tandis que les obligations d’entreprises proposent des coupons plus attractifs moyennant un risque de perte en capital plus élevé.

Selon le type d’obligations achetées, les revenus générés peuvent être particulièrement prévisibles. En effet, le montant du coupon et les dates de versement sont parfois fixés dès l’émission. Cette caractéristique en fait un placement de choix pour planifier des revenus passifs potentiellement réguliers.

Le staking de cryptomonnaies

Le staking de cryptomonnaies consiste à bloquer temporairement ses cryptomonnaies pour contribuer au bon fonctionnement de la blockchain. En échange de ce staking, l’investisseur reçoit des récompenses automatiques, le plus souvent sous forme de nouvelles cryptomonnaies, de manière similaire aux intérêts générés par un compte épargne.

Cette méthode peut générer des rendements attractifs. Ceux-ci varient néanmoins selon les cryptomonnaies choisies. Les revenus sont distribués automatiquement, généralement de manière quotidienne ou hebdomadaire, directement dans le portefeuille de cryptoactifs de l’investisseur.

Le caractère entièrement passif du staking en fait un placement particulièrement adapté à la génération de revenus automatiques. En effet, une fois les cryptomonnaies déposées sur la plateforme de staking, les récompenses s’accumulent automatiquement sans intervention nécessaire.

Cependant, il ne faut pas oublier que l’investissement en cryptomonnaies implique une forte volatilité et par conséquent un risque de perte en capital non négligeable. De plus, la liquidité se trouve limitée avec l’immobilisation des cryptomonnaies pendant la période de staking. Enfin, il faudra revendre les cryptomonnaies et les transformer en euros pour pouvoir les dépenser.

L’assurance vie et le PER pour percevoir une rente passive à vie

L’assurance vie et le PER (plan épargne retraite) constituent des enveloppes intéressantes pour générer des revenus passifs.

Notons que durant la phase d’investissement, ces contrats ne produisent pas de revenus passifs au sens strict puisque les gains générés par les supports choisis (fonds euros, unités de compte) sont automatiquement capitalisés en étant réinvestis dans le contrat. Cette accumulation de capital constitue la base des futurs revenus passifs.

La transformation en revenus passifs s’opère lors de la phase de liquidation, notamment par la conversion du capital en rente viagère. Une fois cette option choisie, l’assuré perçoit un montant fixe régulier jusqu’à son décès, sans aucune intervention requise de sa part. L’assureur prend en charge la gestion des investissements et assume le risque de longévité, libérant complètement le rentier de toute préoccupation de gestion. La transformation du capital en rente viagère bloque le contrat.

L’assurance vie offre également une alternative intéressante avec les rachats partiels programmés, permettant de percevoir des revenus réguliers tout en conservant son capital investi. Cette option programme automatiquement des retraits périodiques selon un montant et une fréquence prédéfinis, créant un flux de revenus passifs personnalisable. Contrairement à la rente viagère, cette solution vous permet de garder la main sur le capital restant et offre plus de flexibilité dans la gestion des revenus.

Simulateur d'assurance vie complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre prochaine assurance vie

Commencer ma simulation

Les placements immobiliers permettant de générer des revenus passifs

L’immobilier constitue une classe d’actifs privilégiée pour créer des revenus passifs réguliers dans la durée. Plusieurs solutions existent pour investir dans la pierre tout en déléguant entièrement la gestion.

SCPI (société civile de placement immobilier)

Les SCPI représentent l’investissement immobilier passif par excellence. En acquérant des parts de SCPI, l’investisseur devient propriétaire d’une quote-part d’un patrimoine immobilier professionnel diversifié, sans avoir à s’occuper de la gestion locative.

Cet aspect est entièrement pris en charge par la société de gestion de la SCPI : acquisition des biens, négociation des baux, encaissement des loyers, gestion des travaux, redistribution des dividendes, etc. L’associé perçoit mensuellement ou trimestriellement des revenus locatifs potentiels, calculés au prorata du nombre de parts qu’il détient.

Les SCPI de rendement visent à générer des revenus réguliers pour les investisseurs associés, avec des taux de distribution varient généralement entre 4 et 5 % bruts par an en moyenne. Les dividendes sont versés automatiquement sans aucune intervention de l’investisseur.

Attention cependant, le rendement de la pierre papier n’est pas garanti et les performances passées ne préjugent pas des performances futures. À noter également que l’investissement dans une société civile de placement immobilier présente un risque de perte en capital.

Simulateur SCPI complet

Découvrez combien peut vous rapporter un investissement en SCPI

Commencer ma simulation

Investissement locatif

L’investissement locatif classique peut générer des revenus passifs, à condition de déléguer intégralement la gestion à une agence immobilière spécialisée. Cette externalisation permet de transformer un investissement traditionnellement actif en source de revenus automatiques, moyennant des frais qui impactent le rendement net.

En effet, sans passer par une agence immobilière, les charges incombant à l’investisseur propriétaire sont nombreuses : recherche de locataires, gestion des visites et de l’état des lieux, rédaction des baux, encaissement des loyers, gestion des réparations, des éventuels litiges, etc. Le temps et l’énergie dépensés ne sont donc pas négligeables.

Pour générer des revenus passifs réguliers grâce à l’investissement immobilier locatif, il est nécessaire de bien choisir l’agence mandataire et d’accepter une réduction du rendement brut pour la gestion locative complète. En contrepartie, l’investisseur bénéficie d’une certaine tranquillité et peut, selon ses moyens, multiplier ses investissements, créant ainsi un portefeuille immobilier générant des revenus passifs potentiels récurrents et pouvant lui permettre d’accéder au statut de rentier immobilier.

N’oublions pas que l’investissement locatif n’est pas sans risque. La vacance locative et les éventuels impayés de loyers peuvent impacter le rendement.

Immobilier fractionné

L’immobilier fractionné permet d’investir dans des biens immobiliers avec des tickets d’entrée réduits, tout en déléguant complètement la gestion à des professionnels. Ce type d’investissement immobilier divise la propriété d’un bien spécifique en parts, permettant à plusieurs épargnants de détenir collectivement l’actif immobilier.

Les plateformes spécialisées se chargent de l’acquisition, de la gestion locative, des travaux et de la revente éventuelle. Les investisseurs perçoivent leur quote-part des loyers proportionnellement à leur participation, généralement de manière mensuelle ou trimestrielle, sans avoir à intervenir dans la gestion quotidienne.

Ce modèle démocratise l’accès à des actifs immobiliers habituellement réservés aux gros patrimoines, tout en conservant le caractère passif des revenus.

Il existe toutefois des risques liés aux plateformes ainsi qu’à la visibilité assez opaque sur l’investissement sur le long terme, liée au fait qu’il s’agit d’un placement assez récent. Notons par ailleurs qu’un investissement dans l’immobilier fractionné n’est pas diversifié, à moins de placer son argent sur plusieurs projets.

Crowdfunding immobilier

Le crowdfunding immobilier, via des projets à coupons, offre la possibilité de financer des projets immobiliers tout en percevant des intérêts potentiels réguliers pendant la durée de l’opération. Contrairement aux projets avec un rendement à terme échu, c’est-à-dire qui ne rémunèrent qu’au dénouement, les projets à coupons visent à verser des intérêts réguliers aux investisseurs.

Ces opérations consistent à financer de la promotion immobilière sur des durées de 18 à 36 mois. De manière générale, les taux de rémunération varient entre 7 et 12 % par an selon le niveau de risque du projet. Ces gains sont versés automatiquement selon l’échéancier défini dans la documentation de présentation du projet.

L’investisseur n’a aucune gestion à effectuer une fois son investissement réalisé. Le porteur de projet et la plateforme de crowdfunding se chargent de tout, permettant de percevoir des revenus potentiels réguliers en attendant le remboursement du capital à l’échéance. Cette solution combine donc revenus passifs périodiques et potentiel de plus-value finale.

Attention, la régularité et le montant de ces revenus ne sont pas garantis. Le financement participatif immobilier présente également un risque de retard voire de défaut de remboursement.

Découvrez les meilleures solutions d'investissement selon votre profil

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Autres investissements alternatifs générant des revenus passifs

Au-delà des placements traditionnels, de nombreuses solutions d’investissements alternatifs peuvent permettre de diversifier ses sources de revenus passifs.

Par exemple, l’investissement dans des places de parking peut générer des revenus locatifs mensuels avec une gestion minimale. De manière générale, ces revenus sont particulièrement attractifs dans les zones urbaines où la demande de stationnement est forte.

D’autre part, l’investissement forestier peut également générer des revenus potentiels périodiques grâce aux coupes de bois et à la valorisation potentielle des forêts. Pour des revenus passifs, vous pouvez déléguer la gestion de vos terres forestières à une société spécialisée, moyennant frais. Celle-ci s’occupe alors de l’entretien, de l’exploitation et de la commercialisation du bois.

Puis, investir dans le vin ou dans des parts de vignobles peut générer des revenus annuels issus par exemple de la vente des récoltes, avec une gestion déléguée à des professionnels du secteur. L’investissement dans l’art, les diamants ou les voitures de collection peut aussi produire des revenus passifs via des fonds spécialisés ou la location à des collectionneurs ou des expositions par exemple.

Ces investissements alternatifs, bien que présentant des risques spécifiques, contribuent à diversifier un portefeuille générateur de revenus passifs multiples. Ils représentent avant tout une source de diversification potentielle. Ils ne doivent pas être prioritaires dans votre patrimoine par rapport aux placements immobiliers et financiers cités précédemment.

Facteurs de succès et limites des revenus passifs

La génération de revenus passifs durables repose sur une approche méthodique intégrant plusieurs facteurs déterminants.

Le succès d’une stratégie de revenus passifs repose principalement sur la diversification des sources de revenus et la régularité des flux financiers. La concentration sur un seul type de placement expose aux risques sectoriels et conjoncturels, pouvant compromettre la régularité des revenus. Une allocation équilibrée entre différentes classes d’actifs permet de lisser les fluctuations et d’optimiser le couple rendement-risque. Attention, il n’existe pas de produit miracle.

La fiscalité des placements constitue également un facteur déterminant dans l’optimisation des revenus passifs. Les dividendes, les intérêts obligataires et les revenus fonciers sont soumis à des régimes fiscaux différents qu’il convient de maîtriser pour maximiser le rendement net-net. L’utilisation d’enveloppes fiscales avantageuses comme le PEA, l’assurance vie ou le PER peut significativement améliorer cette rentabilité.

Cependant, les revenus passifs présentent certaines limites inhérentes aux placements classiques. Ils nécessitent généralement un capital initial conséquent pour générer des montants significatifs. Autrement, il faut prendre en considération le facteur temps, c’est-à-dire le temps nécessaire pour constituer un patrimoine pouvant générer des revenus passifs élevés. La liquidité peut également être limitée selon les supports choisis, particulièrement pour l’immobilier ou certains placements alternatifs.

D’autre part, la volatilité des marchés financiers peut affecter tant les revenus que la valeur du capital investi, notamment pour les actions et ETF par exemple. Une approche de long terme et une surveillance périodique restent nécessaires pour ajuster son allocation et maintenir l’efficacité de sa stratégie de revenus passifs dans le temps.

Profitez de l'accompagnement d'un conseiller en gestion de patrimoine pour gérer vos placements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous
Pour en savoir plus sur l’indépendance financière

Comment devenir riche ? Conseils sur les étapes à suivre

Devenir riche ne se fait pas du jour au lendemain. Cet objectif de long terme requiert une certaine discipline dans le temps. Découvrez les étapes à suivre pour mettre toutes les chances de votre côté pour devenir riche.
Découvrir

Mouvement FIRE : indépendance financière, retraite anticipée

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le mouvement FIRE, ce mode de vie visant à épargner au maximum dès le début de sa vie active afin de prendre sa retraite de manière (très) anticipée.
Découvrir

Devenir rentier immobilier pour vivre de ses investissements

Atteindre le statut de rentier pour être indépendant(e) financièrement peut s’accomplir grâce à vos investissements dans la pierre. Comment devenir rentier immobilier ? Avec quels placements ? Découvrez toutes nos explications.
Découvrir

Comment atteindre la liberté financière : guide complet

Zoom sur la liberté financière, un objectif que beaucoup rêvent d’atteindre. Découvrez sa définition, ses avantages ainsi que les leviers à actionner et les investissements à réaliser pour y parvenir.
Découvrir

Frugalisme : mode de vie sobre et indépendance financière

Zoom sur le frugalisme, un mode de vie de plus en plus populaire qui prône la déconsommation et l’épargne massive. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce mode de vie alternatif et les placements à privilégier pour atteindre rapidement l’indépendance financière.
Découvrir

L’article Comment générer des revenus passifs : guide complet des meilleurs placements est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Combien épargner chaque mois ? Méthodes et placements à étudier https://fortunyconseil.fr/blog/combien-epargner-chaque-mois/ Thu, 31 Jul 2025 07:10:19 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8639 Comment s’y prendre pour mettre de l’argent de côté régulièrement ? Découvrez des méthodes et informations utiles pour savoir combien épargner chaque mois.

L’article Combien épargner chaque mois ? Méthodes et placements à étudier est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
La règle des 50 / 30 / 20 pour savoir combien épargner chaque mois

Afin de déterminer combien épargner chaque mois, vous pouvez utiliser différentes méthodes. L’une d’entre elles est la règle des 50 / 30 / 20. Elle se présente comme suit :

  • 50 % de vos revenus pour couvrir les dépenses courantes

Les dépenses courantes (logement, alimentation, assurances, transports, etc.) représentent une partie incontournable de votre budget mensuel. Si certaines d’entre elles s’avèrent difficilement compressibles, la règle 50 / 30 / 20 suggère de limiter leur poids à 50 % de vos revenus. De la sorte, vous pouvez plus facilement mettre de l’argent de côté.

  • 30 % de votre budget pour les loisirs

Sorties au restaurant, abonnement Netflix ou Spotify, cadeaux divers, vacances… Sans maîtrise, l’argent que vous consacrez à vos loisirs peut vite atteindre des montants élevés. Pour éviter les abus qui limiteraient votre capacité à épargner, la méthode recommande un budget loisir de 30 % maximum.

Notez qu’il est plus facile de diminuer ce budget afin d’économiser davantage. C’est notamment sur ce type de fondement que se base le mouvement financier Fire, visant l’indépendance financière et une retraite anticipée. Adopter le frugalisme permet également d’économiser davantage sur ce poste de dépenses.

  • 20 % pour l’épargne

Dans une démarche 50 / 30 / 20, les 20 % restants sont orientés vers l’épargne. En fonction de votre situation et de vos besoins, vous pouvez prioriser l’épargne de précaution ou privilégier des investissements de plus long terme.

Une règle générale et imparfaite

Notez que si la règle des 50 / 30 / 20 s’avère plutôt simple et facile à comprendre, elle ne s’adapte pas parfaitement à la situation de chacun. Par exemple, elle ne fait pas de distinction selon votre situation familiale ou votre niveau de revenus.

Combien épargner chaque mois en fonction de son salaire

Si vous souhaitez adapter votre effort à votre niveau de revenus réel pour savoir combien épargner chaque mois, vous pouvez le faire assez facilement. En toute logique, plus vos revenus augmentent, plus vous pouvez mettre de l’argent de côté.

Le tableau suivant vous donne une indication générale de la part de vos revenus que vous pouvez consacrer à l’épargne chaque mois, en fonction de votre salaire :

Salaire mensuel netTaux d'épargneÉpargne mensuelle
1 500 € ou moins5 à 10 %75 à 150 €
1 500 à 2 000 €10 à 15 %150 à 300 €
2 000 à 3 000 €15 à 25 %300 à 750 €
3 000 à 5 000 €25 à 30 %750 à 1 500 €
Plus de 5 000 €Plus de 30 %1 500 € minimum

Au-delà de ce tableau indicatif, il faut également :

  • Ajuster votre effort d’épargne à vos objectifs. Il peut s’agir aussi bien d’un objectif de court terme (financer vos prochaines vacances) ou d’un projet de long terme (apport personnel pour l’achat de la résidence principale).
  • Prendre en compte votre situation familiale, et les dépenses supplémentaires associées à celle-ci.
  • Prendre en compte l’évolution de vos revenus. Les primes exceptionnelles ou rémunérations variables doivent être intégrées à vos calculs pour savoir combien épargner.

À nouveau, ces indications ne prennent pas en compte les particularités de votre situation individuelle qui peuvent impacter combien vous pouvez épargner chaque mois.

Quel taux d’épargne moyen pour les Français ?

À fin 2024, l’Insee estime que le taux d’épargne moyen des ménages français atteint 18,2 %. Le taux d’épargne financière, qui exclut l’épargne consacrée à l’immobilier (remboursement d’un emprunt par exemple), se situe à 9 %.

Combien mettre de côté pour son épargne de précaution

Lorsque vous commencez à épargner, il convient de débuter par la constitution de votre épargne de précaution. En quelques mots, il s’agit d’un matelas de sécurité, pour faire face à une dépense imprévue potentiellement coûteuse, comme la réparation d’un véhicule ou le remplacement d’un appareil électroménager.

Avoir une épargne de précaution à disposition vous aide à régler une telle dépense, sans nécessairement impacter votre niveau de vie habituel. Vos économies peuvent également vous soutenir, autant que faire se peut, en cas de perte de votre emploi.

Il n’est cependant pas recommandé de constituer une épargne de précaution trop importante. Passé un certain point, cela devient inefficient, car cet argent serait mieux placé s’il était dédié à des investissements de plus long terme.

Par convention, on estime qu’il faut consacrer 3 à 6 mois de dépenses courantes à son épargne de précaution. Après quoi, il est préférable d’investir cette épargne afin de faire fructifier votre argent.

Comment épargner chaque mois ?

En plus d’identifier combien épargner chaque mois, vous devez aussi choisir comment épargner chaque mois.

Les livrets pour l’épargne de précaution

Les livrets d’épargne réglementés (livret A, LDDS) trouvent pleinement leur utilité pour constituer une épargne de précaution. Ils ne présentent aucun risque de perte en capital et votre argent reste disponible à tout moment. En revanche, leur rendement (1,7 % à compter du 1er août 2025) reste limité. De plus, ils sont plafonnés, à 22 950 € de versements pour le livret A et 12 000 € pour le LDDS.

L’assurance vie, un placement flexible multiprojets

Grâce à sa flexibilité, l’assurance vie se prête parfaitement à l’investissement de vos économies. Cette enveloppe fiscale à versements et retraits libres vous permet de placer votre argent comme bon vous semble, d’autant qu’il n’y a pas de plafond sur l’assurance vie. Vous pouvez notamment mettre en place des versements programmés mensuels, pour épargner chaque mois sur votre contrat.

Au sein de celui-ci, vous pouvez orienter votre épargne vers un fonds euros à capital garanti ou des unités de compte. Investies sur les marchés financiers (Bourse, obligations notamment), en immobilier ou encore en Private Equity, elles jouent un rôle important dans la diversification de votre épargne, tout en cherchant des rendements potentiellement plus élevés. Elles présentent toutefois des niveaux de risque variables et un horizon de placement recommandé à prendre en compte.

Quel rendement pour votre épargne en assurance vie ?

Obtenez une première simulation gratuite

Commencer ma simulation

Le PER, pour la préparation de la retraite

Dans un autre registre, le plan d’épargne retraite (PER) vise, comme son nom l’indique, la préparation de la retraite. Comme l’assurance vie, le PER comporte un fonds euros et des unités de compte diversifiées. Vous pouvez également épargner chaque mois sur votre plan si vous le souhaitez.

Ces versements peuvent être déduits de votre revenu imposable, pour générer une économie d’impôt. En contrepartie, la fiscalité du PER est durcie au déblocage de l’épargne, qui se fait uniquement à la retraite, hors cas particuliers (accidents de la vie notamment).

Combien allez-vous percevoir à la retraite avec un PER ?

Réalisez une simulation en quelques minutes

Commencer ma simulation

Les SCPI, une épargne immobilière

Accessibles dès quelques centaines d’euros, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) vous aident à investir votre épargne dans un patrimoine d’immobilier d’entreprise. En contrepartie, vous percevez les loyers sous forme de dividendes, tous les mois ou tous les trimestres. Investir en SCPI avec des versements programmés contribue à placer votre épargne tous les mois dans l’immobilier. Notez que les rendements ne sont pas garantis et que ce placement présente un risque de perte en capital.

Votre simulation SCPI en quelques clics

Combien peut vous rapporter votre investissement immobilier ?

Commencer ma simulation

La Bourse, hauts rendements et hauts risques

Pour placer tout ou partie de votre épargne chaque mois, vous pouvez également vous intéresser à la Bourse. Avec un compte-titres ordinaire (CTO) ou un plan d’épargne en actions (PEA), vous pouvez investir en Bourse et viser des rendements élevés, en contrepartie d’une prise de risque élevée elle aussi. Là encore, ces enveloppes fiscales vous permettent d’épargner chaque mois à votre rythme, de façon très flexible.

L’article Combien épargner chaque mois ? Méthodes et placements à étudier est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Le tableau comparatif Assurance vie / PER https://fortunyconseil.fr/blog/tableau-comparatif-assurance-vie-per/ Tue, 29 Jul 2025 06:41:19 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8626 Découvrez le tableau comparatif entre assurance vie et PER, pour mieux comprendre les points communs et différences de ces deux placements et savoir lequel choisir.

L’article Le tableau comparatif Assurance vie / PER est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Tableau comparatif : assurance vie ou PER

Ce tableau comparatif de l’assurance vie et du PER (plan d’épargne retraite) récapitule l’essentiel à savoir sur le fonctionnement de l’un et de l’autre.

CatégorieAssurance viePER
Horizon de placementMoyen à long terme
8 ans minimum recommandés
Placement dédié
à la préparation de la retraite
Supports d'investissementFonds euros à capital garanti

Unités de compte diverses (Bourse, obligations, immobilier, etc.)
Fonds euros à capital garanti

Unités de compte diverses (Bourse, obligations, immobilier, etc.)
FraisFrais sur versements (réductibles à 0 %)
Frais d'arbitrage (réductibles à 0 %)
Frais de gestion
Frais sur versements (réductibles à 0 %)
Frais d'arbitrage (réductibles à 0 %)
Frais de gestion
Frais d'arrérage sur rente (le cas échéant)
VersementsLibres, sans plafond

Des limites peuvent exister sur certains supports selon les contrats
Libres, sans plafond

Des limites peuvent exister sur certains supports selon les contrats

Versements déductibles dans la limite du plafond d'épargne retraite
RetraitsLibres, à tout momentPas de retrait avant l'âge légal de départ à la retraite

Exceptions en cas d'accident de la vie
ou pour financer l'achat de la résidence principale

Déblocage en capital et/ou en rente viagère
Avantages fiscauxAucune fiscalité en l'absence de rachat

Abattement annuel sur les intérêts rachetés après 8 ans de détention du contrat
(4 600 ou 9 200 €)

Abattement sur la succession
(152 500 / 30 500 € selon la date des versements)
Déduction fiscale des versements
dans la limite du plafond d'épargne retraite

Exonération d'impôt sur la fortune immobilière en phase d'épargne

Aucune fiscalité en l'absence de rachat

Abattement sur la succession
(152 500 / 30 500 € selon la date du décès)
SuccessionChoix libre du ou des bénéficiaires

Exonération totale pour le conjoint survivant/partenaire de Pacs

Abattement sur la succession
Choix libre du ou des bénéficiaires

Exonération totale pour le conjoint survivant/partenaire de Pacs

Abattement sur la succession

Pour approfondir votre comparatif de l’assurance vie et du PER, et identifier les meilleurs contrats pour investir votre argent, nous vous recommandons de prendre rendez-vous avec un conseiller en gestion de patrimoine de Fortuny. Spécialiste de l’épargne depuis plus de 10 ans, le cabinet Fortuny vous propose un accompagnement sur mesure et l’accès aux meilleurs placements.

Assurance vie ou PER ? Faites le bon choix avec les conseillers de Fortuny

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

Les points communs à retenir du tableau comparatif assurance vie PER

Plusieurs points communs notables ressortent de notre tableau comparatif entre assurance vie et PER.

Fonds euros et unités de compte

Les supports d’investissements proposés dans un contrat d’assurance vie ou un plan d’épargne retraite s’avèrent très proches. La plupart des PER sur le marché sont des PER assurance, par opposition aux PER compte-titres, beaucoup plus rares.

Comme leur nom le suggère, les PER assurance sont proposés par des assureurs, qui répliquent régulièrement un de leurs contrats d’assurance vie sous forme de PER. Ce faisant, ils proposent tous deux une offre financière très proche, avec au moins :

  • Un fonds euros à capital garanti ;
  • Et une sélection d’unités de compte. Ces dernières, qui comportent une prise de risque de perte en capital, peuvent être investies aussi bien sur les marchés financiers (actions, obligations) qu’en immobilier (SCPI, SCI).

Versements libres

Sur un PER comme sur une assurance vie, il n’existe pas de plafond d’investissement. Les versements sont libres et peuvent être effectués à tout moment. Les deux enveloppes acceptent également la mise en place de versements programmés, tous les mois par exemple.

En ce qui concerne les versements sur un PER, il est toutefois recommandé de prendre en considération le plafond d’épargne retraite. Celui-ci détermine le montant que vous pouvez verser sur votre plan en bénéficiant de la déduction fiscale vous permettant de profiter de la réduction d’impôt du PER. Notez néanmoins qu’il ne s’agit pas d’un plafond de versement à proprement parler.

Des frais comparables

Autre similarité entre assurance vie et PER, la structure de frais des deux placements se montre essentiellement identique. Chaque enveloppe peut intégrer :

  • Des frais d’entrée à l’ouverture du contrat et des frais sur versements, ces deux charges pouvant être réduites à 0 % ;
  • Des frais de gestion au titre du contrat, sur le fonds euros et les unités de compte, en sachant que chaque unité de compte individuelle peut prévoir des frais de gestion propres qui impactent la performance servie ;
  • Des frais d’arbitrage, qui peuvent être réduits à 0 %.

D’autres frais annexes peuvent également entrer en jeu, comme les frais d’arrérage sur rente, en cas de déblocage d’un PER ou d’une assurance vie sous forme de rente viagère.

Pour plus de détails, retrouvez notre analyse détaillée :

La clause bénéficiaire pour la succession

Au décès du souscripteur, les sommes placées sur un contrat d’assurance vie peuvent être transmises selon les choix du défunt. Pour cela, il doit remplir la clause bénéficiaire du contrat, en indiquant l’identité des bénéficiaires et les modalités d’attribution des fonds.

Le PER, dans sa version assurance, comprend lui aussi une clause bénéficiaire fonctionnant de la même façon. En revanche, les deux enveloppes ne suivent pas tout à fait les mêmes règles sur le plan fiscal (voir plus loin).

Votre simulation d'assurance vie

Rendement, fiscalité, succession... Demandez votre simulation d'assurance vie

Commencer ma simulation

Comparatif assurance vie / PER : les différences à connaître

Zoom sur les différences fondamentales entre les deux placements.

Liquidité et blocage de l’épargne

L’argent placé sur une assurance vie reste disponible à tout moment. Même s’il est recommandé de conserver son contrat pendant au moins 8 ans, pour profiter d’une fiscalité plus douce sur les retraits, cela n’empêche pas de demander un rachat de tout ou partie de son épargne.

À l’inverse, le plan d’épargne retraite restreint considérablement les possibilités de retrait. Comme son nom l’indique, il est dédié à la préparation de la retraite. En conséquence, le déblocage du PER n’est possible qu’à partir du départ à la retraite du souscripteur.

Il existe deux exceptions à cette règle :

Un avantage fiscal à l’entrée pour le PER…

Le PER se présente comme un produit dédié à la préparation de la retraite mais aussi comme une solution de défiscalisation à court terme. En effet, les versements effectués sur le plan peuvent être déduits du revenu imposable.

De la sorte, votre épargne retraite génère une réduction d’impôt. Son montant dépend de votre situation fiscale. Par exemple, 1 000 € investis sur un PER produisent une économie d’impôt de 300 € si vous êtes dans le taux marginal d’imposition (TMI) à 30 % du barème de l’impôt sur le revenu.

L’assurance vie, pour sa part, ne bénéficie pas d’un avantage fiscal à l’entrée. En revanche, elle se rattrape avec une imposition beaucoup moins lourde sur les rachats.

Simulateur PER complet

Obtenez votre simulation complète en quelques clics

Commencer ma simulation

…Moins d’impôt à la sortie pour l’assurance vie

À compter du 8ème anniversaire du contrat, l’assurance vie ouvre droit à un abattement fiscal annuel sur les rachats effectués. Plus précisément, cela concerne la part des gains (intérêts et plus-values) rachetés sur le contrat. Le capital, soit le cumul des versements effectués depuis la souscription, n’est jamais imposé.

L’abattement s’élève à :

  • 4 600 € pour une personne seule ;
  • 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune.

Notez que l’abattement porte uniquement sur le calcul de l’impôt sur le revenu (au taux de 7,5 ou 12,8 %). Les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.

Côté PER, il n’existe pas d’abattement fiscal équivalent au moment de débloquer le plan. Surtout, le capital est soumis au barème de l’impôt sur le revenu, en plus des gains taxés au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Pour une sortie en rente viagère, celle-ci est imposée comme une pension de retraite.

Ainsi, l’économie d’impôt générée par les versements sur le PER est en quelque sorte récupérée à la sortie, avec une fiscalité plus lourde. À TMI équivalent, le PER offre donc un report d’imposition plutôt qu’une réduction d’impôt.

Idéalement, le souscripteur du PER subira un TMI plus élevé au moment des versements qu’au déblocage de l’épargne, ce décalage lui permettant de concrétiser une économie d’impôt.

Sur la fiscalité de la succession, la règle des 70 ans n’est pas la même

Assurance vie et PER permettent au souscripteur de choisir à qui reviendront les fonds après son décès, comme évoqué plus haut. La fiscalité de cette transmission varie cependant d’un produit à l’autre, sauf pour le conjoint survivant, systématiquement exonéré d’impôt.

L’âge de 70 ans reste un paramètre crucial dans les deux cas, mais pas pour les mêmes raisons.

Du côté de l’assurance vie, on retient un abattement fiscal de 152 500 € pour chaque bénéficiaire désigné, en ce qui concerne la part du contrat constituée par les versements réalisés avant 70 ans. Après quoi, un impôt de 20 % s’applique sur les 700 000 premiers euros (31,25 % au-delà).

Pour celle constituée des versements actés après 70 ans, on applique un abattement de 30 500 € à partager entre les bénéficiaires, avant d’appliquer les droits de succession. À cela s’ajoute une exonération fiscale des intérêts produits par ces versements.

En ce qui concerne le PER, c’est l’âge du souscripteur au moment du décès qui détermine l’abattement applicable :

  • Décès avant 70 ans : abattement de 152 500 € par bénéficiaire, puis taxation à 20 % (puis 31,25 %, le cas échéant) ;
  • Décès après 70 ans : abattement de 30 500 € à partager entre les bénéficiaires, avant application des droits de succession.

Notez que les abattements de 152 500 et 30 500 € sont communs aux deux placements. Un même bénéficiaire ne peut profiter qu’une seule fois de l’abattement de 152 500 € au titre des contrats d’assurance vie et PER dont il est désigné bénéficiaire, par exemple.

L’article Le tableau comparatif Assurance vie / PER est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Comment atteindre la liberté financière : guide complet https://fortunyconseil.fr/objectifs-patrimoniaux/gestion-de-patrimoine/devenir-rentier/liberte-financiere/ Thu, 24 Jul 2025 09:17:08 +0000 https://fortunyconseil.fr/?page_id=8601 Zoom sur la liberté financière, un objectif que beaucoup rêvent d’atteindre. Découvrez sa définition, ses avantages ainsi que les leviers à actionner et les investissements à réaliser pour y parvenir.

L’article Comment atteindre la liberté financière : guide complet est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Qu’est-ce que la liberté financière ?

Zoom sur la définition détaillée de la liberté financière et les nuances à connaître avec l’indépendance financière.

Définition de la liberté financière

La liberté financière se définit comme la capacité à subvenir à ses besoins sans être contraint par des obligations financières ou professionnelles.

Comme le souligne Robert Kiyosaki, un entrepreneur américain spécialisé dans le développement personnel : « La liberté financière consiste à faire travailler votre argent pour vous et non travailler pour de l’argent. »

Cette approche repose sur la génération de revenus passifs suffisants pour couvrir ses dépenses courantes, permettant ainsi de devenir rentier et de profiter d’une autonomie complète.

Concrètement, la liberté financière offre la possibilité de :

  • Choisir ses activités professionnelles par passion plutôt que par nécessité ;
  • Disposer de temps libre pour poursuivre ses projets personnels ;
  • Sécuriser son avenir sans dépendre d’un employeur ;
  • Faire face aux imprévus financiers avec sérénité.

Découvrez les meilleures solutions d'investissement selon votre profil

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Différence entre liberté financière et indépendance financière

Bien que souvent utilisés de manière interchangeable, la liberté financière et l’indépendance financière présentent des nuances.

L’indépendance financière est atteinte dès lors que vous accumulez suffisamment de sources de revenus passifs pour couvrir vos dépenses quotidiennes et maintenir votre niveau de vie sans avoir besoin de travailler à plein temps. Elle se concentre sur l’aspect sécuritaire et répond à la question : « De combien ai-je besoin pour ne plus être obligé de travailler ? ».

La liberté financière, en revanche, va un peu plus loin. Elle offre une flexibilité totale, permettant non seulement de couvrir vos besoins essentiels, mais aussi de financer vos désirs et projets sans contrainte budgétaire. La liberté financière adopte en effet une vision plus large en intégrant la notion de choix, d’épanouissement et de réalisation personnelle. Elle répond à la question : « Comment puis-je vivre la vie que je souhaite vraiment ? ».

Les 5 étapes pour atteindre la liberté financière

Le chemin vers la liberté financière est constitué de plusieurs étapes, toutes aussi importantes les unes que les autres.

1- Faire le bilan de ses finances personnelles

La première étape vers la liberté financière consiste à établir un diagnostic complet de votre situation financière actuelle.

Commencez par lister l’ensemble de vos revenus : salaires, primes, revenus complémentaires, aides diverses, etc. Puis, recensez toutes vos dépenses en les catégorisant :

  • Charges fixes (logement, assurances, abonnements) ;
  • Dépenses variables (alimentation, transport, loisirs) ;
  • Dépenses exceptionnelles (vacances, cadeaux, entretien de la voiture, etc.).

Ensuite, il convient d’analyser votre capacité d’épargne actuelle en calculant la différence entre vos revenus et vos dépenses. Ce montant aide à déterminer la vitesse à laquelle vous pourrez constituer vos futurs investissements générateurs de revenus passifs.

Analysez également vos habitudes de consommation et votre rapport à l’argent. Êtes-vous plutôt dépensier ou économe ? Investissez-vous régulièrement ou laissez-vous dormir votre épargne sur des comptes peu rémunérateurs ? Cette introspection vous aidera à adapter votre stratégie à votre profil.

2- Se fixer un objectif clair

La définition d’objectifs précis et mesurables constitue le moteur de votre parcours vers la liberté financière.

Méthode SMART

Vous pouvez utiliser la méthode SMART pour structurer vos ambitions. C’est-à-dire que vos objectifs financiers doivent être spécifiques, mesurables, atteignables, réalistes et temporellement définis.

Déterminez d’abord le montant de revenus passifs mensuels nécessaire pour maintenir votre niveau de vie souhaité. Cette somme dépend de vos besoins personnels, de votre situation familiale et de vos projets. Un célibataire vivant en province aura des besoins différents d’une famille parisienne avec deux enfants.

Fixez-vous ensuite une échéance réaliste. Les adeptes du mouvement FIRE (indépendance financière, retraite anticipée) visent généralement l’indépendance financière entre 40 et 50 ans, mais votre objectif peut être différent selon votre âge et vos moyens.

D’autre part, quantifiez le patrimoine total nécessaire en appliquant la règle des 4 %. Cette dernière suggère que l’on consomme chaque année 4 % de son patrimoine.

Ainsi, par exemple, si vous souhaitez générer 3 000 € de revenus passifs mensuels (36 000 € annuels), vous devez constituer un patrimoine de 900 000 € (36 000 € = 4 % de 900 000 €).

Bénéficiez de l'accompagnement d'un expert dans la gestion de vos investissements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

3- Réduire les dépenses superflues

L’optimisation des dépenses représente souvent le levier le plus immédiat et le plus efficace pour accélérer votre enrichissement. Il ne s’agit pas de vivre dans la privation, mais d’adopter une consommation consciente et réfléchie.

Commencez par identifier vos « fuites financières » : abonnements inutilisés, achats impulsifs, sorties excessives, etc. À chaque dépense, demandez-vous si elle est réellement indispensable.

Puis, voici des idées de stratégies d’économie à adopter pour réduire vos dépenses :

  • Négocier ses contrats (assurances, téléphonie, énergie) ;
  • Privilégier l’achat d’occasion pour les biens durables ;
  • Cuisiner davantage à la maison ;
  • Optimiser ses déplacements (covoiturage, transports en commun) ;
  • Profiter des offres promotionnelles et des programmes de fidélité.

Le frugalisme, mode de vie prôné par de nombreux adeptes de la liberté financière, encourage cette approche minimaliste sans pour autant nuire à la qualité de vie. L’objectif est de distinguer l’essentiel du superflu pour réorienter ses ressources vers l’épargne.

4- Épargner massivement et régulièrement

L’épargne représente la base indispensable pour construire votre liberté financière. Les adeptes du mouvement FIRE cherchent à économiser et à investir une grande partie de leurs revenus, souvent 50 % ou plus, un niveau d’épargne particulièrement ambitieux mais payant sur le long terme.

La méthode budgétaire 50/30/20 offre un cadre plus accessible pour la plupart des ménages. Cette règle propose de répartir votre revenu net mensuel en trois grandes catégories : 50 % pour les besoins essentiels, 30 % pour les loisirs et 20 % pour l’épargne et les investissements.

À vous de déterminer la proportion de vos revenus que vous pouvez dédier à l’investissement. Le plus important est la régularité. Pour cela, vous pouvez par exemple automatiser votre épargne en mettant en place des versements programmés. Cette stratégie permet de mettre de l’argent de côté sans y penser.

Par ailleurs, en cas d’augmentation de salaire, de primes ou de revenus exceptionnels, il faut privilégier l’augmentation de son taux d’épargne plutôt que celle de son niveau de vie.

5- Générer des revenus passifs

Les revenus passifs constituent l’essence même de la liberté financière. Contrairement aux revenus actifs qui nécessitent votre présence et surtout votre temps, les revenus passifs génèrent des flux financiers potentiellement réguliers avec un minimum d’intervention de votre part.

Les principales sources de revenus passifs incluent :

  • Les dividendes d’actions : en investissant dans des actions, vous pouvez percevoir une part des bénéfices de l’entreprise financée sous forme de dividendes.
  • Les dividendes de SCPI : les sociétés civiles de placement immobilier distribuent les revenus locatifs générés par leur patrimoine immobilier, sans que vous n’ayez à vous occuper de la gestion locative.
  • Les revenus locatifs immobiliers : l’investissement locatif génère idéalement des loyers mensuels réguliers. Bien que nécessitant une gestion, cette source de revenus peut rester relativement passive en faisant appel aux services d’une agence immobilière.
  • Les intérêts obligataires : les obligations d’État et d’entreprises peuvent verser des coupons périodiques.

L’objectif est de diversifier ces sources pour répartir les risques et optimiser la régularité de vos revenus passifs, bien que celle-ci ne soit pas garantie.

Quels sont les placements adaptés à votre situation ?

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Le pouvoir des intérêts composés

Les intérêts composés constituent l’un des concepts les plus puissants de l’enrichissement à long terme. Le principe est simple : les intérêts perçus génèrent à leur tour des intérêts, créant un effet boule de neige.

Par exemple, un capital de 10 000 € placé à un rendement de 5 % par an devient 16 289 € en 10 ans, 26 533 € en 20 ans et 43 219 € en 30 ans. Et ce, sans aucun versement supplémentaire.

Pour maximiser l’effet des intérêts composés :

  • Commencez le plus tôt possible ;
  • Réinvestissez systématiquement vos gains ;
  • Maintenez une stratégie long terme ;
  • Choisissez des placements offrant des rendements réguliers ;
  • Évitez les retraits prématurés qui cassent la dynamique.

Quel investissement choisir pour devenir libre financièrement ?

Il existe de nombreuses solutions d’investissement pouvant vous permettre d’atteindre l’indépendance financière.

Actions et ETF

Les actions représentent historiquement l’un des placements les plus performants sur le long terme selon les études de l’IEIF (Institut de l’épargne immobilière et foncière). Elles peuvent générer des revenus passifs via les dividendes. Attention, toutes les actions ne distribuent pas de dividendes. D’autre part, le risque de perte en capital est élevé.

Les ETF (Exchange Traded Funds), ou trackers, permettent de diversifier plus facilement votre portefeuille en répliquant la performance d’indices boursiers. Ils permettent ainsi d’accéder aux performances potentielles de la Bourse de manière simplifiée et à moindres frais.

Pour optimiser vos investissements en actions :

  • Privilégiez une approche diversifiée géographiquement et sectoriellement ;
  • Investissez régulièrement en suivant la méthode DCA (Dollar Cost Averaging) ;
  • Réinvestissez vos dividendes ;
  • Maintenez une vision de long terme (10 ans minimum).

Immobilier locatif

Investir dans l’immobilier constitue un des moyens les plus connus pour percevoir des revenus réguliers. Notons que la réussite d’un investissement locatif dépend avant tout du choix du bien. Par ailleurs, un tel investissement nécessite du temps et des compétences en gestion. Celle-ci peut néanmoins être confiée à une agence, moyennant frais.

SCPI

Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) sont des véhicules d’investissement collectif qui permettent d’accéder à l’immobilier professionnel avec un ticket d’entrée réduit et sans souci de gestion. Cette dernière est en effet prise en charge par la société de gestion de la SCPI. De manière générale, le patrimoine des SCPI est composé de plusieurs dizaines d’actifs appartenant à des secteurs variés.

En tant que porteur de parts, vous percevez des dividendes potentiels généralement tous les trimestres. Leur montant évolue selon le nombre de parts que vous détenez et selon les conditions du marché. Les SCPI distribuent le plus souvent entre 4 et 6 % de rendement annuel brut, offrant une solution intéressante pour diversifier ses revenus passifs. Ces performances ne sont toutefois pas garanties.

Simulateur SCPI complet

Découvrez combien peut vous rapporter un investissement en SCPI

Commencer ma simulation

Assurance vie

L’assurance vie offre une grande flexibilité d’investissement. Elle permet d’accéder à un fonds euros à capital garanti et à des unités de compte variées (actions, obligations, immobilier, etc.) pour une grande diversification au sein d’un même contrat. Rappelons que les unités de compte visent un rendement supérieur mais supportent un risque de perte en capital.

Par ailleurs, l’assurance vie affiche une fiscalité dégressive avec l’ancienneté du contrat. Plus précisément, les gains bénéficient d’un abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule (9 200 € pour un couple) en cas de retrait après 8 ans de détention. Rappelons qu’en l’absence de rachat, les gains ne sont pas fiscalisés.

Simulateur d'assurance vie complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre prochaine assurance vie

Commencer ma simulation

PEA ou compte-titres

Le PEA (plan d’épargne en actions) permet d’investir jusqu’à 150 000 € en actions européennes avec une fiscalité avantageuse après 5 ans de détention. Les gains sont effectivement exonérés d’impôt sur le revenu. À noter qu’ils restent soumis aux prélèvements sociaux (17,2%).

Quant au compte-titres ordinaire, il est plus flexible en termes de titres éligibles et n’est pas plafonné. Il permet en effet d’investir dans une grande variété de titres financiers (actions, obligations et autres valeurs mobilières) sur les marchés français et internationaux. En comparaison du PEA, il n’affiche toutefois aucun avantage fiscal.

PER

Le PER (plan épargne retraite) est un placement dédié à la préparation financière de la retraite. Il ouvre l’accès aux fonds euros et aux unités de compte au même titre que l’assurance vie. Seulement, l’épargne investie dans un PER est bloquée jusqu’à la retraite, hors accident de la vie ou achat de la résidence principale.

Le plan épargne retraite permet par ailleurs de déduire les versements de vos revenus imposables tout en préparant votre retraite. En contrepartie, la fiscalité à la sortie est plus lourde puisque le capital est imposé en plus des gains.

Simulateur PER complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre PER

Commencer ma simulation

Les investissements alternatifs

Pour diversifier davantage votre patrimoine, vous pouvez opter dans une moindre mesure pour des investissements alternatifs :

  • Le Private Equity : investissement dans des entreprises non cotées, accessible via des fonds spécialisés ;
  • Les cryptomonnaies : bien que volatiles, elles peuvent constituer un petit pourcentage d’un portefeuille diversifié (maximum 5 à 10 %) ;
  • Les matières premières : or, argent, diamant… Les matières premières sont parfois considérées comme des valeurs refuges offrant une certaine protection contre l’inflation ;
  • L’art et les objets de collection : des investissements passion nécessitant une certaine connaissance du sujet, qui peuvent ajouter une touche supplémentaire de diversification à votre patrimoine.

L’importance de la diversification pour votre liberté financière

La diversification constitue l’un des principes fondamentaux en matière d’investissement. Pour atteindre la liberté financière, elle permet de répartir les risques sans nécessairement diminuer les rendements attendus.

Dans votre quête d’indépendance financière, une perte importante sur un investissement concentré pourrait retarder de plusieurs années votre objectif. La diversification limite ce risque en répartissant vos placements sur différentes classes d’actifs, secteurs géographiques et horizons temporels.

Une allocation type pour un profil dynamique visant la liberté financière pourrait par exemple inclure :

  • 50 % d’actions et ETF pour la croissance sur le long terme ;
  • 30 % d’investissements immobiliers (SCPI, immobilier direct) pour les revenus potentiels réguliers ;
  • 10 % de fonds euros et d’obligations à faible risque pour la sécurité ;
  • 10 % d’investissements alternatifs pour la décorrélation.

Cette répartition est à ajuster selon votre âge, votre tolérance au risque et vos objectifs. Plus vous êtes jeune, plus vous pouvez vous permettre une allocation risquée visant un rendement potentiel supérieur.

Les obstacles à la liberté financière

Atteindre la liberté financière ne dépend pas uniquement de vos revenus ou de vos investissements. Cela nécessite aussi d’éviter certains pièges fréquents et de ne pas commettre des erreurs qui freinent ou anéantissent vos efforts. Voici la liste des erreurs à éviter :

  • Sous-estimer la diversification : placer tous ses œufs dans le même panier expose à des pertes importantes en cas de retournement. Une diversification judicieuse permet de lisser les risques sans pour autant sacrifier la rentabilité.
  • Céder à l’appât du gain facile : méfiez-vous des placements soi-disant sans risques avec des rendements extraordinaires. Ce sont généralement des arnaques. Tout investissement visant un rendement élevé s’accompagne d’un risque important de risque en capital.
  • Manquer de patience : la construction de la liberté financière demande du temps. Vouloir brûler les étapes vous expose à des pertes importantes. Construisez votre patrimoine avec méthode et discipline, sur le long terme.
  • Ignorer la volatilité des marchés : les marchés financiers traversent inévitablement des périodes de baisse. Il est essentiel de garder une vision long terme et de ne pas se laisser guider par les émotions au moment de prendre des décisions.
  • Négliger la fiscalité : optimisez vos investissements à long terme en utilisant les enveloppes fiscales avantageuses (PEA, assurance vie, PER).
  • Ne pas prêter attention aux frais cachés : commissions d’entrée, frais de gestion… Ces coûts peuvent considérablement réduire la performance de vos investissements. Privilégiez des placements transparents et à faibles frais.
  • S’endetter excessivement : utiliser le crédit pour investir amplifie les gains mais aussi les pertes. Il est important de maîtriser votre levier d’endettement.
  • L’inflation du mode de vie, ou lifestyle inflation : augmenter son niveau de vie à chaque hausse de revenus empêche d’épargner efficacement.

Rapprochez-vous d'un conseiller de Fortuny pour gérer au mieux votre patrimoine

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous
Pour en savoir plus sur l’indépendance financière

Comment devenir riche ? Conseils sur les étapes à suivre

Devenir riche ne se fait pas du jour au lendemain. Cet objectif de long terme requiert une certaine discipline dans le temps. Découvrez les étapes à suivre pour mettre toutes les chances de votre côté pour devenir riche.
Découvrir

Mouvement FIRE : indépendance financière, retraite anticipée

Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le mouvement FIRE, ce mode de vie visant à épargner au maximum dès le début de sa vie active afin de prendre sa retraite de manière (très) anticipée.
Découvrir

Devenir rentier immobilier pour vivre de ses investissements

Atteindre le statut de rentier pour être indépendant(e) financièrement peut s’accomplir grâce à vos investissements dans la pierre. Comment devenir rentier immobilier ? Avec quels placements ? Découvrez toutes nos explications.
Découvrir

Frugalisme : mode de vie sobre et indépendance financière

Zoom sur le frugalisme, un mode de vie de plus en plus populaire qui prône la déconsommation et l’épargne massive. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur ce mode de vie alternatif et les placements à privilégier pour atteindre rapidement l’indépendance financière.
Découvrir

Comment générer des revenus passifs : guide complet des meilleurs placements

Les revenus passifs offrent la possibilité de percevoir des flux financiers réguliers sans intervention active ni contrainte de temps. Une bonne stratégie patrimoniale permet de diversifier ses sources de revenus au-delà du salaire et potentiellement de construire une indépendance financière durable. Découvrez les différents placements et stratégies pour générer des revenus passifs.
Découvrir

L’article Comment atteindre la liberté financière : guide complet est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Ouvrir une assurance vie pour un tiers : pourquoi et comment ? https://fortunyconseil.fr/blog/ouvrir-une-assurance-vie-pour-un-tiers-pourquoi-et-comment/ Thu, 24 Jul 2025 07:37:38 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8585 Ouvrir une assurance vie pour un tiers est une démarche légale qui permet de constituer une épargne pour ses enfants ou ses proches pour les protéger financièrement. Cette stratégie patrimoniale est toutefois encadrée par des règles juridiques strictes. Découvrez toutes les étapes à suivre pour réussir au mieux cette opération.

L’article Ouvrir une assurance vie pour un tiers : pourquoi et comment ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Peut-on ouvrir une assurance vie pour tiers ?

Il est légalement possible d’ouvrir une assurance vie pour un tiers. Il s’agit d’une solution intéressante pour protéger financièrement cette personne. Cela permet effectivement de constituer une épargne au nom d’une personne qui n’a pas la capacité de souscrire elle-même ce type de placement.

Néanmoins, souscrire un contrat au nom d’un tiers est une démarche encadrée par des conditions strictes définies par le Code des assurances et le Code civil.

Dans l’assurance vie, il est essentiel de distinguer les différents rôles :

  • Le souscripteur est la personne qui signe le contrat et verse les primes ;
  • L’assuré correspond à la personne au nom de laquelle le contrat est ouvert ;
  • Le bénéficiaire désigne la personne qui percevra les capitaux en cas de décès de l’assuré.

Dans le cas d’une ouverture pour un tiers, le souscripteur et l’assuré sont des personnes différentes.

Ainsi, dans les faits, une personne peut ouvrir un contrat d’assurance vie pour un enfant mineur ou un majeur protégé par exemple. En effet, ces derniers ne disposent pas de leur capacité juridique, indispensable pour souscrire une assurance vie.

Simulateur d'assurance vie complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre prochaine assurance vie

Commencer ma simulation

Les cas autorisés par la loi

La loi française autorise l’ouverture d’une assurance vie pour un tiers dans plusieurs situations spécifiques.

  • Enfant mineur

Les parents (ou autres représentants légaux) peuvent ouvrir un contrat pour leur enfant mineur sous réserve d’obtenir l’accord des deux parents. De manière générale, l’enfant devient pleinement propriétaire de son assurance vie à sa majorité, ce qui simplifie la transition. Cela permet à l’enfant de bénéficier d’une épargne qui se sera constituée jusqu’à sa majorité. Ce capital pourra par exemple l’aider à financer ses études ou un projet immobilier. Ouvrir une assurance vie pour son enfant permet également de prendre date le plus tôt possible afin qu’il puisse profiter des avantages fiscaux des contrats de plus de 8 ans.

  • Majeur protégé

Pour les majeurs protégés, la démarche est possible sous certaines conditions avec une autorisation judiciaire. L’intervention obligatoire du tuteur légal ou du curateur rend la procédure plus complexe et nécessite des garanties supplémentaires. Les délais sont généralement plus longs dans ce cas de figure.

  • Majeur capable

Il est aussi possible d’ouvrir une assurance vie pour un parent âgé par exemple. S’agissant d’une personne majeure capable, l’ouverture requiert son consentement écrit explicite. Cette situation peut être mise en place avec un mandat spécifique (voir plus loin) et doit impérativement respecter les règles de capacité juridique.

  • Personne sans lien de parenté

En ce qui concerne l’ouverture d’un contrat au nom d’une personne sans lien de parenté, l’opération est techniquement possible mais plus complexe. Il convient de justifier d’un intérêt légitime et d’obtenir le consentement indispensable de la personne concernée.

Comment ouvrir une assurance vie pour un tiers ?

Découvrez les étapes à suivre pour ouvrir une assurance vie pour un tiers selon sa situation.

Démarches et étapes à suivre

Étape 1 : Vérification de la capacité juridique

Avant toute démarche, il convient de vérifier trois éléments incontournables :

  • La capacité juridique du souscripteur ;
  • Le statut juridique de la personne pour laquelle le contrat est ouvert (l’assuré) ;
  • L’existence d’un lien de parenté entre les deux ou d’un intérêt légitime.

Ces vérifications préalables permettent d’éviter les complications ultérieures et de s’assurer de la validité de l’opération.

Étape 2 : Rassemblement des documents nécessaires

Les documents requis varient selon la situation, mais certains éléments sont systématiquement nécessaires. Il s’agit des documents généraux comme la pièce d’identité du souscripteur et celle de l’assuré ainsi qu’un justificatif de domicile.

Pour les cas spécifiques, des documents complémentaires s’ajoutent :

  • Le livret de famille pour un enfant mineur ;
  • Le jugement de tutelle pour un majeur protégé ;
  • Un mandat écrit pour un adulte capable ;
  • Les justificatifs de revenus et de patrimoine selon les situations.

Étape 3 : Obtention des consentements requis

Cette étape varie considérablement selon la situation rencontrée. Pour un mineur, il faut obtenir l’accord écrit et la signature des représentants légaux, c’est-à-dire les deux parents le plus souvent. Le consentement de l’assuré mineur est également requis s’il a plus de 12 ans.

Concernant un majeur protégé, l’autorisation du juge des contentieux de la protection (ex juge des tutelles) est indispensable, puis l’avis du conseil de famille si celui-ci existe, et l’accord du tuteur ou curateur.

Pour un adulte capable, le consentement écrit et signé constitue la base, complété par un mandat spécifique si nécessaire. De plus, la présence de l’assuré lors de la signature est fortement recommandée pour éviter toute contestation ultérieure.

Étape 4 : Choix du type de contrat et signature

La dernière étape consiste à sélectionner le type de contrat d’assurance vie adapté, qu’il s’agisse d’un contrat monosupport ou multisupports. Un contrat monosupport est investi uniquement en fonds euros. À l’inverse, une assurance vie multisupports permet de répartir son épargne entre fonds euros et unités de compte. Il est conseillé de se faire accompagner par un expert pour choisir le type de contrat qui correspond le mieux au profil et aux besoins du tiers.

Rapprochez-vous d'un conseiller de Fortuny pour gérer au mieux vos placements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

Il convient ensuite de définir les modalités de gestion, d’intégrer les clauses spécifiques souhaitées et de procéder à la signature en présence de toutes les parties concernées.

Spécificités selon la nature du tiers

Ouverture pour un enfant mineur

L’ouverture d’une assurance vie pour un enfant mineur est la situation la plus courante et la mieux encadrée juridiquement. Dans ce contexte, les deux parents agissent en tant que représentants légaux. Ils gèrent le contrat jusqu’à la majorité de l’enfant, moment où les droits sont automatiquement transférés.

Le consentement écrit des deux parents est obligatoire pour toute ouverture. En cas de séparation, l’accord des deux parents reste nécessaire, ce qui peut parfois compliquer la procédure. L’intervention du juge aux affaires familiales devient possible en cas de désaccord persistant entre les parents. Si l’enfant a plus de 12 ans, son consentement est également requis.

Concernant la gestion du contrat, elle revient aux parents jusqu’aux 18 ans de l’enfant. C’est-à-dire qu’ils peuvent effectuer des versements et des rachats jusqu’à la majorité de l’enfant. À ses 18 ans, l’enfant récupère automatiquement les droits sur son contrat, hors dispositions particulières (voir plus loin).

Ouverture pour un majeur protégé

L’ouverture d’une assurance vie pour un majeur protégé implique une procédure plus complexe et un encadrement juridique renforcé. Le tuteur représente la personne protégée et doit justifier de l’intérêt de l’opération, sa responsabilité pouvant être engagée en cas de problème.

L’autorisation judiciaire est obligatoire et nécessite une demande d’autorisation auprès du juge des contentieux de la protection. La présentation d’un dossier complet est indispensable, et les délais de traitement varient selon les tribunaux, pouvant s’étendre de quelques semaines à plusieurs mois.

Les modalités spécifiques incluent un contrôle renforcé des opérations sur le contrat. Le tuteur légal doit obtenir l’accord du juge pour réaliser des versements, des rachats ou des arbitrages. Ces contraintes visent à protéger les intérêts de la personne protégée mais peuvent compliquer la gestion quotidienne du contrat.

Ouverture pour une personne majeure capable

Cette situation, moins fréquente, exige des précautions particulières pour éviter les contestations ultérieures. La rédaction d’un mandat spécifique et détaillé s’avère souvent indispensable, avec une définition précise des pouvoirs accordés. La signature devant notaire est fortement recommandée pour renforcer la validité juridique de l’opération.

Plusieurs conditions doivent être respectées impérativement :

  • Le consentement de l’assuré doit être libre et éclairé, sans aucune pression ni contrainte ;
  • La justification de l’intérêt légitime doit pouvoir être apportée en cas de contrôle ;
  • Le respect des règles de capacité juridique s’impose pour éviter tout risque de nullité.

Les précautions à prendre comprennent une documentation complète de la démarche ainsi qu’une transparence totale vis-à-vis de la personne concernée. Il est recommandé de conserver tous les éléments prouvant le consentement et les motivations de la souscription.

L'assurance vie est-elle adaptée à votre situation ?

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Comment garder le contrôle sur le contrat ouvert pour un tiers ?

En tant que souscripteur d’une assurance vie pour un tiers, il existe plusieurs moyens de maîtriser l’utilisation de l’épargne placée.

Le pacte adjoint

Le pacte adjoint est un document contractuel qui accompagne le contrat d’assurance vie et permet d’ajouter des conditions spécifiques. Ses avantages sont multiples : fixation de conditions d’utilisation du capital, définition d’échéances précises et possibilité d’adapter les règles selon l’évolution de la situation.

Les exemples de conditions sont variés et peuvent inclure :

  • Un déblocage progressif des capitaux selon l’âge ;
  • Une utilisation limitée à certains objectifs tels que les études ou l’acquisition immobilière ;
  • L’obligation de justifier les retraits importants.

À noter que la rédaction du pacte nécessite une attention particulière. L’intervention d’un notaire est recommandée pour s’assurer de la validité juridique du document. En outre, les clauses doivent être précises pour éviter les interprétations divergentes.

La clause d’inaliénabilité

La clause d’inaliénabilité permet de bloquer temporairement ou conditionnellement les capitaux. Autrement dit, son fonctionnement repose sur l’interdiction d’effectuer des rachats sur le contrat pendant une durée déterminée ou selon des conditions précises.

Cette clause vous permet notamment, en tant que souscripteur, de garder la mainmise sur l’argent placé. Cette protection est particulièrement utile pour les jeunes assurés qui pourraient être tentés de dépenser leur épargne prématurément.

Cependant, des limites doivent être respectées. La durée doit rester raisonnable, généralement jusqu’à 25 ans maximum. De plus, la possibilité de déblocage en cas de circonstances exceptionnelles doit être prévue.

Que se passe-t-il en cas de décès du tiers ?

L’assurance vie permet de transmettre les capitaux présents sur le contrat aux bénéficiaires désignés dans la clause bénéficiaire. Dans le cadre d’une assurance vie souscrite pour un tiers, il existe néanmoins des règles à respecter lors de la rédaction de cette clause.

  • Si l’assuré est un enfant mineur, les bénéficiaires sont inscrits par défaut. Il peut uniquement s’agir de ses héritiers, c’est-à-dire ses parents. La clause bénéficiaire ne peut pas être modifiée avant la majorité du titulaire.
  • Si le titulaire de l’assurance vie est un majeur protégé, c’est le tuteur qui rédige la clause bénéficiaire, avec l’accord du juge des contentieux de la protection ou du conseil de famille. Le tuteur ne peut pas se désigner lui-même bénéficiaire de l’assurance vie, sauf sur autorisation exceptionnelle du juge.
  • En cas de décès du souscripteur (et non de l’assuré), cela ne change rien car l’assurance vie reste au nom du titulaire. Notons toutefois que l’éventuelle clause d’inaliénabilité est souvent remise en cause dans cette situation.

L’article Ouvrir une assurance vie pour un tiers : pourquoi et comment ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Est-il possible de déshériter un enfant ? Les conditions et différentes techniques https://fortunyconseil.fr/blog/peut-on-desheriter-un-enfant/ Tue, 22 Jul 2025 07:31:19 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8568 Contrairement aux idées reçues, il est impossible de déshériter totalement un enfant en France. La loi protège les enfants grâce à la réserve héréditaire, mais certaines stratégies légales permettent néanmoins de réduire leur part d'héritage. Découvrez les solutions pratiques pour organiser votre succession.

L’article Est-il possible de déshériter un enfant ? Les conditions et différentes techniques est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Impossible de déshériter totalement un enfant

En France, vous ne pouvez pas, en tant que parent, déshériter totalement un enfant. C’est le principe de la réserve héréditaire. Cette dernière désigne la part de la succession qui revient obligatoirement aux héritiers réservataires.

Les héritiers réservataires sont en priorité les enfants, ou, à défaut, le conjoint survivant. Ainsi, les enfants touchent obligatoirement une part dans la succession de leurs parents. Cette part ne peut pas être diminuée.

Cette protection s’étend à tous les enfants, qu’ils soient issus du mariage, nés hors mariage ou adoptés. Le principe d’égalité successorale garantit que chaque enfant bénéficie de la même protection légale, indépendamment des relations familiales ou des conflits personnels.

Le montant de la réserve héréditaire dépend du nombre d’enfants, comme détaillé dans le tableau ci-dessous.

Nombre d’enfantsRéserve héréditaire totalePart de chaque enfantQuotité disponible
Enfant unique½½½
2 enfants⅓ chacun
3 enfants et plus¾¼ chacun maximum¼

Une fois la réserve héréditaire distribuée aux enfants, il reste la quotité disponible. Vous pouvez affecter cette part de patrimoine comme vous le souhaitez grâce à une donation ou un testament. Il est donc possible de priver ses enfants de la quotité disponible.

Prenons un exemple : vous avez deux enfants et un patrimoine de 900 000 €. Sans testament ni donation, chaque enfant perçoit 450 000 € lors de la succession. Cependant, avec un testament, vous pouvez affecter votre quotité disponible à d’autres personnes que vos enfants (membre de la famille, tiers, association). De cette manière, chaque enfant touche 300 000 € du fait de la réserve héréditaire puis vous pouvez disposer librement des 300 000 € restants.

Quels sont les placements adaptés à votre situation ?

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Les moyens pour réduire la part d’un enfant dans l’héritage

Si vous ne pouvez pas déshériter totalement un enfant, il existe différentes solutions pour réduire sa part d’héritage.

Assurance vie

L’assurance vie constitue l’un des principaux moyens de transmettre une partie du patrimoine en dehors des règles successorales classiques. En effet, les capitaux versés aux bénéficiaires désignés ne font pas partie de l’actif successoral et échappent donc, en principe, à la réserve héréditaire.

Notons également que grâce à la clause bénéficiaire de l’assurance vie, vous pouvez désigner qui vous souhaitez comme bénéficiaire, héritier réservataire ou non. De plus, la fiscalité de la succession de l’assurance vie est particulièrement avantageuse, avec des abattements allant jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire (versements réalisés avant 70 ans).

Cependant, il faut faire attention aux abus de droit. L’assurance vie ne doit pas être utilisée dans l’unique but de contourner les règles successorales. En effet, les héritiers réservataires qui se sentent lésés peuvent contester la clause bénéficiaire de l’assurance vie qui porterait atteinte à leur réserve.

L’administration fiscale peut également saisir la justice si l’assurance vie a manifestement été souscrite pour échapper à la réserve héréditaire. C’est le cas par exemple si le placement a été ouvert peu avant le décès, avec des versements très importants et au bénéfice d’une tierce personne non réservataire. Même chose si l’assurance vie ne bénéficie qu’à un seul des héritiers.

Dans ce cas, il existe un risque de requalification en donation indirecte. L’assurance vie intègre alors l’actif successoral et des droits de succession sont exigés.

Primes manifestement exagérées

Si les primes versées sur le contrat d’assurance vie sont disproportionnées par rapport au patrimoine et aux revenus du défunt, elles peuvent être réintégrées dans la succession.

Simulateur d'assurance vie complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre prochaine assurance vie

Commencer ma simulation

Donations de son vivant

Les donations de son vivant permettent d’organiser la transmission du patrimoine en anticipant la succession. Plusieurs mécanismes existent :

  • La donation-partage : elle permet de répartir immédiatement une partie du patrimoine entre les enfants, en fixant définitivement la valeur des biens donnés. Cette technique peut permettre d’avantager certains enfants par rapport à d’autres car le partage n’est pas nécessairement égalitaire. La réserve héréditaire doit toutefois être respectée. Il est donc possible d’avantager un héritier présomptif de son vivant, mais dans la limite de la quotité disponible de la succession.
  • La donation à un tiers : elle s’impute sur la quotité disponible et permet de réduire la masse successorale. Cependant, elle peut faire l’objet d’une action en réduction si elle porte atteinte à la réserve des enfants.
  • La donation entre époux : elle permet d’avantager le conjoint survivant, mais reste soumise aux droits des enfants issus d’un précédent mariage.

Déshériter un enfant en cas de comportement indigne (indignité successorale)

L’indignité successorale constitue la seule exception légale permettant de priver un enfant de ses droits successoraux. Elle sanctionne des comportements particulièrement graves commis envers le défunt.

La condamnation pour comportement indigne est une exception encadrée par le Code civil, où l’enfant perd sa qualité d’héritier réservataire. Selon l’article 726 du Code civil, est considéré comme indigne à la succession :

  • Celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement donné ou tenté de donner la mort au défunt” ;
  • Celui qui est condamné, comme auteur ou complice, à une peine criminelle pour avoir volontairement porté des coups ou commis des violences ou voies de fait ayant entraîné la mort du défunt sans intention de la donner”.

L’article 727 du Code civil prévoit d’autres situations dans lesquelles l’enfant peut être reconnu indigne de succéder.

  • S’il est condamné à une peine correctionnelle en tant qu’auteur ou complice pour avoir volontairement donné ou tenté de donner la mort au défunt ;
  • S’il a commis des violences ayant causé la mort du défunt, même sans intention de le tuer ;
  • S’il est auteur ou complice de tortures, actes de barbarie, violences volontaires, viol ou agression sexuelle envers le défunt ;
  • S’il n’a volontairement pas empêché un crime ou un délit contre le défunt qui a entraîné sa mort, alors qu’il était possible d’intervenir sans danger ;
  • S’il a porté un faux témoignage contre le défunt lors d’un procès criminel ;
  • S’il a dénoncé faussement le défunt pour des faits passibles d’une peine criminelle.

Cas particuliers et points d’attention

Zoom sur les situations spécifiques auxquelles vous pouvez faire face si vous souhaitez déshériter un enfant.

Succession dans un autre pays

En cas de résidence dans un pays étranger, les règles autour de la succession se complexifient. La loi de votre pays de résidence peut en effet s’appliquer à la transmission de votre patrimoine. Certains Etats admettent la possibilité de déshériter ses enfants.

Si des enfants sont exclus d’un héritage en application d’une loi étrangère, ils peuvent percevoir une compensation équivalente sur les éventuels biens successoraux qui se trouvent sur le territoire français. Ce mécanisme juridique est désigné sous le terme de prélèvement compensatoire.

Notons que vous pouvez demander à faire appliquer la loi française sur votre succession, à condition d’avoir exprimé clairement votre volonté d’appliquer la loi française dans votre testament et d’être Français(e) au moment de la rédaction du testament ou au moment de votre décès.

Possibilité de renoncer à l’héritage

Un enfant peut volontairement renoncer à ses droits successoraux, ce qui produit des effets similaires à un déshéritement. Concrètement, la renonciation à l’héritage fait perdre définitivement la qualité d’héritier. Ainsi, l’enfant ne reçoit aucun patrimoine mais n’assume aucune dette.

Notons par ailleurs que la renonciation ne fait pas obstacle à la représentation successorale des petits-enfants. C’est-à-dire que si vous renoncez à la succession, ce sont vos propres enfants qui héritent.

Contestation de la succession et action en réduction

Si un enfant estime avoir été injustement privé de sa part d’héritage, il peut agir en justice pour faire valoir ses droits :

  • L’action en réduction pour récupérer sa part minimale

L’enfant peut demander au juge de réduire les donations ou legs excessifs qui empiètent sur sa réserve héréditaire. Cette démarche doit être entreprise dans les 5 ans suivant le décès.

  • L’action en retranchement pour récupérer sa réserve héréditaire

Cette situation survient notamment quand un parent favorise son nouveau conjoint au détriment de ses enfants d’un premier mariage. L’enfant peut alors demander la réintégration de ces biens dans la succession pour récupérer sa part légitime.

Rapprochez-vous d'un conseiller de Fortuny pour gérer au mieux vos placements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

L’article Est-il possible de déshériter un enfant ? Les conditions et différentes techniques est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
PER ou PEA, quel plan d’épargne choisir ? https://fortunyconseil.fr/blog/per-ou-pea/ Thu, 17 Jul 2025 06:50:06 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8503 Découvrez notre comparatif complet pour choisir entre PER ou PEA pour investir votre épargne.

L’article PER ou PEA, quel plan d’épargne choisir ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Qu’est-ce qu’un PER ?

Pour commencer le comparatif PER ou PEA, débutons avec une rapide présentation du plan d’épargne retraite.

Définition et fonctionnement du PER

Comme son nom l’indique, le PER est un placement dédié à la préparation de la retraite. Vous placez votre argent dans une enveloppe fiscale vous permettant d’investir dans un fonds euros sécurisé ou des unités de compte diverses (immobilier, actions, obligations, etc.), sans garantie du capital. Une fois placé, cet argent n’est déblocable qu’à la retraite, en dehors de cas particuliers (accidents de la vie, achat de la résidence principale).

Vos versements sur le PER vous donnent droit à un avantage fiscal. La déductibilité des versements vous permet en effet de réduire votre impôt sur le revenu dans l’immédiat. En revanche, la fiscalité sera alourdie à la sortie : le capital est soumis au barème de l’impôt, tandis que les intérêts sont imposés à la flat tax de 30 %.

Un PER, trois compartiments

Le plan d’épargne retraite comporte trois compartiments distincts, pour l’épargne individuelle, l’épargne collective et l’épargne obligatoire d’entreprise. Nous nous concentrons ici sur le PER individuel.

Votre simulation PER

Testez le simulateur PER de Fortuny en quelques minutes

Commencer ma simulation

Avantages et inconvénients du PER

Voici un récapitulatif rapide des avantages et inconvénients du plan d’épargne retraite :

Avantages

  • Déductibilité fiscale des versements sur le PER.

  • Épargne disponible à la retraite sous forme de capital, de rente viagère ou d'une combinaison des deux.

  • Transférabilité facilitée pour les anciens plans d'épargne retraite (PERP, Madelin) ou un autre PER.

Inconvénients

  • Blocage de l'épargne jusqu'à la retraite, hors cas particuliers.

  • Impôt rehaussé à la sortie en cas d'avantage fiscal à l'entrée.

  • La performance de votre épargne varie selon la qualité des supports d'investissement mis à disposition et de votre allocation.

Qu’est-ce qu’un PEA ?

Pour continuer le comparatif PER ou PEA, voici les éléments clés à retenir sur le plan d’épargne en actions.

Définition et fonctionnement du PEA

Le PEA est dédié à l’investissement en Bourse, et plus particulièrement dans des actions françaises et européennes. Les actions non-européennes sont effectivement non éligibles. De même, il n’est pas possible de diversifier votre épargne en dehors des marchés financiers, ni d’accéder à un support à capital garanti pour sécuriser votre argent.

Votre plan vous permet d’acquérir des titres de Bourse dans la limite de 150 000 € de versements. Le plafond du PEA peut être relevé à 225 000 € en optant pour un PEA-PME, qui implique davantage de restrictions dans la sélection des actions.

L’achat et la revente de titres sont possibles à tout moment. Attention néanmoins, les retraits avant le 5ème anniversaire du PEA sont sanctionnés par la fermeture automatique du plan.

Le délai de 5 ans est également retenu pour l’activation de l’avantage fiscal du PEA. En effet, les rachats sur le plan après 5 ans profitent d’une exonération totale d’impôt sur le revenu. Seuls les prélèvements sociaux (17,2 %) restent dus sur les gains rachetés.

Avantages et inconvénients du PEA

Voici l’essentiel à retenir sur les avantages et inconvénients du PEA :

Avantages

  • Investissement en actions françaises et européennes.

  • Gains exonérés d'impôt sur le revenu après 5 ans.

  • Transferts possibles, avec maintien de l'antériorité fiscale.

Inconvénients

  • Plafond de 150 000 € par PEA, avec un PEA uniquement par personne.

  • Fermeture du plan en cas de retrait avant 5 ans, sans avantage fiscal sur les gains.

  • Risque de perte en capital important (investissement en Bourse).

Rapprochez-vous d'un conseiller de Fortuny pour choisir les bons placements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

PER ou PEA, quelles différences ?

Zoom sur les différences notables qui peuvent vous aider à choisir entre PER ou PEA.

Des frais différents

PEA et PER présentent des structures de frais différentes. Vous pouvez consulter le détail des frais du PER sur notre site, ainsi qu’une page dédiée aux frais du PEA.

Les supports d’investissement

Entre un PER ou un PEA, vous n’investissez pas votre argent de la même façon.

Avec le PER, vous pouvez allouer votre épargne à une variété de supports d’investissement, comme :

  • Le fonds euros à capital garanti ;
  • Les unités de compte investies dans l’immobilier (SCPI, SCI, OPCI) ;
  • Les unités de compte en actions (OPCVM, ETF, produits structurés, voire actions en direct appelées titres vifs) ;
  • Les fonds obligataires (obligations d’Etat et/ou d’entreprise) ;
  • Les fonds de Private Equity.

L’offre de supports varie d’un plan à un autre, selon les fonds référencés par l’assureur. De même, les conditions d’investissement liées à chacun ne sont pas nécessairement les mêmes en fonction du PER choisi.

En ce qui concerne le PEA, les supports d’investissement se limitent principalement aux actions de sociétés françaises et européennes au sens de la zone euro. D’autres supports (OPCVM, ETF) sont également accessibles, sous réserve d’être investis à au moins 75 % dans des actions européennes.

Les plafonds

Lorsque vous souscrivez un plan d’épargne en actions, vous êtes soumis à un plafond de versement de 150 000 € (225 000 € pour un PEA-PME). Chaque plan est individuel et il n’est pas possible d’en détenir plus d’un par personne.

Le PER, quant à lui, ne prévoit ni plafond de versement ni limite particulière quant au nombre de plans détenus. En revanche, il existe ce que l’on appelle le plafond d’épargne retraite. Ce plafond vise spécifiquement les versements pouvant être déduits du revenu imposable. Son montant varie d’un contribuable à un autre. Vous pouvez retrouver votre plafond d’épargne retraite sur votre dernier avis d’imposition ou votre dernière déclaration de revenus.

Dans les faits, si vous souhaitez exploiter au mieux l’avantage fiscal à l’entrée du PER, dépasser le plafond d’épargne retraite n’est pas conseillé. Pour l’optimiser pleinement, il peut être judicieux de verser jusqu’à ce que vous sortiez de votre taux marginal d’imposition (30, 41 ou 45 %), de façon à retirer le meilleur rendement fiscal immédiat de votre placement.

La disponibilité de l’épargne et l’horizon d’investissement

Une autre différence fondamentale entre PER et PEA repose sur la disponibilité de votre épargne, une fois placée. Avec un PER, le déblocage de l’épargne peut se faire une fois que vous avez atteint l’âge légal de départ à la retraite.

Avant cette échéance, seuls deux cas de figure autorisent un rachat sur le plan d’épargne retraite :

  • Un accident de la vie (décès du conjoint, invalidité dans le foyer, surendettement, perte des droits au chômage, entre autres) ;
  • Le financement de l’achat de la résidence principale, pour la part de l’apport personnel.

En ce qui concerne le PEA, les retraits sont possibles à tout moment. Avec une nuance de taille toutefois, puisque les rachats avant 5 ans entraînent la clôture du plan.

Les différences entre PER et PEA sur le plan de la liquidité expliquent en quoi les deux plans correspondent à des horizons de placement distincts :

  • Horizon d’investissement de long terme pour le PER (objectif retraite) ;
  • Horizon de moyen terme ou plus long terme pour le PEA (5 ans minimum recommandés).

La fiscalité à l’entrée et à la sortie

PER et PEA se distinguent de façon notable sur le plan de la fiscalité.

  • Côté plan d’épargne retraite :
    • Le PER propose un avantage fiscal à l’entrée en optant pour la déductibilité des versements sur le plan.
    • Si l’avantage fiscal a été obtenu à l’entrée, la fiscalité à la sortie est durcie (taxation du capital et des intérêts).
    • Dans sa globalité, l’avantage fiscal du PER fonctionne davantage comme un report d’imposition et vous n’avez pas de garantie de réaliser une économie d’impôt.
  • Pour le plan d’épargne en actions :
    • Aucun avantage fiscal à l’entrée.
    • En cas de retrait avant 5 ans, les gains sont taxés à 30 % et le plan est automatiquement clôturé.
    • Après 5 ans, l’exonération d’impôt ramène la fiscalité à 17,2 % (prélèvements sociaux) et les rachats sont possibles à tout moment.

Quels sont les placements adaptés à votre situation ?

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Tableau comparatif PEA / PER

PERPEA
ObjectifPréparation de la retraiteInvestissement en Bourse
Plafond de versementAucun

Plafond d'épargne retraite
pour la déduction fiscale des versements
150 000 € de versements

225 000 € pour un PEA-PME
Supports d'investissementFonds euros sans risque

Unités de compte (actions, immobilier, etc.)
Actions françaises et européennes

OPCVM et ETF
Disponibilité de l'épargneDéblocage à la retraite uniquement

Hors accidents de la vie
et achat de la RP sur option
Retraits possibles à tout moment

Retraits < 5 ans = fermeture du plan
Fiscalité à l'entréeDéduction fiscale des versements
Avantage fiscal proportionnel au TMI

Possibilité de renoncer à l'avantage fiscal
Pas d'avantage fiscal
Fiscalité sur les rachatsCapital soumis au barème de l'impôt
Gains taxés à 30 %

Si pas d'avantage fiscal à l'entrée,
exonération d'impôt sur le capital
Retraits < 5 ans = 30 %

Retraits > 5 ans = 17,2 %

L’article PER ou PEA, quel plan d’épargne choisir ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Renoncer au bénéfice d’une assurance vie : quelles conséquences ? https://fortunyconseil.fr/blog/renoncer-benefice-assurance-vie-consequences/ Tue, 15 Jul 2025 07:03:00 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8494 Comment renoncer au bénéfice d’une assurance vie ? Renoncer au bénéfice d’une assurance vie est une pratique tout à fait valable. En effet, même si la clause bénéficiaire du contrat vous désigne, vous n’êtes pas obligé d’accepter le versement des fonds. Plus précisément, renoncer au bénéfice d’un contrat d’assurance vie constitue un droit personnel et […]

L’article Renoncer au bénéfice d’une assurance vie : quelles conséquences ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Comment renoncer au bénéfice d’une assurance vie ?

Renoncer au bénéfice d’une assurance vie est une pratique tout à fait valable. En effet, même si la clause bénéficiaire du contrat vous désigne, vous n’êtes pas obligé d’accepter le versement des fonds.

Plus précisément, renoncer au bénéfice d’un contrat d’assurance vie constitue un droit personnel et libre de tout à chacun. Pour procéder de la sorte, il n’y a pas de formalisme particulier à suivre selon la loi.

Toutefois, en pratique, il est fortement recommandé d’adresser un courrier à l’assureur en ce sens. En matière de succession de l’assurance vie, la clarté est toujours préférable, afin d’éviter les différences d’interprétation et des contestations éventuelles. Fournir une trace écrite de la renonciation à l’assureur permet de limiter les risques.

Dans la rédaction de la renonciation, il faut éviter d’indiquer qu’il s’agit d’une renonciation “au profit de…”. Cela pourrait être interprété comme une volonté de donation. Mieux vaut simplement indiquer que vous ne souhaitez pas accepter le bénéfice.

La renonciation s’applique à l’ensemble des fonds placés sur le contrat qui devaient vous revenir. Vous n’avez pas la possibilité de renoncer à seulement une partie d’entre eux. En revanche, renoncer au bénéfice d’un contrat du défunt ne vous empêche pas d’accepter celui d’un autre contrat à son nom.

Notez qu’en cas de réponse tardive, les héritiers du défunt peuvent vous mettre en demeure de répondre sous un délai de trois mois maximum. En l’absence d’acceptation dans ce délai, la loi considère que vous avez renoncé au bénéfice de l’assurance vie.

Dans le cas d’un bénéficiaire mineur

Lorsque le bénéficiaire du contrat est un enfant mineur, l’autorisation du juge aux affaires familiales est requise pour pouvoir acter la renonciation.

Quel placement privilégier pour la succession ?

Obtenez une réponse en quelques clics avec le simulateur d'épargne Fortuny

Simulateur

Que se passe-t-il si je choisis de renoncer au bénéfice d’une assurance vie ?

Après la renonciation au bénéfice du contrat d’assurance vie, différents scénarios peuvent se matérialiser suivant la situation.

Vous êtes seul bénéficiaire et le contrat ne prévoit pas de bénéficiaire de second rang

Si vous êtes l’unique bénéficiaire de l’assurance vie et que personne d’autre ne peut y prétendre, le scénario est relativement simple. En effet, les fonds intègrent la succession de droit commun du défunt. Ils reviennent donc aux héritiers, sans que la fiscalité favorable de l’assurance vie à la succession ne s’applique.

Clauses sans renonciation possible

Une clause bénéficiaire mal rédigée peut empêcher la renonciation. Par exemple, un enfant bénéficiaire qui acte sa renonciation peut se trouver en situation d’hériter tout de même d’une partie des fonds tombés dans la succession de droit commun, en supportant une fiscalité potentiellement plus lourde. D’où l’importance de prévoir des bénéficiaires de second rang et/ou la représentation des bénéficiaires.

La clause prévoit des bénéficiaires de second rang et la représentation des bénéficiaires

Lorsqu’elle est bien rédigée, la clause bénéficiaire peut intégrer des bénéficiaires de second rang. Elle peut aussi coupler cela avec la capacité de représentation : concrètement, cela signifie que vous renoncez au bénéfice du contrat au profit de vos enfants.

Dès lors, la part du bénéfice de l’assurance vie qui devait vous revenir revient à vos enfants, qui vous représentent. Si vous avez plusieurs enfants, les fonds sont partagés à parts égales entre eux.

En présence de bénéficiaires de second rang mais sans représentation

Lorsque l’un des bénéficiaires renonce à la succession de l’assurance vie, mais que les autres l’acceptent, deux situations peuvent se présenter. Tout dépend de la présence ou non d’une clause d’accroissement.

  • Avec une clause d’accroissement

Si une clause d’accroissement au profit des bénéficiaires de premier rang existe, la part du renonçant leur revient. Elle est répartie entre eux par parts égales.

  • Sans clause d’accroissement

Dans le cas contraire, ce sont les bénéficiaires de second rang qui se voient attribuer la part du renonçant.

Quelle fiscalité pour l'assurance vie à la succession ?

Obtenez votre estimation avec le simulateur d'assurance vie Fortuny

Commencer ma simulation

L’article Renoncer au bénéfice d’une assurance vie : quelles conséquences ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Quel est le meilleur placement pour un senior ? https://fortunyconseil.fr/blog/meilleur-placement-pour-un-senior/ Thu, 10 Jul 2025 07:49:53 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8475 Choisir le meilleur placement pour un senior représente un défi majeur pour sécuriser son avenir financier et préparer sa succession. Entre protection du capital, génération de revenus complémentaires et optimisation fiscale, découvrez les solutions de placement les plus adaptées au profil d'investisseur senior.

L’article Quel est le meilleur placement pour un senior ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Les objectifs spécifiques des placements pour seniors

Les meilleurs placements pour un senior doivent répondre à des critères particuliers. Après 70 ans, les priorités en matière d’investissement ne sont pas les mêmes qu’à 30 ans par exemple.

Sécurité du capital

Une des priorités absolues pour la majorité des seniors repose sur la protection de leur capital. En effet, contrairement à un jeune investisseur qui peut se permettre de prendre des risques sur le long terme, les seniors privilégient généralement la stabilité.

Cette approche prudente s’explique par un horizon de placement plus court et une capacité de récupération limitée en cas de perte. Il faut donc privilégier les supports garantis ou à faible volatilité pour la part principale du patrimoine.

Revenus complémentaires

La recherche de revenus réguliers constitue un enjeu crucial pour les seniors. Avec la baisse de revenus au passage à la retraite, générer des revenus complémentaires devient indispensable pour maintenir son niveau de vie. Au-delà de la partie sécurisée du patrimoine, les meilleurs placements pour un senior doivent donc offrir des rendements attractifs réguliers ou permettre la mise en place de rachats partiels programmés ou une sortie en rente viagère.

Simplicité de gestion

Les seniors recherchent généralement des placements simples à comprendre, et surtout à gérer. La complexité des produits financiers peut constituer un frein. Les solutions de placement doivent ainsi être transparentes, avec des frais clairement identifiés et des modalités de fonctionnement accessibles.

Les solutions privilégiant la gestion déléguée (SCPI, autres types de fonds) ainsi que l’automatisation des versements et des rachats par exemple, permettent d’éviter une gestion active contraignante.

Fiscalité optimisée

L’optimisation fiscale revêt une importance particulière pour les seniors, qui disposent souvent de revenus plus faibles qu’en période d’activité. Choisir des placements bénéficiant d’avantages fiscaux permet de maximiser les gains nets et d’optimiser son patrimoine.

Les enveloppes comme l’assurance-vie après 8 ans, le PER (plan épargne retraite) ou le PEA (plan d’épargne en actions) après 5 ans offrent des avantages fiscaux significatifs qui peuvent faire la différence sur le rendement final des placements.

Quels sont les placements adapté à votre situation ?

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

Horizon de placement

L’horizon de placement d’un senior diffère fondamentalement de celui d’un jeune investisseur. Généralement situé entre 5 et 15 ans, cet horizon impose de privilégier des placements à court et moyen terme plutôt que des investissements de long terme. Cette contrainte temporelle influence directement le choix des supports d’investissement et la répartition des actifs dans le portefeuille.

Avant 70 ans, une diversification équilibrée reste possible avec une prise de risque mesurée. Après 70 ans, il convient de privilégier la sécurité et la liquidité des placements. Après 80 ans, l’accent est mis sur la transmission patrimoniale et la simplicité de gestion.

Transmission patrimoniale

La préparation de la transmission de patrimoine constitue souvent un objectif majeur pour les seniors. Les placements choisis doivent faciliter la transmission aux héritiers tout en optimisant les droits de succession.

Certains supports, comme l’assurance vie, offrent des avantages successoraux significatifs qui peuvent réduire le coût fiscal de la transmission. Vous pouvez également envisager la donation en nue-propriété de votre patrimoine immobilier.

Les placements sécurisés et liquides pour un senior

Zoom sur les placements garantis à privilégier pour un investisseur senior.

Livrets d’épargne réglementés

Le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) constituent les placements sécurisés de référence pour les seniors. Ces supports garantissent la protection totale du capital avec une disponibilité immédiate des fonds. Les retraits sont donc possibles à tout moment. Le tout dans un cadre d’exonération fiscale complète et avec une simplicité de gestion maximale.

Cependant, leur rendement reste limité, avec des plafonds restrictifs de 22 950 € pour le Livret A et 12 000 € pour le LDDS. Pour les seniors aux revenus modestes, le livret d’épargne populaire (LEP) peut offrir des taux plus attractifs. Ces livrets constituent une réserve de précaution indispensable.

Compte à terme

Le compte à terme séduit les seniors par sa simplicité et sa prévisibilité. Ce placement consiste à bloquer une somme d’argent pendant une durée définie, généralement entre 1 mois et 5 ans, en échange d’un taux d’intérêt garanti fixé à l’avance.

Sa durée et son montant sont modulables selon les besoins spécifiques du senior. D’autre part, les gains sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 %. Cette solution convient particulièrement aux seniors disposant d’une épargne de précaution importante et n’ayant pas besoin d’une liquidité immédiate.

L’assurance vie, placement incontournable pour les seniors

L’assurance vie demeure un des meilleurs placements pour les seniors. Elle combine en effet flexibilité, fiscalité avantageuse et facilité de transmission.

Ce placement polyvalent offre une diversification entre fonds euros sécurisés et unités de compte plus dynamiques. Ces dernières visent un rendement potentiel supérieur en contrepartie d’un risque de perte en capital.

À la sortie, l’investisseur peut opter pour des rachats partiels programmés afin de compléter les pensions de retraite. Notons que la sortie en rente viagère est également possible, permettant de percevoir une rente régulière jusqu’au décès.

La fiscalité avantageuse de l’assurance vie constitue un de ses atouts majeurs. Après 8 ans de détention, l’assuré bénéficie d’un abattement fiscal annuel de 4 600 € (personne seule) ou de 9 200 € (couple) sur les gains rachetés. Cet avantage fiscal peut représenter une économie substantielle pour les seniors.

En termes de succession de l’assurance vie, il est toutefois préférable d’ouvrir son contrat avant 70 ans. En effet, la part des versements effectuée avant 70 ans ouvre droit à un abattement fiscal de 152 500 € par bénéficiaire. Quant aux versements effectués après 70 ans, ils bénéficient d’un abattement réduit à 30 500 € à partager entre les bénéficiaires. Les plus-values restent néanmoins totalement exonérées d’impôt lors de la transmission. L’assurance vie constitue donc un outil privilégié pour la transmission patrimoniale.

Simulateur d'assurance vie complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre prochaine assurance vie

Commencer ma simulation

Le PER pour anticiper la retraite et la succession

Le PER (plan épargne retraite) présente des avantages spécifiques pour les seniors, même déjà retraités. Ce dispositif permet de se constituer un complément de revenus à la retraite tout en bénéficiant d’avantages fiscaux intéressants.

Les versements sur un PER sont déductibles des revenus imposables, ce qui peut réduire significativement l’impôt sur le revenu. Pour un senior disposant encore de revenus d’activité ou de revenus patrimoniaux importants, cette déduction peut représenter une économie substantielle.

À la sortie, le PER offre une flexibilité intéressante avec la possibilité de récupérer les fonds sous forme de rente viagère, de capital ou un mix des deux. Attention toutefois, en cas d’option pour la déduction des versements, le capital et les intérêts sont imposés à la sortie.

Souscrire un PER avant 70 ans

Notons que certains assureurs bloquent les souscriptions après 70 ans. Il est donc préférable d’anticiper et d’ouvrir un plan avant cet âge.

Simulateur PER complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre plan épargne retraite

Commencer ma simulation

La SCPI pour investir dans l’immobilier sans souci de gestion

Les SCPI (sociétés civiles de placement immobilier) représentent une solution attractive pour les seniors souhaitant investir dans l’immobilier sans les contraintes de gestion. En effet, contrairement à l’investissement locatif traditionnel, l’investisseur est entièrement déchargé des contraintes locatives : recherche de locataires, gestion des impayés, travaux d’entretien, etc. Cette simplicité de gestion correspond pleinement aux attentes des seniors qui souhaitent vivre une retraite tranquille.

Par ailleurs, les SCPI permettent d’accéder à un patrimoine immobilier diversifié avec un ticket d’entrée abordable de l’ordre de quelques centaines d’euros. En termes de performances, elles distribuent des rendements de l’ordre de 4 à 5 % en moyenne sous forme de dividendes mensuels ou trimestriels. Ces revenus potentiels réguliers constituent un complément de revenus appréciable pour les seniors.

Attention, les rendements ne sont pas garantis et il existe un risque de perte en capital. Notons également qu’il s’agit d’un placement de long terme (8 à 10 ans minimum). Cela peut représenter une contrainte pour un investisseur senior. Il est donc plus intéressant d’investir plus tôt afin de profiter au mieux de la rentabilité de la pierre papier.

Simulateur SCPI complet

Découvrez combien peut vous rapporter un investissement en SCPI

Commencer ma simulation

Les placements boursiers sont-ils adaptés aux seniors ?

Investir en Bourse suscite souvent des interrogations chez les seniors en raison de la volatilité des actions. Cependant, une exposition mesurée aux marchés financiers peut s’avérer pertinente dans le cadre d’un portefeuille diversifié.

Une approche possible pour un senior consiste à privilégier les actions à dividendes, dans le but de percevoir des revenus complémentaires réguliers. Attention, ces derniers ne sont pas garantis.

À l’inverse, une stratégie axée uniquement sur les plus-values présente des inconvénients pour les seniors. Cette approche nécessite un horizon de placement plus long et une expertise technique que peu de personnes maîtrisent. Le trading à court terme, en particulier, s’avère inadapté à un large public de seniors. Il exige une disponibilité constante, une connaissance approfondie des marchés et une capacité à supporter le stress des fluctuations quotidiennes. S’improviser trader après 60 ans représente généralement plus un risque qu’une opportunité.

L’allocation en actions recommandée pour les seniors reste généralement limitée à 20-30 % du portefeuille global, privilégiant toujours la sécurité du capital.

Le viager, une bonne idée ?

Le viager peut constituer une solution intéressante pour les seniors propriétaires de leur résidence principale. Il permet de céder son bien immobilier tout en conservant le droit d’y habiter à vie. De plus, vous percevez une rente viagère régulière jusqu’à votre décès.

Le viager occupé offre ainsi un complément de revenus pour compléter sa retraite, calculé en fonction de l’âge du vendeur et de la valeur du bien. Cette solution peut s’avérer particulièrement attractive pour les seniors disposant d’un patrimoine immobilier important mais de faibles revenus.

Cependant, le viager nécessite une analyse approfondie des conditions proposées et fait appel à des calculs actuariels complexes. La vente en viager va également avoir un impact sur la succession des héritiers. L’accompagnement par un notaire spécialisé s’avère indispensable pour sécuriser l’opération.

Le démembrement de propriété

Le démembrement de propriété, via la donation de la nue-propriété à ses enfants, est une autre stratégie particulièrement intéressante pour les seniors qui souhaitent préparer la transmission de leur patrimoine tout en conservant l’usage de leur bien.

Conseils pratiques et points de vigilance

Découvrez les points d’attention à prendre en compte pour optimiser son patrimoine en tant qu’investisseur senior.

Diversifier ses placements

La diversification constitue la règle d’or de tout portefeuille pour un senior. Répartir ses investissements sur différents supports permet de réduire les risques. Par exemple, une allocation équilibrée peut comprendre :

  • 40 % en placements sécurisés ;
  • 30 % en assurance vie multisupport ;
  • 20 % en SCPI ;
  • 10 % en placements plus dynamiques comme les actions.

Cette répartition doit être adaptée à la situation personnelle de chaque senior, en prenant en compte ses objectifs, son profil de risque et son horizon de placement.

Vigilance sur les placements très risqués

Les seniors doivent faire preuve de prudence face aux placements promettant des rendements exceptionnels. Les produits structurés complexes, les investissements dans des start-up ou les placements atypiques peuvent présenter un risque de perte en capital incompatible avec les objectifs d’un senior.

Il convient par ailleurs de rester vigilant face aux démarchages téléphoniques ou aux propositions d’investissement trop attractives. Un rendement élevé s’accompagne toujours d’un risque important de perte en capital. Assurez-vous de passer par un conseiller agréé pour souscrire vos placements.

Garder des liquidités en cas d’urgence

Maintenir une réserve de liquidités représente une nécessité absolue pour les seniors. Cette épargne de précaution, placée sur des supports liquides comme les livrets réglementés et le fonds euros, doit représenter au minimum 6 mois de charges courantes.

Cette réserve permet de faire face aux dépenses imprévues, comme les frais de santé ou l’adaptation du logement pour le maintien à domicile, sans avoir à débloquer prématurément des placements à plus long terme.

Faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine

Il est recommandé de faire appel à un conseiller en gestion de patrimoine pour trouver les meilleurs placements pour un senior. Cet accompagnement professionnel est indispensable pour analyser sa situation patrimoniale globale, optimiser la fiscalité selon sa situation personnelle, planifier efficacement la transmission et réviser régulièrement la stratégie d’investissement.

Rapprochez-vous d'un conseiller pour être accompagné dans la gestion de vos placements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

L’article Quel est le meilleur placement pour un senior ? est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Assurance vie expatrié : guide complet pour les non-résidents français https://fortunyconseil.fr/blog/assurance-vie-expatrie-guide-complet-pour-les-non-residents-francais/ Mon, 07 Jul 2025 16:21:15 +0000 https://fortunyconseil.fr/?p=8441 L'expatriation n'est pas synonyme de renoncement aux avantages de l'assurance vie française. Bien au contraire, ce placement peut s'avérer encore plus attractif pour les expatriés grâce à des spécificités fiscales particulièrement avantageuses. Découvrez comment optimiser votre épargne en tant que non-résident fiscal français.

L’article Assurance vie expatrié : guide complet pour les non-résidents français est apparu en premier sur Fortuny.

]]>
Est-il possible de souscrire une assurance vie en tant qu’expatrié ?

Découvrez dans quelle mesure les expatriés peuvent ouvrir un contrat d’assurance vie français.

Principe général : libre souscription

L’assurance vie répond au principe de la libre souscription. C’est-à-dire que tout le monde peut ouvrir un contrat d’assurance vie français, même les expatriés et les non-résidents fiscaux français.

En théorie, les expatriés peuvent ainsi :

  • Souscrire un nouveau contrat d’assurance vie depuis l’étranger ;
  • Conserver et alimenter un contrat ouvert avant leur départ de France ;
  • Gérer leur placement à distance sans contrainte géographique.

L’assurance vie permet ainsi aux non-résidents d’épargner tout en bénéficiant d’avantages fiscaux. Ce placement représente également un atout pour optimiser sa succession, même en expatriation.

Simulateur d'assurance vie complet

Découvrez combien peut vous rapporter votre prochaine assurance vie

Commencer ma simulation

Restrictions selon les pays de résidence

Même si le droit français autorise les non-résidents à ouvrir une assurance vie, certains assureurs sont tout de même réticents. Ils peuvent parfois demander des pièces justificatives supplémentaires aux expatriés pour qu’ils puissent souscrire leur contrat.

Limites dans la conservation de son contrat après l’expatriation

Malgré votre départ de la France et éventuellement votre changement de résidence fiscale, vous pouvez conserver votre assurance vie. Après avoir informé votre assureur du changement d’adresse, celui-ci peut toutefois être amené à refuser de nouveaux versements sur le contrat.

De manière globale, les compagnies d’assurance peuvent restreindre la souscription de nouveaux contrats, notamment en fonction du pays de résidence de l’expatrié. Il est recommandé de vérifier auprès de chaque assureur la liste des pays acceptés et les conditions spécifiques avant d’entamer les démarches. Attention, les restrictions sont généralement plus marquées à l’égard des US person.

Le cas particulier de l’assurance vie pour les US person

Les ressortissants américains, ou US person, font face à des contraintes particulières. Notons que le statut de US person concerne les citoyens américains, les résidents légaux aux Etats-Unis (quelque soit leur nationalité) et les titulaires d’une green card.

Ce statut est encadré par la loi FATCA (Foreign Account Tax Compliance Act). Cette dernière impose notamment aux assureurs et aux banques étrangères de transmettre aux Etats-Unis des informations sur les placements détenus par les citoyens américains. Face à ces complexités administratives, de nombreux assureurs français refusent ou limitent l’accès à leurs contrats pour les US person.

Quels sont les placements adaptés à votre situation ?

Utilisez le simulateur d’épargne Fortuny pour déterminer en quelques minutes les placements adaptés à vos besoins.

Définir votre projet

La fiscalité de l’assurance vie pour les expatriés non-résidents

L’assurance vie présente un cadre fiscal particulièrement avantageux pour les expatriés non-domiciliés fiscalement en France.

Exonération de prélèvements sociaux pour les expatriés non-résidents

L’un des principaux atouts de l’assurance vie des expatriés réside dans l’exonération des prélèvements sociaux de 17,2 %. Alors que les résidents fiscaux français doivent s’acquitter chaque année de ces prélèvements sur les intérêts générés par les fonds euros, les non-résidents en sont totalement dispensés. Il en va de même lors des rachats concernant les prélèvements sociaux normalement appliqués sur les gains des unités de compte.

Cette exemption représente un gain net immédiat et durable sur la performance de votre placement, améliorant significativement le rendement de votre assurance vie par rapport à un épargnant résidant en France.

Fiscalité en cas de rachat

Tant qu’aucun rachat n’est effectué sur le contrat d’assurance vie, les intérêts ne sont soumis à aucune imposition en France.

En cas de rachat, les sommes versées aux non-résidents sont automatiquement assujetties au prélèvement forfaitaire libératoire (PFL). À la différence des résidents français qui peuvent opter entre le prélèvement forfaitaire et le barème progressif de l’impôt sur le revenu, les expatriés non-résidents n’ont pas le choix. Le taux du prélèvement forfaitaire s’élève à :

  • 7,5 % pour les versements effectués avant le 27 septembre 2017 si le contrat a plus de 8 ans ;
  • 12,8 % pour les versements réalisés après le 27 septembre 2017 lors d’un rachat sur un contrat de moins de 8 ans ;
  • 7,5 % pour les versements effectués après le 27 septembre 2017 si le contrat a plus de 8 ans, puis 12,8 % sur les intérêts générés par la part des versements supérieurs à 150 000 €.
Pas d'abattement annuel pour les expatriés

Attention par ailleurs, les expatriés non-résidents fiscaux français ne bénéficient pas de l’abattement annuel de 4 600 ou 9 200 € pour les rachats après 8 ans.

Conventions fiscales internationales

L’application de conventions fiscales internationales peut modifier les règles d’imposition selon votre pays de résidence. Ces accords bilatéraux visent à éviter la double imposition et peuvent prévoir :

  • Des taux d’imposition réduits ou différents (pour le prélèvement forfaitaire par exemple) ;
  • Des exonérations spécifiques ;
  • Des modalités de déclaration particulières.

Il est essentiel de vérifier les dispositions de la convention fiscale entre la France et votre pays de résidence pour optimiser votre situation.

Fiscalité en cas de décès du non-résident

En cas de décès de l’assuré non-résident, la fiscalité successorale française s’applique selon des règles spécifiques.

Lorsque les fonds proviennent de versements réalisés avant 70 ans, les sommes sont transmises aux bénéficiaires sans fiscalité. Mais il existe deux cas particuliers lorsque :

  • L’assuré est domicilié fiscalement en France lors de son décès ;
  • Ou lorsque le bénéficiaire a son domicile fiscal en France lors du décès et qu’il l’a eu pendant au moins 6 ans au cours des 10 dernières années précédant le décès.

Dans ces situations, la succession de l’assurance vie est imposée de la même manière que pour un Français. C’est-à-dire que les capitaux sont taxés à 20 % après abattement de 152 500 € par bénéficiaire, puis au taux de 31,25 % au-delà de 852 500 €.

En ce qui concerne les primes versées après 70 ans, elles sont assujetties aux droits de succession au-delà de 30 500 €. Et ce, quels que soient les lieux de résidence de l’assuré et des bénéficiaires, sous réserve qu’une convention fiscale s’applique.

Pensez à consulter la réglementation fiscale applicable dans votre pays de résidence car celle-ci pourrait prévoir une taxation dans cet État.

Rapprochez-vous d'un conseiller pour être accompagné dans la gestion de vos placements

Prenez rendez-vous gratuitement avec un conseiller de Fortuny

Prendre rendez-vous

L’assurance vie luxembourgeoise, plus adaptée aux expatriés ?

L’assurance vie luxembourgeoise offre un grand nombre d’avantages par rapport à l’assurance vie française. Nous pouvons par exemple citer la grande diversité des supports disponibles, avec une forte possibilité de personnalisation. Puis, les fonds investis sont davantage sécurisés grâce au triangle de sécurité et au “super privilège”.

Un placement haut de gamme

Le minimum d’investissement est beaucoup plus élevé que dans le cadre d’un contrat français. Il tourne généralement autour de 250 000 €. L’assurance vie luxembourgeoise s’adresse donc aux épargnants les plus fortunés.

En outre, les contrats d’assurance vie luxembourgeoise sont facilement adaptables dans d’autres pays d’Europe. Cela permet de pouvoir conserver son contrat lors du changement de résidence fiscale dans le cadre d’une expatriation.

Un autre avantage principal spécifique à ce placement repose sur sa fiscalité, particulièrement avantageuse pour les expatriés. Premièrement, c’est la fiscalité du pays de résidence fiscale de l’assuré qui s’applique. L’assurance vie luxembourgeoise peut donc s’avérer très intéressante fiscalement selon la domiciliation fiscale de l’épargnant. Deuxièmement, le Luxembourg ne met en place aucune imposition pour les non-résidents. Cela permet aux expatriés de ne pas être doublement fiscalisés.

Assurance vie luxembourgeoise et US person

De plus en plus d’assureurs luxembourgeois ouvrent leurs contrats aux US person résidentes hors des Etats-Unis. Cependant, les résidents fiscaux américains restent généralement exclus de l’offre, en partie à cause des règles fiscales contraignantes, mais surtout pour des raisons de conformité juridique.

L’article Assurance vie expatrié : guide complet pour les non-résidents français est apparu en premier sur Fortuny.

]]>